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A CEUX QUI PENSENT QUE L’UDF N’A PAS D’ODEUR !

Publie le samedi 28 avril 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

si la photo passe il s’agit d’une affiche contre la casse de la sidérurgie en mars79
la casse prit le nom de son organisateur...l’UDF Raymond Barre, non, non, le plan Davignon député européen...socialiste !

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Michel Poniatowski, né le 16 mai 1922 à Paris et décédé à Opio (Alpes-Maritimes), le 15 janvier 2002, prince polonais, ami de longue date de Valéry Giscard d’Estaing, était l’un des dirigeants fondateurs des Républicains indépendants. Député puis sénateur du Val-d’Oise, maire de l’Isle-Adam, député européen, fondateur et président d’honneur de l’UDF, il fut « ministre d’État, ministre de l’Intérieur » du président Valéry Giscard d’Estaing du 29 mai 1974 au 30 mars 1977.

Études et carrière

Parent d’un roi de Pologne et du prince Joseph, maréchal de Napoléon, il est le fils du prince Charles Casimir Poniatowski et de la princesse, née Anne de Caraman-Chimay, Michel Poniatowski est né à Paris le 16 mai 1922.

Il rallie la France libre pendant la Seconde Guerre Mondiale et est parachuté en France Occupée.

Ancien élève de l’ENA affecté aux Finances, Michel Poniatowski commence sa carrière au Maroc puis comme attaché financier à Washington DC (1956).

En 1958, il est le directeur de cabinet de Pierre Pflimlin, dernier Président du Conseil de la Quatrième République avant le général de Gaulle ; de 1959 à 1962, il est directeur de cabinet de Valéry Giscard d’Estaing, puis chargé de mission (1962-1965) et enfin directeur des Assurances (1963-1967) au ministère des Finances.

Politique

En 1967, il est élu député républicain indépendant du Val-d’Oise et secrétaire général de la Confédération des Indépendants (dont il prend la présidence en 1975).

En 1971, il est élu maire de l’Isle-Adam.

Du 5 avril 1973 au 27 mai 1974, il est ministre de la Santé publique et de la Sécurité sociale dans le gouvernement de Pierre Messmer.

Ministre de l’intérieur (1974-1977)

Considéré comme le principal organisateur de la victoire de Valéry Giscard d’Estaing aux élections présidentielles de 1974, il est nommé ministre d’État, ministre de l’Intérieur le 27 mai, suscitant un précédent de protocole, le premier des ministres par ordre de préséance n’étant plus alors le ministre de la Justice, Garde des sceaux comme antérieurement (le titre de ministre d’État était tombé en désuétude).

Face aux menaces terroristes qui pesaient alors, il prit pour devise de terroriser les terroristes (formule attribuée à Charles Pasqua), avec des moyens parfois spectaculaires, par exemple en laissant les corps en place plusieurs heures après une fusillade.

Il n’en fit pas moins supprimer les fiches signalétiques qui devaient alors être remplies chaque fois qu’on séjournait dans un hôtel, comme c’est encore le cas dans certains pays.

En août 1975, il envoya l’armée, épaulée par des blindés, pour chasser les militants corses emmenés par Edmond Simeoni qui occupaient illégalement une cave viticole à Aleria. Il ordonna l’assaut au cours duquel deux gendarmes furent tués. Pour cette raison, il fut accusé, avec Jacques Chirac, de porter une grande part de responsabilité dans l’engrenage de la violence qui suivit en Corse.

Après l’assassinat de Jean de Broglie, L’Express, en janvier 1977, puis Le Canard enchaîné, en 1980, publièrent des documents selon lesquels Michel Poniatowski aurait pu sauver le député giscardien, car il aurait été au courant des menaces de mort pesant sur lui. L’hebdomadaire satirique rappela que le défunt avait été trésorier des Républicains indépendants, et lié au scandale Matesa, qui aurait financé cette formation politique.

Peu après le décès du député giscardien et l’échec de la majorité aux municipales de mars 1977, Michel Poniatowski quitta le ministère de l’Intérieur et ne fit plus partie d’aucun gouvernement.

Il participe en 1978 à la fondation de l’UDF.

Jusqu’en 1981, il est ambassadeur et représentant personnel du président de la République.

Une fin de carrière à droite de la droite

De 1979 à 1989, il est député au Parlement européen où il présida la commission du développement et de la coopération (1979-1984) puis la commission de l’énergie, de la recherche, et de la technologie (1984).

En septembre 1983, il approuve la fusion de la liste RPR/UDF avec la liste Front national lors de l’élection municipale partielle de Dreux : « Le danger fasciste en France ne vient pas de la droite, il vient de la gauche, dont c’est la vocation d’esprit et de méthode. Il faut donc voter contre les fascistes de gauche. »

Sénateur du Val-d’Oise de 1989 à 1995, Michel Poniatowski continua ensuite à militer pour la conclusion d’ententes électorales avec le Front national, en prenant l’exemple de l’alliance entre socialistes et communistes. Membre atypique de l’UDF dont il fut l’un des fondateurs, il est d’abord ignoré pour n’être désavoué par son parti que fin 1991 — mais non exclu ni démis de son poste de président d’honneur —, après avoir soutenu la conclusion d’accords pour les régionales de 1992 et les législatives de 1993.

En 1995, il rallia Édouard Balladur contre Jacques Chirac.

En 1998, il participa à la fondation de la Droite libérale-chrétienne de Charles Millon.

En 1999, il céda sa mairie de l’Isle-Adam à son fils Axel Poniatowski.

Michel Poniatowski est décédé le 15 janvier 2002.

Valéry Giscard d’Estaing

Janvier 78 : Discours de Verdun par lequel VGE met en garde les français sur les conséquences institutionnelles et les blocages politiques que provoquerait une victoire de la gauche aux élections législatives du mois de mars. Il déclare qu’il ne démissionnerait pas mais n’aurait pas les moyens d’empêcher une majorité de gauche d’appliquer son programme.

1er février : Fondation de l’UDF regroupant centristes et giscardiens afin de soutenir l’action de Valéry Giscard D’Estaing.

Mars : La majorité de droite (RPR/UDF) remporte les élections législatives.

19 mai : Le président envoie des troupes parachutistes à Kolwezi au Zaire, afin de libérer les occidentaux pris en otage par des rebelles au gouvernement zairois.

5 décembre : Accord sur le Système monétaire européen (SME) qui établit un système de taux de change stable et ajustable entre les pays membres de la Communauté économique européenne.

6 décembre : Appel de Cochin de Jacques Chirac qualifiant l’UDF et les giscardiens de "parti de l’étranger" pour leurs prises de position pro-européennes.

1979 :

13 mars : Création de l’écu, l’unité de compte européenne

10 juin : Premières élections au suffrage universel au Parlement Européen. Simone Veil en devient la présidente.

10 octobre : Début de l’affaire des diamants. Le Canard Enchaîné accuse le président de la république d’avoir reçu de Bokassa 1er, Empereur déchu de Centre Afrique des diamants en cadeaux lors de visites officielles. Le Canard Enchaîné estime la valeur de ces diamants à 1 million de francs. La défense maladroite de Giscard va accréditer les informations du journal satirique et va plomber sa campagne de réélection.

30 octobre : Le ministre du travail Robert Boulin, accusé par des lettres anonymes, publiées par le Canard Enchaîné, d’avoir acquis de manière illégale, une garrigue, est retrouvé mort dans un étang de la forêt de Rambouillet. L’enquête finit par conclure au suicide.

1980 :

2 février : L’ancien ministre Joseph Fontanet est assassiné. Le meurtre reste inélucidé.

Le pays compte à la fin de l’année plus d’1,5 millions de chômeurs.

1981 :

24 avril : VGE arrive en tête des candidats lors du premier tour de l’élection présidentielle. Mais Jacques Chirac, arrivé troisième, refuse d’appeler ses partisans à soutenir VGE face à François Mitterrand.

10 mai : François Mitterrand qui avait accablé VGE de surnoms comme « monsieur chômage » ou « l’homme du passif », est élu président de la république. Valéry Giscard d’Estaing a alors 55 ans.

La défaite de 1981

Valéry Giscard d’Estaing perd l’élection présidentielle de 1981 face à Mitterrand. Jacques Chirac, arrivé troisième au premier tour de l’élection, est en particulier accusé de soutenir indirectement Mitterrand en ne se prononçant qu’à titre personnel en faveur de Giscard pour le second tour, tandis qu’entre les deux tours, le Canard enchaîné publie des documents montrant, pour la première fois, que Maurice Papon, ministre du Budget sous VGE et sous le premier ministre Raymond Barre, a été responsable sous le régime de Vichy de la déportation de Juifs à la préfecture de Bordeaux. Giscard crie à la manipulation politique, et nie avoir connu le passé de Papon.

Depuis 1981

Bien que membre de droit du Conseil constitutionnel, en tant qu’ancien président de la République, il décide en 1981 de ne pas y siéger afin de pouvoir conserver toute liberté de parole. Il dirige l’Union pour la démocratie française qu’il avait créée en 1978, de 1988 à 1996.

Raymond Barre et lui sont mis en cause en 1984 dans l’affaire des avions renifleurs (réf. Pierre Péan).

La même année, VGE est élu député UDF de la 2e circonscription du Puy-de-Dôme, Valéry Giscard d’Estaing se recentre en effet sur son « fief » auvergnat en devenant président du conseil régional en 1986. Il échoue en 1995 dans la conquête de la mairie de Clermont-Ferrand.

Il abandonne lentement ses ambitions nationales pour partager sa carrière politique entre sa région et l’Europe.

Il soutient la candidature de Raymond Barre à l’élection présidentielle de 1988 et rallie celle de son vieux rival Jacques Chirac, en 1995 ainsi qu’en 2002.

Toujours député du Puy-de-Dôme il devient président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale de 1987 à 1989. Il reprendra le contrôle de cette fonction en 1993.

Il devient président de l’UDF en 1988, poste qu’il garde jusqu’en 1995. Fidèle à l’Europe, il est président du Mouvement européen international de 1989 à 1997. De plus, il se fait élire député européen en 1989 sur la liste de l’union UDF-RPR.[1]

VGE est élu le 23 octobre 1999 président du Conseil des Communes et Régions d’Europe (CCRE - CEMR). Il est réélu pour un mandat de trois ans à Lisbonne en octobre 1998.

Lors du Conseil européen de Laeken de décembre 2001, il est nommé à la tête de la Convention sur l’avenir de l’Europe. Cette convention a pour but de simplifier les différents traités européens en rédigeant un projet de traité constitutionnel. Valéry Giscard d’Estaing présente ainsi la Constitution européenne, le 15 juillet 2003. Signé par les 25 membres de l’Union, le traité est aujourd’hui en attente de ratification (les procédures référendaires ont débouché sur un « non » en France et aux Pays-Bas).

Candidat aux élections régionales des 21 et 28 mars 2004, conduisant la liste d’union UMP-UDF en Auvergne (candidat au titre de la section départementale du Puy-de-Dôme), il est battu au second tour par Pierre-Joël Bonté (PS), emporté par la vague qui fait basculer la quasi-totalité des régions à gauche. Perdant le poste de président de région qu’il occupe depuis mars 1986, il décide d’abandonner la politique active pour entrer au Conseil constitutionnel.

VGE prend part en avril et mai 2005 à la campagne pour le « oui » lors du référendum à propos du TCE (Traité Constitutionnel Européen). Il prévoit la victoire du « oui » avec 53% des voix, mais le « non » l’emporte finalement avec près de 55%.

L’amiral argentin Luis Maria Mendia, idéologue des « vols de la mort » lors de la « sale guerre » menée par la dictature argentine (1976-1983), a demandé en janvier 2007, lors de son procès, en Argentine, pour crimes contre l’humanité, la présence de Valéry Giscard d’Estaing, ainsi que de l’ancien premier ministre Pierre Messmer, de l’ex-ambassadrice à Buenos Aires Françoise de la Gosse et de tous les officiels en place à l’ambassade de Buenos Aires entre 1976 et 1983, de comparaître devant la cour en tant que témoins. Tout comme Alfredo Astiz, l’ « ange de la mort », avant lui, Luis Maria Mendia a en effet fait appel au documentaire de la journaliste Marie-Monique Robin intitulé « Les escadrons de la mort – l’école française », qui montrait comment la France (et notamment des anciens de la guerre d’Algérie), par un accord secret militaire en vigueur de 1959 à 1981, avait entraîné les militaires argentins

Messages

  • OUI ! mais il y a de la crapulerie d’appareil ou de militants dans tous les partis quels qu’ils soient ; tu peux en rajouter aussi une couche côté PC et PS, alors ton argument de PS radical sur l’UDF on s’en fiche :

    Sur le stalinisme qui n’a pas toujours été héroïque contre Hitler par opportunisme et ses conséquences en France. Il y eut tout de même avant la rupture du pacte gernano-soviétique, ce pacte même, que seul le sacrifice volontaire du colonel Fabien put relever pour appeler ensuite les militants du PCF à résister collectivement ; auparavant il y eut des distributions de tracts sur les "judeo-trotskystes", et Doriot passé à droite, puis la dénonciation ambigue des "hitlero-trotskistes" : ce ne fut pas glorieux, et pour ne pas parler de la façon d’araisonner après la guerre ceux qui ne voulaient pas rendre les armes.

    Pour autant ce n’est pas ce que l’on pense maintenant et à juste titre du PCF, étant globalement un parti historiquement héroïque en France, tant pendant la dernière guerre mondiale qu’après et pendant la guerre d’Algérie, et aussi dans les luttes qui menèrent au progrès social de ce pays.

    Quant au PS, laisse moi rire : à l’instant même, Charasse qui en tant que ministre du budget du pouvoir socialiste a présidé à tous les casses bancaires (au nom desquels Beregovoy fut mis en demeure de se flinguer), et même gérait la fondation Mitterrand (je me demande bien qui la gère maintenant, et si c’est encore lui ?!) est passé à Sarkozy !!! Il se montre à la télévision en train de l’accueillir ! Autre point : c’est Mitterrand ministre de justice sous le gouvernement Mollet (issu du parlement) qui fit guillotinner à titre d’exemple le militant communiste Yeveton pour un crime terroriste qu’il n’avait pas encore commis... la torture en Algérie, c’est le gouvernement Mollet qui l’a autorisée, etc. et je ne vais pas reparler du sang contaminé ni du rainbow warrior, ni des trop nombreux morts dans la mouvances de Mitterrand (cinq je crois ? dont Grosouvre à l’Elysée même) de la pillule anticonceptionnelle interdite pour accomplir un protectionnisme national (comme pour le sang chauffé), de privilégier la pillule la plus cancérigène de toutes... C’est incroyable que lorsqu’il fallait laisser entrer le sang et la pillule américaines le PS les a interdits, alors qu’il est maintenant prêt au nom de l’Europe à laisser entrer les OGM pathogènes de Mosanto quand il faudrait au contraire l’interdire (en plien champ comme en serre)... DEUX FOIS : LE PIRE CHOIX.

    Excuse-moi mais ce n’est pas avec une somme totale de moins de 10% ou quasi, de la gauche et de la gauche de la gauche, au premier tour, que Ségolène Royal pouvait vaincre Sarkozy au second tour : il fallait bien qu’elle aille chercher les voix les plus à gauche de Bayrou (qui à lui tout seul en détient quasiment une somme égale au score total de la gauche) pour avoir une chance de vaincre Sarkozy.

    Ou ça ne va pas c’est : qui a jamais pris même au premier tour Ségolène Royal au piede de la lettre pour une candidate pure gauche ? Enfin, vous rêvez ? Globalement la proposiiton électorale majeure sur le plan électoral représentatif, en 2007 était a droite, depuis la gauche à la droite extrême ! Est-ce une raison pour le laisser aller glisser au pire, par déception ? Pour rejoindre le choeur UDF pro-sarkozien ?

    Alors franchement là, à l’instant même : TOUT CONTRE SARKOZY — et le reste on s’en "tape" !!! Pas de totalitarisme au nom de la pureté d’un monde politique indéfendable. TOUT CONTRE LE TOTALITARISME DES URNES LE 6 MAI ! Après on passera aux luttes.

    VOUS ETES FOU DE CONTRIBUER AU SUCCES DE SARKOZY... qui est un vrai pouvoir pragamtique d’extreme droite en accord avec le pire du néolibéralisme mondial.

    Moi je suis contre Ségolène Royal mais je voterai pour elle DE TOUTES FAçONS alors que j’avais voté blanc au second tour de 2002, car Le Pen n’avait aucune chance d’y passer !!! Là ce n’est pas le cas, Sarkozy est le candidat majeur vous le savez bien...

    O.

    • Tu as raison. Pas sur tout (excuse moi de ne pas te contredire ici ou là) mais globalement. Donc, comme disait jadis en 2002 DSK : voter oui mais en me pinçant les narines. Je vous souhaite, néanmoins, le Grand soir.
      Du Veuzit

    • En 2002 j’ai voté blanc au second tour, et me suis empoignée avec des militants socialistes et verts qui distribuaient des tracts pour Chirac le jour de la manif anti-Le Pen entre les deux tours... car j’ai considéré en mon fort intérieur qu’en faisant des comptes, et logiquement autant que constitutionnellement, Le Pen ne pourrait pas passer au second tour.

      Et j’ai voté non au referendum de 2005 (en ayant été activiste de cet engagement).

      Or devant l’impossible alliance de la gauche anti-libérale, comprenant que seule la droite (au niveau des idées, tous partis confondus), irait au pouvoir vu le contexte socio-économique général et l’intox, alors j’ai pensé qu’il fallait sratégiquement voter Bayrou contre Sarkozy... parce que l’idéologie de changement constitutionnel et l’appel à la solidarité des plus bas salaires (dont le SMIC) pour les demandeurs d’emploi de Séagolène, ne permettraient pas de draîner les voix désinformées du métaprolétariat passées à l’extrême droite alors qu’elles auraient du rester à gauche, ni celles de la part de la petite bourgeoisie dont les alliances peuvent varier.

      Rêver qu’une révolution qu’on est devenus incapables de faire en tant que peuple, car le pacte social de l’économie politique est mort avec la disparition de l’économie politique des Etats modernes, et par conséquent les classes révolutionnaires ont été détruites parce que le gros des profits se fait ailleurs et autrement, puisse soudain êrte accomplie par un pouvoir au lieu du peuple dans une post-démocratie : est non seulement un rêve mais une abdication. Cautionner un pouvoir de gauche oui, lui attribuer les vertus révolutionnaires relève d’une mentalité loin de l’autonomie requise par de tels projets... Quant à moi je n’ai pas pris Ségolène Royal ni Bayrou pour des candidats antilibéraux ;-) Donc pas d’illusion, ni même avant que Ségolène ne s’affiche avec Bayrou ! Je dirais même que des deux le plus respectueux du résultat du référendum c’est Bayrou qui voulait se contenter d’un pacte constitutionnel ordinaire de principe... ce qui n’est pas le cas de Royal qui veut revenir à la grande constitution !!!

      Je te dis : ce qui s’annonce ici, c’est à dire une société dévastée à la Thatcher avec le quart de la population en train de crever, l’eugénisme économique siginifé, une constituion européenne totalement imposée sans retour de vote, dans un Etat liberticide déjà réformé dans ce sens, sans pouvoirs séparés, avec un président qui en tiendra plus encore que Chirac au niveau de la Presse, avec tous les fichiers du ministère de l’intérieur entre les mains, après la lutte des classes (je veux dire maintenant que le nombre du prolétariat est affaibli et ne pourra donc pas jouer le grand soir, ni le parti communiste en être solidaire de façon significative vu son affaiblissement en conséquence), quand le métaprolétariat est globalement passé à l’extrême droite : nous ne nous en remettront pas, emmurés sur le plan local et européen sous les clauses de l’éternité européenne (déjà instituée au niveau de la majorité qualifiée de l’unanimité dans les commissions). Ce que va faire Sarkozy sera irrévocable car engageant une synergie extérieure qui ne nous permettra pas de nous en défaire.

      Ne pas comprendre cela, qu’il faut voter Ségolène pour ne pas se retrouver définitivement baillonnés : Presse medias, traditionnels ou alternatifs en plus, et toutes les lois de marché de la culture, et les fiches dans l’éducation, c’est se croire bien fort ou être bien fat, ou être bien fataliste, ou être complètement suicidaires tant individuellement que socialement.

      Voilà : si vous aimez la vie pour vos proches, votez Ségolène Royal sans pince à linge sur le nez car de toutes façons si elle avait la moindre chance de passer ce serait tout juste, et loin d’être un plébiscite.

      Les centristes vont voter à droite, et la gauche aussi, socialistes compris (Emmanuelli et Fabius appellent à ne pas voter pour elle quand ils lancent soudain l’idée d’un parti anti-libéral, alors qu’il fallait le faire au premier tour !!!!) alors que le parti communiste aussi a contribué à nous a imposer le pacte de Royal, mais ses électeurs et certains de ses membres de toute évidence ne veulentg pas suivre la consigne du parti : voyez le massacre collectif. LAMENTABLE. Sarkozy va passer avec 60% de majorité incontestable !!!!

      Ségolène vous l’avez voulue au premier tour : alors maintenant il ne faut plus reculer au second tour. Je ne la voulais pas au premier tour, mais elle arrive au second tour : je voterai pour elle contre la perte de tous nos droits fondamentaux citoyens et publics.

      O.