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9 heures pour le Pérou 26-06-05

Publie le jeudi 23 juin 2005 par Open-Publishing

Nous vous invitons à partager avec nous nos ‘9 heures pour le Pérou, le dimanche 26 juin prochain au 21 ter, rue voltaire P11, m° rue des boulets de 12 hrs à 21 hrs.

Notre pays, confronte une grave crise politique et sociale. Les classes dominantes versent violement contre le peuple péruvien son oppression et exploitation. En accroissant la faim, la pauvreté, le chômage, l’abandon et l’exclusion.

Ils conduisent à la désintégration de la société péruvienne dans son ensemble. Laissant les pays à la merci de la voracité de grands monopoles de l’oligarchie financière. Ils laissent les pays plus assujettis au mandat de l’impérialisme principalement nord-américain, qu’imposent à feu et sang la globalisation et le néolibéralisme semant l’instabilité dans tout l’Amérique latine.

Ils ont restructuré l’état pour mener de l’avant son plan prolongé de néo libéralisme, par le moyen de la constitution du 1993. Celle-ci à signifie la suppression des droits économiques, sociaux et politiques fondamentales menant à un état plus réactionnaire.

Ce même plan prolongé de néo libéralisme est celui qui continue le gouvernement de Toledo.

Leur Traité de ‘libre’ commerce avec les Etats Unis est l’imposition d’un plan d’hégémonie continental de l’impérialisme yankee. Il supprimera d’emplois et croîtra le chômage. Il mènera à la ruine et à la disparition de la paysannerie avec une nouvelle concentration de terres générant de nouveaux grands domaines terriens.

Aujourd’hui ce plan sinistre de faim, mort, pauvreté, exploitation accrue, exclusion, destruction de peuples, nations et états, c’est celui que Toledo et les classes dominantes offre comme paradis d’une supposé issue de la pauvreté et au retard.

Le néo libéralisme qu’applique le gouvernement de Toledo privilège la mines comme secteur principale, les banques, le tourisme et l’agro exportation qui sont les secteurs qui ne crée pas d’emploie.

Deux sur trois péruviens ce trouve dans la pauvreté. Cette pauvreté est dans les régions rurales de 78,4%, ou 4 sur 5 sont pauvres (moins de 2 dollars par jour). La population en extrême pauvreté (moins d’un dollar par jour) constitue le 25% de la population, c’est-à-dire 6 millions et demi de péruviens, dans sa majorité dans les régions rurales, ou l’extrême pauvreté est de 51,3%.

C’est-à-dire que la moitié des masses rurales sont dans l’extrême pauvreté
Le résultat du néolibéralisme pour les ouvriers et travailleurs ne sont qu’un recul et perte totale de leurs droits, comme celui de la journée de travail de huit heures, de la flexibilité du travail, 50% de travailleurs n’ont pas un contrat de travail, empirement des conditions de travail, du droit à la grève, de la syndicalisation et le droit à la retraite. Ceci ont été balayé para la législation du travail décrété par Fujimori. Imposant la flexibilisation du travail que le gouvernement de Toledo prolonge.

Privatisation des protections sociales, de la santé, de l’éducation.
La suppression des droits fondamentaux politiques depuis 1983 est à la base de la politique génocidaire menée par l’état péruvien depuis cette date. Nous dénonçons le génocide des 20 dernières années avec plus de 4 mil charniers et exigeons le retour de restes aux proches. Nous demandons sanctions pour les responsables, comme pour les responsables de fours d’extermination de prisonniers politiques dans les casernes militaires.

Nous exigeons le rétablissement des droits fondamentaux, la libération de 1300 prisonniers politiques et la levée immédiate des persécutions de plus de 15.000 péruviens.

Le gouvernement de Toledo a maintenu la législation inconstitutionnelle décrété par Fujimori, et il à décrété de lois que continue à transgressé la Constitution et Traités internationales. Il décharge sa répression contre le peuple, et particulièrement contre les prisonniers politiques. Nous exigeons des procès équitables, droit à la défense, suppression de tribunaux d’exception. Plusieurs grèves de la faim des prisonniers politiques ont eu une retentissante répercussion.

Face à cette répression y misère le mouvement de contestation généralisé s’exprime dans une croissante vague de lutte. Des luttes paysannes demandant l’augmentation des prix de leurs produits agricoles, augmentation de tarifs douaniers pour les produits importés, contre la privatisation de l’eau, contre l’importation des produits alimentaires. L’importante lutte de paysans de la coca contra la politique antidrogue nord-américain et contre l’éradication forcé de la feuille de coca.

De luttes contre l’enfoncement et la ruine de l’agriculture. De luttes des ouvriers de l’industrie de bâtiment, des ouvriers et travailleurs licenciés. Des luttes de quartiers populaires contre la privatisation de Sedapal, demandant de l’eau, tout à l’égout, électricité, luttes locales contre les monopoles d’exploitation des mines qui abime leurs terres y contamine l’eau.

Cette tendance croissante de la protestation généralisée c’est exprimée dans des soulèvements populaires, comme à Ilave, Ayacucho, Puno, Andahuaylas dans les derniers mois.

Nous exigeons : la démocratisation de la société péruvienne avec le rétablissement de l’ensemble de droits fondamentaux, production nationale et travail, la libération des prisonniers politiques, le respect de la vie d’Elena Iparraguirre Revoredo y la levée de son isolement carcérale, que la persécution et la répression cessent.

COMITE POUR LA DEFENSE DES DROITS ET LIBERTES DU PEUPLE PERUVIEN