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11 février sur France3 : "Le scandale de la France contaminée " ?

Publie le mercredi 11 février 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

11 février sur France3 : "Le scandale de la France contaminée " ?

mercredi 11 février 2009
Info transmise par la CRIIRAD
Emission "pièces à conviction"
" le scandale de la France contaminée " le 11 février à 20h35 sur France 3

La CRIIRAD a apporté son appui scientifique à la réalisation de reportages pour un numéro de " Pièces à conviction " consacré aux déchets et pollutions laissées par l’exploitation des mines d’uranium. Sous le titre " le scandale de la France contaminée ", il doit être diffusé mercredi 11 février à 20h35 sur France 3. Nous espérons que vous pourrez le regarder car il s’annonce passionnant. Vous y retrouverez plusieurs des études réalisées par le laboratoire de la CRIIRAD : à Saint-Priest-La-Prugne dans la Loire, La Crouzille en Haute-Vienne, Gueugnon en Saône-et-Loire, Saint-Pierre dans le Cantal.... Encore faut-il que l’émission soit diffusée ! Areva vient en effet de saisir le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (cf. ci-dessous) et fera son possible pour empêcher la diffusion d’informations susceptibles d’écorner son image de marque.
Réponse le 11 février prochain.

N’hésitez pas à faire circuler cette info et à avertir vos parents et amis. Plus d’info sur le dossier des mines d’uranium : www.criirad.org
Voici de quoi il est question dans l’émission :
Le 11 février, le nouveau numéro du magazine "Pièces à conviction" sur France 3 évoquera "le scandale de la France contaminée". Pour défendre la thèse que des millions de tonnes d’uranium sont dispersées dans toute la France. Ce sujet fait polémique, le groupe Areva a fait appel au CSA car il juge que l’enquête est "contraire à la déontologie".
Le groupe Areva a annoncé jeudi son intention de saisir le Conseil supérieur de l’audiovisuel à propos de l’émission de France 3, "Pièces à conviction". Dans un communiqué, Areva, qui a eu connaissance par la presse de la teneur des reportages proposés, estime "pour le moins surprenant, voire contraire à la déontologie, que son point de vue soit présupposé et rendu public avant même qu’il ne se soit exprimé". Les producteurs de l’émission ont cependant prévu un entretien avec le porte-parole du groupe, qui doit être enregistré vendredi et inséré dans l’émission. Se référant aux informations de presse, Areva exprime "le sentiment que le magazine est d’ores et déjà bouclé, à charge contre le groupe Areva". Lionel de Coninck, rédacteur en chef de "Pièces à conviction", a assuré qu’il ne s’agissait "en aucun cas de présupposer ce qui va être dit dans l’émission". Selon lui, ce qui a été dit dans le reportage de la position d’Areva est "basé sur ce que dit Areva depuis des dizaines d’années sur le sujet".

Le sujet de la controverse : l’émission qui défend l’idée selon laquelle, en toute discrétion, dans nos campagnes, à proximité des villages ou des villes, des déchets radioactifs extrêmement dangereux ont été disséminés, ou ensevelis méthodiquement, depuis des dizaines d’années. Pire encore, ils ont parfois servi à construire des routes, des parkings, et même des logements, des écoles ou des aires de jeu pour les enfants, sans aucune mise en garde sur les risques encourus. C’est cette situation que France 3 évoquera dans son magazine "Pièces à conviction" le 11 février prochain. Avec une édition intitulée "Le scandale de la France contaminée".

Le magazine s’ouvrira sur un reportage à Gueugnon, en Saône-et-Loire. Sur le parking d’un stade, le détecteur de radiation d’un spécialiste de la Criirad (Commission de Recherche et d’Information Indépendante sur la Radioactivité) crépite à tout va. Là, sur une superficie de 12 hectares, près de 225.000 tonnes de déchets radioactifs ont été dispersés sur un terrain ouvert à tout venant. Ironie du sort, ce terrain a même accueilli un "parcours de santé". Gueugnon est "la toute dernière ville ayant découvert qu’elle était concernée par ce problème des déchets radioactifs", selon Elise Lucet, présentatrice du magazine.

Au total, selon les enquêteurs du magazine, entre 1945 et 2001 plus de 300 millions de tonnes de déchets radioactifs, résidus des 210 mines exploitées en France, ont été abandonnées sans mesure de protection ou de surveillance particulière. L’enquête fait également état de liens étroits entre ceux qui sont officiellement chargés de mesurer la radioactivité dans la nature et les anciens pollueurs. Négligence ou véritable "omerta" des pouvoirs publics ? Une pierre radioactive à la main en guise d’argument, Elise Lucet se propose de demander des explications à Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, qui sera interrogé séparément.

Malgré le fait que les mines d’uranium françaises ne soient plus en activité depuis plusieurs années, cette pollution qu’il s’agisse de minerais "stériles" (trop pauvre en uranium pour devenir du combustible nucléaire) ou d’autres résidus de l’activité minière, peut s’avérer dangereuse à long terme, assurent les enquêteurs du magazine. Areva (ex-Cogema) soutient le contraire, estimant extrêmement improbable l’hypothèse d’une exposition prolongée évoquée par l’émission. Sa présidente, Anne Lauvergeon, n’a pas souhaité apparaître dans l’émission et a laissé à un porte-parole le soin de répondre à Elise Lucet lors du débat prévu sur le plateau. Anne Lauvergeon, d’autre part, sera récompensée par le trophée des "Créateurs sans frontières" pour son action en faveur du rayonnement de la France à l’étranger. Ironique pour quelqu’un qui participe à l’irradiation intérieure de la France.

L’EPR une bonne nouvelle pour l’emploi ? ( extrait d’un communiqué du Réseau Sortir du Nucléaire) [...] En attendant, le Réseau "Sortir du nucléaire" conteste les affirmations de M Gadonneix (PDG d’EDF) qui prétend que la construction de ce réacteur serait "une bonne nouvelle pour l’emploi". La réalité est en fait exactement inverse : des études montrent que, pour un investissement égal, les économies d’énergie et les énergies renouvelables créent jusqu’à 15 fois plus d’emplois que le nucléaire (*). D’ailleurs, après avoir longtemps soutenu le nucléaire, le puissant syndicat allemand IG Metall vient de fustiger une "technologie vieillissante et arriérée" par la voix d’un de ses dirigeants, Hartmut Meine, qui a pris la parole dans le cadre d’une manifestation contre les transports de déchets radioactifs le 9 novembre dernier. Cette conversion s’explique sans peine : en quelques années, les énergies renouvelables ont créé 250 000 emplois en Allemagne, chiffre en augmentation continuelle. A titre de comparaison, après 50 ans d’investissements massifs, le nucléaire emploie moins de 100 000 personnes en France. [...]

Messages

  • tout effort qui tend à briser "l’omerta" du nucléaire est à saluer !
    A mort définitive cette énergie... de la mort !!! qu’on en finisse bordel !

  • ESSAIS NUCLEAIRES SOUS-TERRAINS EN FRANCE


    Dans un article du 14 octobre, Jean-Pierre PETIT fait état d’une plainte en diffammation pour laquelle il a été condamné à verser 5000 euros.

    Il avait "osé" parler des essais souterrains nucléaires dans la région de GARDANNE

    http://www.jp-petit.org/nouv_f/garde_a_vue.htm

  • C’est pas bien dit Borlo ! Ah bon, il est pas serieux de faire ça !

    Des trucs comme ça , traitées de manière nigligée, il vat que’c chose.

    Les peromesses n’engagent que ceux qui les croient , allélouia

  • Corinne Lepage a dit hier soir dans cette émission, que tout ce qui touche au nucléaire est l’affaire seule du chef de l’Etat. Partant de là, je comprends mieux pourquoi Chirac avait fait du cancer, son cheval de bataille durant sa mandature. Il était donc pour le nucléaire avec ses conséquences désastreuses au niveau santé des hommes et environnement détruit à jamais (vie de l’uranium plusieurs milliards d’années). Merci AREVA, COGEMA qui continuent d’enlever les déchets d’uranium d’un côté pour les mettre plus loin.

    C’est une carte de France, et de toute l’Europe, voire du monde qu’il faut mettre sous le nez des citoyens, soit quand on habite à côté pour demander des comptes à l’Etat, Areva et Cogema..., soit pour éviter ces zones qui se désertifieront à n’en pas douter.

    Maintenant, je me demande ce qui va encore nous exploser à la figure, parce que le cheval de bataille de NS c’est l’Alzeimer. Et j’aimerais bien savoir ce qu’il sait qu’on ne sache pas encore, autrement dit qu’est-ce qu’il autorise de néfaste pour les hommes qui conduit inévitablement à cette maladie ?