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AU CACHEMIRE, ON CONNAÎT LES ASSASSINS DE BOMBAY

Publie le samedi 22 juillet 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

Peu avant les 7 attentats spectaculaires, qui faisaient presque 200 morts et 900 blessés à Mumbay, le 11 juillet 2006, des grenades made in China étaient jetés sur des touristes à Srinagar et à Gulmarg, dans l’état du Jammu-et-Cachemire en Inde du nord.

Tous les commentateurs politiques relient les actions terroristes, commises à Mumbay, à celles qui sont perpétrées au Cachemire.

Or, il s’avère - de manière certaine et irréfutable - que les attentats
« aveugles » massacrant les touristes, qui ont défrayé la chronique à Srinagar, sont l’œuvre de la police secrete.

Le 11 juillet à Srinagar alors que des grenades venaient juste d’être lancés sur un véhicule rempli de touristes, la foule arrêtait après une course-poursuite le jeune terroriste...

Selon le quotidien The Kashmiri Times*, du 20 juillet 2006, il s’agit d’un ex-militant, qui s’était rendu aux forces armées et travaillaient désormais pour les services spéciaux.

www.kashmiritimes.com

Adresse email pour en savoir plus (écrire en anglais)

vbhasin@sancharnet.in

La tendance du terrorisme sous faux drapeau est confirmé après l’arrestation, dans les mêmes circonstances, d’un supplétif de la police à Gulmarg.

Devant ses révélations, le gouvernement indien avec à sa botte tous les journaux fait le gros dos.

Pour couvrir cette réelle information, les grands journaux comme The Hindu, The Times of India, The Tribune ou Indian Express ne cessent d’annoncer à leur Une l’arrestation de vrais terroristes, responsables d’attentats.

Les services secrets indiens, RAW, vont jusqu’à kidnapper au Kenya un vieux monsieur de 65 ans, manchot, un dénommé Abdul Karim Tunda présenté comme le cerveau d’attentats, commis à Delhi dans les années 90. Grotesque !

www.thetimesofindia.com

De Mumbay au Bihâr, les arrestations relatives aux attentats de Mumbay se multiplient.

La police travaille de concert avec la « brigade safran », qui leur montre autour des ghettos et les madrasas, les suspects.

Ces attentats ont donné l’occasion à la police et aux brigades des Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), d’organiser d’immenses ratonnades.

Certes il n’eut pas de pogrom, mais 200 personnes ont été arrêtées pour le seul crime d’être musulman, et d’avoir été repéré par des fascistes hindous.

Le chief minister Mulayan Singh de l’état de l’Uttar Pradesh, qui, le premier, a déclaré que les étudiants islamiques n’avaient rien à voir avec les attentats de Mumbay, a dû retirer ses propos.

Les liens entre la police - surtout l’Intelligence Bureau - et les fondamentalistes hindous sont dés plus très étroits...

Le 1er juin 2006, à Nagpur, au siège des RSS, à 4 heures du matin, une attaque terroriste est déjouée.

Trois « Pakistanais », en uniforme de policier indien, à bord d’une voiture de fonction, brisent les barrières de sécurité, et se font tuer par des commandos.

La presse raconte que la veille de l’événement, l’Intelligence Bureau avait visité l’endroit et averti les « shakhars » (volontaires) des RSS, d’un possible attentat...

Après avoir montré les photos des trois militants, criblés de balles, a la presse, les trois « Pakistanais » sont brûlés sans qu’on cherche à les identifier précisément.

Hormis la police et les RSS, il n’y a aucun témoin qui peut prouver la réalité de l’affaire.

Une commission d’enquête indépendante, dirigé par un juge à la retraite, établit avec certitude qui s’agit d’une mise en scène.

Son rapport est publié dans le Kashmiri Times, mais est ignoré par les autres journaux.

Le général pakistanais Musharraf, accusé par l’Inde, d’être le protecteur des terroristes, dément toute participation et connaissance de ces militants.

Après les massacres du 11 juillet, il s’adresse directement à la population de Bombay :

- « L’attitude du gouvernement indien est étrange ; le peuple de Bombay ferait bien de s’interroger plus avant... Le gouvernement indien clame que nous sommes impliqués dans les attentats au Cachemire et à Mumbay... Qu’il nous montre les preuves ! De notre côté, nous sommes prêts à les accepter et à participer à l’enquête. Mais croyez-nous, nous n’avons rien à voir avec ces attentats. »

Les Américains le savent et demandent à l’Inde de poursuivre les pourparlers de paix avec le Pakistan.

La raison de ces attentats ne s’inscrit pas cette fois dans une stratégie de la tension entre les deux pays, mais dans un autre contexte, plus large.

Les attentats ont lieu la veille du G8 à Saint-Pétersbourg, au moment où Israël déclenche l’opération « Pluie d’été » en Palestine.

L’Inde est la deuxième nation « musulmane » au Monde, après l’Indonésie...

Chose que beaucoup de journalistes ignorent : l’Inde est devenu, aujourd’hui, le camp de vacance des jeunes Israéliens.

C’est un rituel, après leur service militaire, ils viennent se relaxer plusieurs mois voire un an sur les plages de Goa ou sur les contreforts des Himalayas, à Manali.

Cette coutume alliée aux ventes d’armes sophistiquées a rapproché les deux gouvernements.

D’autant qu’il y a une convergence idéologique entre les sionistes et les partisans du Raj hindou. Et surtout, un ennemi commun.

La tragédie du Liban et le massacre des populations civiles n’existent pas pour le lecteur des journaux indiens.

Les jeunes Israéliens en vacance au Ladakh ne risquent pas de se faire enlever par des cachemiris.

On évoque le Liban et la Palestine qu’à travers l’évacuation des Indiens, vivant au Liban, et la mort accidentelle d’un ouvrier indien lors du bombardement israélien d’une usine de verre.

L’ambassade d’Israël à New Delhi à exprimer ses regrets.

La recherche des coupables musulmans des attentats de Mumbay occupe toutes les actualités.

Le gouvernement indien refuse l’aide des policiers pakistanais, mais accepte la venue sur les lieux des attentats des policiers New Yorkais...

Le maire de Mumbay, membre du Congrès de Sonia Gandhi, a même fait appel au conseil des israéliens, le Mossad.

Avec des amis pareils, on est sûr de tomber sur les vrais assassins.

Messages

  • Quelque part en Inde du nord ouest

    Complement dinfos, donne par lauteur de larticle, Himalove Titre: Du RAW a la CIA Rebondissement dans laffaire du soit disant chef des Laskhars e Toiba, un vieux musulman manchot de 65 ans, Abdel Karim Tunda, arrete a Mombassa, au Kyena, que jevoque dans mon article.Tunda a disparu, titre a la Une, aujourdhui, le grand quotidien indien The Hindu

    Dimanche 23 juillet 2006
    http://www.thehindu.com

    Selon des journalistes de Mombassa, dont le journal cite les noms, Tunda etait detenu dans une prison illegale de la CIA, au Kenya ; il a ete hier enleve, et conduit par des forces speciales dont on ne connait pas la nationalite vers une destination inconnue...

    Tunda serait recherche par la CIA et le Mossad, pour un attentat, commis en 2002, dans un grand hotel africain dont le proprietaire est un israelien... Lire les articles concernant Tunda.

    La nouvelle de lenlevement de Tunda quon presentait, hier, a New Delhi, comme arrete par les services secrets indiens, Research and analyses Wing, a Mombassa, jette un gros pave dans la mare... Les barbouzes indiens sont couverts de ridicule et semblent les bouffons de la CIA et du Mossad.

    Info plus serieuse.

    Aujourdhui, a Srinagar, les cachemiris, tous ensemble, ont decide dorganiser une journee ville morte, en solidarite avec les peuples libanais et palestiniens.

    Soufi, Sunni, Shia, laics, tous ensemble contre le sionisme international

    La propagande sioniste et indienne dresse le parallele entre le Cachemire et la Palestine.
    Dun point de vue geographique, historique, culturel, cest faux !
    Mais les methodes employees par larmee indienne et Tsahal sont les memes. Tortures, humiliations, disparitions, etc. Au reste, les Border Security Forces, qui gardent la frontiere avec le Pakistan, vont faire des stages en Israel... Depuis deux ans, les indiens ont construit unmur de grillagea la maniere Israelienne, pour separer les cachemiris vivant au Pakistan de ceux qui vivent en Inde. Ils tententa la maniere israeliennede controler la circulation des gens et dinstaurer une sorte dapartheid. Selon Huriyat, lassemblee des cachemiri, la purification ethnique serait un concept etranger a la region ou les confessions et les cultures vivent melangees. Les attentats aveugles a lencontre des touristes indiens est pour couper le lien culturel, affectif, du Cachemire avec le reste de lInde, et seraient loeuvre des services speciaux. Ces attentats aveugles servent a empecher la construction dune economie durable, et forcent les cachemiris a dependre davantage de Delhi.

    A noter : une forte communaute Shia vit a Kargil...

    HIMALOVE