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AFPS : BARNIER RENCONTRE LE PRESIDENT ARAFAT

Publie le samedi 3 juillet 2004 par Open-Publishing

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Communiqué de presse de l’AFPS Région Parisienne
N° : GARP-100-2004-07

BARNIER RENCONTRE LE PRESIDENT ARAFAT

Malgré l’opposition du gouvernement israélien, le ministre français des affaires étrangères, Michel Barnier, s’est rendu, mardi 29 juin, à Ramallah, en Cisjordanie, pour y rencontrer le chef de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat. Lors de cette visite, le ministre a appelé à la fin de la répression israélienne, il s’est prononcé contre le mur, et contre la réclusion du président élu Yasser Arafat.

La visite du ministre au président Arafat est un acte courageux de la part de la diplomatie française et nous nous en félicitons. Arafat est en effet le président élu des palestiniens. L’acharnement du gouvernement israélien contre Arafat n’est qu’une action qui vise à détruire l’autorité palestinienne et empêcher l’émergence d’un Etat palestinien. La réclusion d’Arafat fait d’ailleurs partie de la punition collective que subit quotidiennement le peuple palestinien à travers les barrages militaires, les bombardements, les expropriations, les destructions de maisons,. les assassinats " ciblés " qui font des victimes civiles - dits " dommages collatéraux " - , la construction du Mur de l’Apartheid, véritable Mur d’Annexion. Les organisations internationales de droit de l’homme ont qualifié ces actes, à plusieurs reprises, de crime de guerres.

Cependant la visite d’Arafat et les condamnations verbales ne suffisent pas..

Ces condamnations resteront tout autant lettre morte que celles qui les ont précédées ces trois dernières années si les paroles ne sont pas suivies d’actions concrètes et volontaires à l’encontre de l’occupant illégal israélien.

La France et l’Europe doivent cesser toute coopération militaire avec Israël et appliquer la suspension des accords d’association votée par les parlementaires européens tant qu’Israël ne respecte pas les droits des palestiniens. Le temps est venu pour L’Europe, la communauté internationale, les organisations et la société civile d’intervenir physiquement dans les événements de Palestine, d’assurer aux civils palestiniens désarmés un minimum de sécurité et de mettre un terme à la politique coloniale.

La France et l’Union Européenne doivent prendre des mesures contre la construction du mur dans les territoires palestiniens en utilisant des moyens de pression efficaces et continus afin que l’Etat d’Israël respecte les obligations contenues dans la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 21 octobre qui demande à Israël de mettre fin à la construction du mur et de démanteler les parties existantes.

La France et l’Union Européenne doivent s’engager résolument pour qu’une conférence internationale se tienne afin d’assurer une paix juste et durable sur la base des résolutions de l’ONU. Dans le même temps, l’Europe doit imposer l’envoi d’une force de protection du peuple palestinien.

Aussi nous demandons au gouvernement français de suspendre toutes coopérations militaires avec l’Etat d’Israël.
De suspendre les décisions prises lors du comité de Haut Niveau France/Israël.
D’agir avec véhémence auprès de la commission de Bruxelles pour que des sanctions soient prises contre l’Etat d’Israël.

Paris, le 2 juillet 2004
AFPS, Comités Région Parisienne