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Allaitement en public : 25% des moins de 35 ans se disent gênées

Publie le lundi 27 juillet 2009 par Open-Publishing
16 commentaires

Quelques jours avant la Semaine Mondiale de l4allaitement Maternel qui a lieu du 1er au 7 août 2009, l’Ifop publie une étude sur "Les femmes et la nudité".

L’étude a été menée du 24 au 28 avril 2009, auprès de 1000 femmes de plus de 18 ans, par l’Institut français d’opinion publique (Ifop) pour la marque Tena.

A une question portant sur "le caractère dérangeant de certaines situations de nudité" et notamment sur le fait de "voir une femme donner le sein à son bébé en public", 25% des moins de 35 ans se disent dérangées contrairement à 12% des plus de 35 ans.

Plus précisément, sont gênées par cette situation 26% des 18-24 ans ; 24% des 25-35 ans ; 17% des 35-49 ans ; 10% des 50-64 ans et 9% des 65 ans et plus.

Il est intéressant de constater que 22% des ces personnes, dérangées par l’allaitement en public, sont de profession libérale ou cadres supérieurs ; 21% artisans ou commerçants ; 17% des ouvriers et 16% des employées.

L’intégralité de l’étude est disponible sur www.ifop.com

http://www.magicmaman.com/,allaitem...

Messages

  • Plastiquement, c’est beau. Le bébé a plus de défenses immunitaires car le lait maternel contient des anticorps directement absorbables par le nourisson qui n’en fabrique pas encore assez. Celui-ci attrape moins de maladies.

    • Oui ok "plastiquement c’est beau"....(et encore faut il creuser pourquoi NOUS trouvons cela "plastiquement beau"...à mon avis c’est pas mal culturel...)

      Mais t’es pas obligée de montrer tes seins en public pour que l’allaitement maternel ait les mêmes vertus pour l’enfant, tu sais !!!!

      LOL.

      Plus sérieusement, y’a deux tabous qui se téléscopent là.

      Ne pas sombrer dans l’extrêmisme "tu DOIS TOUJOURS allaiter en public" ou le contraire " allaiter en public c’est mal".

      Globalement, sans être une fan de la Leche League (car c’est un peu extrême parfois mais c’est quand même une assoce qui fait un travail remarquable pour l’allaitement) je suis bien d’accord avec elles/eux, pour dire que c’est un sujet politique à maints égards et qu’il est hélas très négligé en France.

      Cette assoce parle depuis longtemps de l’allaitement en public.

      Elle dit par exemple :

      "Un autre obstacle culturel vient d’un croisement entre la pudeur de beaucoup de femmes et l’érotisation actuelle des seins (4).

      Le sein étant devenu en quelque sorte le "produit d’appel" du minitel rose, beaucoup de femmes imaginent mal de le "sortir" en public pour nourrir leur enfant.

      Les femmes n’imaginant pas pouvoir allaiter en-dehors de chez elles, elles se voient "cloîtrées" avec leur bébé tant que dure l’allaitement, ce qui les incite à y mettre fin rapidement."

      Voir ici Leche League France

      Ce n’est pas faux.

      Je m’explique.

      Il y a des situations où ça gêne d’allaiter en public...

      Pour des tas de raisons. Et puis , ça dépend du vécu, de l’éducation de la femme.

      D’abord, il y’a bcp d’yeux libidineux/ses.

      Ça, il faut vraiment être aveugle pour pas s’en rendre compte.

      Je dirais même qu’il y a un paquet de gens (hommes ET femmes) qui fantasment à mort sur ce type de figure genre "vierge à l’enfant". Ils prétendent regarder l’enfant téter mais on voit bien à certains regards qu’il n’est rien....

      N’importe quelle femme qui a allaité (donc forcément au moins une fois en public !) le sait bien...

      Ensuite, d’un strict point de vue "intellectuel", je ne vois pas pourquoi une femme qui montre un peu trop ses formes serait , selon la majorité d’entre nous, "une salope" (par exemple), mais, oh miracle et divinité !, si elle le fait en allaitant, alors là, pas de pb, "c’est beau, c’est bien, c’est pur , c’est naturel, c’est maaaaaaaagnifique".

      Ça sent quand même le truc de faux cul. La même femme se baladera en mini jupe quelques mois plus tard et souvent, les mêmes qui l’incitaient à "donner la gou-goutte" en public , lui reprocheront sa tenue ("pour une mère de famille en plus !!")

      Allons plus loin même, j’ai trouvé ça insupportable qu’on critique (parfois vertement) les femmes qui ne veulent pas allaiter en public "comme si de ne rien n’était".

      Bon, évidemment, si tu dois nourrir ton enfant et que t’as pas d’autre choix que de le faire en public, évidemment tu vas pas le laisser mourir de faim....

      Mais que n’ai je entendu, personnellement, en cas d’expression d’un désir de s’isoler, dans le genre : "Ahlalala, mais ne fais pas tant de manières" ou alors "Ecoute c’est pas la première fois qu’on verra une femme allaiter ni la dernière", "Tu n’es pas si exceptionnelle que tu ne puisses le faire en public comme tout le monde", ou encore "Aaah moi, pendant la guerre j’ai allaité tous mes enfants, et bien ma petite, on était bien obligées de le faire en public souvent vu nos conditions de vie"...

      Et quoi ?

      Si je n’ai pas envie de me faire mater les nénés par qui que ce soit pendant que j’allaite mon enfant, j’ai le droit quand même non ?

      Et si j’ai pas envie qu’on m’autorise à le faire uniquement parce que certains y voient une reproduction de type mariale, j’ai le droit aussi non ?

      Si je préfère me mettre à l’abri des regards pour le faire, j’ai le droit non ?

      Et puis la barbe aussi de se faire faire la leçon (ça loupe quasiment jamais) par les plus "expérimentées" genre " Aaah bon, tu fais comme ça toi ?" "Ohlalala, tu sais tu ne le laisses pas assez longtemps au sein là..." etc

      Je ne suis pas nécessairement une "mère honteuse" si je répugne à allaiter "en public" !

      Bref, c’est une question de choix, peut-on résumer, mais ce choix doit pouvoir être fait LIBREMENT de part et d’autre, et en prenant compte tant le bien de l’enfant que celui de la mère.

      Après tout, "je" suis peut être aussi (ENCORE !) une FEMME , soucieuse de sa pudeur, de son intimité, non ? (Et justement, comme le dit la Leche League, le fond du problème réside bien là , en partie, dans la sur-érotisation du sein, peut être ?)

      Ce qui me semble sous-jacent dans ce débat qui n’a l’air de rien, c’est peut être aussi : la volonté de plus en plus de femmes de ne pas se laisser RÉDUIRE à la fonction maternelle, et surtout de façon, en plus, totalement hypocrite ; d’avoir le DROIT de choisir VRAIMENT.

      "MON CORPS EST A MOI", mère ou pas mère. J’en fais ce que je veux.( Y compris NE PAS ALLAITER si je veux). On n’est pas des chiennes. Mince à la fin.

      NB : Ça fait d’autant plus rigoler ces injonctions à "moins de pudeur" (ou au contraire, à " plus de pudeur"), de certains que l’allaitement est un sujet totalement sous estimé, négligé, ici, en France.

      C’est un peu "Démerden Sie sich" quand tu accouches pour la première fois si tu n’as pas la chance d’avoir une mère, une soeur ou une amie, sans chichie, sans tabou NI violence,avec qui tu t’entends bien et qui a allaité.

      Sous entendu "Toutes les femmes au monde savent comment allaiter" - (si pas toi, alors tu es conne....CQFD) - c à d que, en général, on te pousse à allaiter dans les mater publiques - pour que souvent le personnel de garde soit plus peinard ( je ne lui jette pas la pierre il est en sous effectif). Mais ensuite et très très rapidement ,tu es SEULE.

      Or, avec le temps et l’expérience, on se rend compte que pas une femme n’allaite exactement de la même manière, pas un enfant ne prend le sein de la même façon, il y a des choses à savoir ,des "trucs" à prendre, pour que ça se passe bien pour tout le monde et dans ce registre, le service public des maternités est très souvent en dessous de tout (question culturelle et matérielle je pense).

      Ce qui conduit beaucoup de jeunes mamans à abandonner directement l’idée de l’allaitement et franchement, je pense que c’est dommage, car oui, par contre, c’est sans doute bien mieux pour la santé de l’enfant et le lien maternel.

      Là dessus on est hyper en retard sur certains pays nordiques, mais ça ,ça ne change pas...

      Pour clore le débat, voici la seule disposition du code du travail qui nous concerne mesdames les allaitantes !

      Article L1225-30

      Pendant une année à compter du jour de la naissance, la salariée allaitant son enfant dispose à cet effet d’une heure par jour durant les heures de travail.

      Quand on sait que dans 80 % la crèche est à Tatatouine (puisque on fonctionne en crèche près du domicile et non près du lieu de travail...) et bien forcément on laisse tomber rapidement - et donc, place au sevrage à 3 mois maximum de toutes façons, dans la grande majorité des cas...

      Faut vraiment être timbré (oui oui !) pour penser qu’on peut allaiter correctement en 20 minutes, super stressée à l’idée de reprendre le boulot, de se faire 1 AR dans u métro bondé pour arriver à la crèche ou de se taper les embouteillages etc... Le minimum légal de pause pour allaitement, ça devrait être 1h 30.


      Voici un bulletin de la Leche League sur l’allaitement en public donc, pour info :

      AA 51 : Allaiter en public

      Ce dossier a été publié dans Allaiter Aujourd’hui n°51, LLL France 2002

      Allaiter face au regard des autres

      Françoise Coudray est mère de trois garçons, dont des jumeaux de 4 ans 1/2. Elle a créé l’association Allaitement des jumeaux et plus (ADJ+) et anime depuis deux ans dans le Gard des ateliers sur l’allaitement en public.

      Les réflexions qui suivent sont issues à la fois du travail de ces ateliers et de son expérience personnelle de mère allaitante.

      Allaiter en public, c’est allaiter face au regard des autres. C’est le partage, désiré ou involontaire, d’un moment d’intimité, d’un geste socialement devenu rare.

      Dans une société qui a opté généralement pour le biberon de lait artificiel, allaiter en public, c’est assumer un geste pouvant être vu comme "désuet", "dépassé", devant l’incrédulité médicale, familiale, environnementale. Et quand je dis "incrédulité", je pourrais ajouter aussi critique, envie, jalousie.

      Allaiter en public, c’est aussi assumer un corps que la société réduit à la seule érotique.

      Le sein tronqué

      Une société ne devrait jamais réduire une partie du corps humain (les seins) à la moitié de ce qu’elle est : le sein nourricier, le sein splendeur esthétique, le sein lieu de délices et de caresses amoureuses, est réduit au sein esthétique, jeune, pointant allègrement vers le haut, réservé au contact charnel du compagnon. Qu’est devenu l’échange corps à corps mère/enfant ? Et où est donc la place de l’enfant d’ailleurs ? Et en corollaire, quels adultes formons-nous, si nous n’apprenons pas leur corps aux bébés ?

      Ce sein tronqué est entré si fortement dans nos mentalités qu’un sein ne semble plus avoir sa place dans une bouche de bébé. Ce sein tronqué transforme l’homme le plus honnête forcément en voyeur, et la mère forcément en exhibitionniste.

      Cette image ancrée en nous va jouer dans notre décision de donner le sein ou non. Quand on a caché, anesthésié, notre corps d’enfant, parfois à outrance, il peut être difficile, quand nous devenons mère à notre tour, d’envisager de découvrir une aréole devant notre propre enfant. Quand on n’a pas reçu ce contact lacté ou pas de contact charnel du tout étant petite enfant, il peut être difficile de donner un peu de notre corps à notre propre enfant (à ce propos, je me voudrais néanmoins rassurante : je n’ai pas été allaitée, et j’ai bien nourri mes jumeaux puis leur petit frère ; l’allaitement pour moi était naturel, j’étais fière de ce lait qui jaillissait de mes seins, et avec quelle puissance, pour nourrir mes enfants).

      A la maternité

      Après avoir éventuellement réglé la question de notre regard face à nos seins, c’est ce sein tronqué en "eux" (les "autres") qu’il va falloir combattre.

      La première tétée en salle de naissance dépend énormément du personnel, de sa disponibilité, de ses connaissances, de son vécu vis-à-vis de l’allaitement. Ce premier rendez-vous devient parfois première épreuve de force, en tout cas c’est notre première expérience en public.

      La première tétée devrait être un moment d’amour partagé discrètement mais avec complicité : aider à la mise au sein si l’aide est nécessaire, mais lui conserver son caractère d’intimité, parler doucement, pas de gestes brusques.

      Malheureusement, la pratique générale de prendre l’enfant pour lui donner des soins (qui pourraient attendre) nous coupe de l’atmosphère toute hormonale, toute instinctive, qui entoure la naissance. Alors que nous avons en nous, en notre cerveau ancestral, la connaissance pour mettre nous-même notre enfant au sein, nous nous retrouvons à demander de l’aide, nous plaçant un peu en position d’infériorité, en débutante, en quémandeuse.

      Cette première épreuve n’est néanmoins pas l’épreuve du feu. Le pire (aussi bien dans mon vécu que dans le vécu d’amies de lait, et les appréhensions de futures amies de lait), ce sont les tétées en chambre.

      Si l’on parvient assez aisément à allaiter devant les sages-femmes, puéricultrices, infirmières (elles appartiennent au corps de la santé, notre affectif n’est donc pas touché), que dire dès le début des visites. Entre le frère, le père, l’oncle, le cousin, l’ami, dont on ne sait trop s’ils vont nous regarder avec des yeux d’enfants (de vieux enfants, certes) ou avec des yeux d’hommes, voire d’amants potentiels. et surtout, entre la mère, la soeur, la cousine, la copine., ce ne sont plus nos mises au sein qui sont là, ce sont les leurs, ou les "non-leurs" si je peux me permettre ce néologisme. Ce sont leurs expériences, leurs vécus, leurs pensées, qui vont nous regarder, nous juger.

      Allaiter devant elles, ce sera faire quelque chose qu’elles n’auront peut-être pas réalisé. Pas toujours facile d’assumer une mise au sein devant une ardente du lait en poudre. Surtout que pour les premières mises au sein, on se sent pataude : on parvient déjà difficilement à manipuler l’enfant, alors que dire de le mettre au sein (et de la manipulation du vêtement donc !) ?

      Allaiter devant elles, ce sera s’entendre dire : « Mais est-ce que tu as assez de lait ? A ta place je donnerais de l’eau dans un biberon. » ou : « Oh, tu as des crevasses ? Ça fait mal, tu devrais arrêter, inutile de te donner plus de mal. »

      Allaiter devant elles, c’est voir ses capacités de jeune mère jugées. Au lieu de réjouissances, de joies, de chants, allaiter devant elles sera toujours voir son intimité violée par le vécu des autres au féminin.

      C’est aussi parfois partager sa chambre avec une convaincue du lait artificiel, et vivre le contraste entre nos mises au sein fréquentes, nos positions maladroites, nos seins gonflés de ce réseau veineux qui va contribuer à la lactation, et "sa" tranquillité temporaire (enfant en nurserie la nuit, remplacement lors des repas).
      (...)

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      Mise à jour le Mercredi, 10 Juin 2009 13:40
      http://www.lllfrance.org/Allaiter-Aujourd-hui/AA-51-Allaiter-en-public.html

  • Certains ne manqueront pas d’interpréter ce sondage en disant que les vieux sont des libidineux qui aiment voir en public les jeunes seins qu’ils ne voient plus en privé.

    Sérieux : c’est plus grave.

    Un livre scolaire en témoigne. Au début des années 80, un manuel d’allemand de 3ème intitulé "Hallo Freunde 4", l’un des plus utilisés de son époque, illustrait un texte se passant au bord d’un des lacs de Berlin par une image de plage qui laissait deviner des filles se bronzant "oben ohne", c.a.d. sans le haut du maillot de bain. Et les élèves le remarquaient à peine tellement c’était normal.

    Imagine-t-on une telle image dans une classe de 3ème aujourd’hui ? Evidemment pas ! Certains élèves s’exciteraient dessus jusqu’à rendre le chahut incontrôlable, et il ne manquerait pas de familles bigotes pour en faire un scandale promptement relayé par les médias.

    Notre régime de restauration n’est pas seulement rétrograde sur le plan économique et social. Il l’est aussi sur le plan des mœurs. Les religions sont revenues en force en même temps que les reprivatisations d’entreprises. C’est le lien que je fais volontiers quand j’appelle le drapeau de l’UE la « couronne mariale de la confédération esclavagiste ».

    Ceux-là même qui sont prêts à vendre leur fille de 15 ans à un « bon parti » de 50 balais voudraient interdire aux jolies femmes de se montrer. C’est normal, puisqu’ils les considèrent comme leur propriété. Mais le plus fort, c’est qu’ils osent se réclamer de la « dignité de la femme ».

    Et des organisations soi-disant féministes emboîtent le pas.

    L’échelle des âges du sondage montre bien cette évolution désastreuse de la liberté des mœurs. Dans les années 60, lorsque apparut la mini-jupe, il y eut bien quelques grenouilles de bénitier pour gueuler, mais je me souviens que les vieux de l’époque ont surtout rigolé en disant que ça ne durerait pas. Mais ils n’ont rien dit quand ils ont vu que ça durait.

    Faut dire qu’en ce temps-là, qui n’était pas le bon vieux temps mais qui avait l’avantage d’être beaucoup moins évangélique que le nôtre, les cathos viraient mécréants (j’en suis le produit) au point que l’église se sentait obligée de faire le concile « Vatican 2 », et les arabes qui construisaient nos routes et nos voitures préféraient souvent prendre le pastis avec leurs collègues gaulois plutôt que se taper la tête par terre. La vie était déjà dure aux pauvres, mais on avait l’espoir.

    Certaines de mes camarades de classe qui portaient la mini-jupe sans se faire réprimander et qui sont devenues profs, je pense que de nos jours, à la veille de leur retraite, si une élève arrive court vêtue, elles la revoient se rhabiller. C’est ce qui s’appelle avoir la mémoire qui flanche.

    Mais les réactions les plus indignées devant certaines tenue légères viennent de profs plus jeunes, ceux qui, depuis les années 90, ont été formés sous le régime de restauration et le règne des pisse-froid.

    Et le sondage le montre : plus on est jeune, plus on a vécu dans le système réac tous azimuts actuel, et plus on est gêné de voir de la nudité. C’est triste ! D’autant plus triste la mentalité qui va avec chez les plus cons : si une fille affiche sa joie de vivre et son plaisir d’être jeune et jolie, c’est forcément une pute qui cherche à se faire violer. Machisme et bigoterie ont toujours fait bon ménage.

    Le B-A BA du sens de l’esthétique me recommande de me couvrir de plus en plus, moi dont le seul exploit est de me décrépir alors que je n’ai jamais été vraiment crépi.

    Mais vous, les jeunes, que vous en soyez déjà à élever vos gosses ou encore à chercher avec qui les faire, profitez-en ! Dites merde aux tonsurés et aux barbus et montrez-vous !

    Comme le dit le premier commentaire, une mère qui allaite, c’est beau.

    Comme sont beaux des amoureux, et soyons pas jaloux : ils le sont encore plus s’ils sont jeunes.

    La seule limitation à l’exposition d’un corps devrait être le risque de mélanome. En ces temps de baignade, faites-y gaffe quand même.

    NB : le deuxième commentaire a été publié pendant que j’écrivais ma prose, et je le trouve vraiment intéressant, dans un tout autre registre que le mien. On y sent tout le long le propos d’une qui sait de quoi elle cause !

    • Ma foi, dans les années 70/80 on se baladait tous à poil, au bord de mer, dans le Midi. Ca pourrait s’expliquer car il y fait plus chaud que sur la Baltique.

      Mais comme je l’ai lu plus haut on le faisait aussi en Allemagne.

      Certains diront que c’était la lubricité masculine qui menait la danse, mais je signale que les mecs on était à poil aussi, et qu’on ne s’est jamais senti transformés en marchandise sexuelle pour ça.

      Je pense plutôt qu’il y a une arrivée massive de la pudibonderie WASP Anglo-saxonne par le biais des Maîtres penseurs de la "Propaganda staffel" d’outre atlantique. Doublée d’une attitude "Chiennes de Garde" dont les motivations ne me sont pas très claires.

      A l’époque les femmes qui allaitaient étaient assez rare car la mode était au biberon, (Plus moderne attitude pour certaines). y avait rien à mater. On voyait ceux des copines et des voisines toute la journée et on n’y pensait même pas.

      Cette maladie qu’ont les gens, et nos enfants aussi, de se retrancher dans une pudibonderie digne du moyen-âge pour mon compte je le met au niveau d’une régression voulue de la Société.

      Pendant ce temps Berlusconi se paye des escort-girls à peine pubères, sans que ça en bouge une aux donneurs de leçons de pudibonderie.

      Misère !!!

      G.L.

    • Certains diront que c’était la lubricité masculine qui menait la danse, mais je signale que les mecs on était à poil aussi, et qu’on ne s’est jamais senti transformés en marchandise sexuelle pour ça.

      hi hi hi... "dommage" penseront certains que je connais :-)
      blague à part tu crois pas que c’est normal que l’homme (le mâle) dominant par "essence" ne se sente que rarement une "marchandise sexuelle" ? Parce que c’est quand même vous qui dominez en gros, culturellement, physiquement etc...

      Je te donne pas 48 heures pour te sentir transformé en marchandise sexuelle ton tour dans des conditions adéquates - c à d par exemple lâché au milieu d’une île où seules vivent des femmes....Ça va t’amuser une fois deux fois trois fois....ça risque de rapidement te saouler si tu dois rester là et vivre selon les codes imposés par ces amazones (dont certaines seraient peut être même lubriques !!! va savoir ...)

      Je pense plutôt qu’il y a une arrivée massive de la pudibonderie WASP Anglo-saxonne par le biais des Maîtres penseurs de la "Propaganda staffel" d’outre atlantique. Doublée d’une attitude "Chiennes de Garde" dont les motivations ne me sont pas très claires.

      Oui bien sûr ça c’est possible aussi. Moi je crois surtout qu’il y a de plus en plus d’hommes mal élevés, ou stupides, ou qu’ils ont la possibilité de s’exprimer davantage car ils sont moins réprimés, y compris par leurs semblables.

      Les hommes ont quasiment déserté les luttes dites féministes par exemple alors qu’ils étaient plutôt nombreux à les soutenir dans les années 70.

      Et en plus c’est pas réservé aux "WASP" - ce qu’on voit de pays où l’islam est radical et religion d’Etat ne fait guère envie non plus. Ce qu’on voit chez les juifs orthodoxes non plus.

      A l’époque les femmes qui allaitaient étaient assez rare car la mode était au biberon, (Plus moderne attitude pour certaines). y avait rien à mater. On voyait ceux des copines et des voisines toute la journée et on n’y pensait même pas.

      Ben oui voilà on met le doigt sur une grosse contradiction marrante !!!

       allaiter, c’était "pas moderne" (et pourtant, quelle connerie cette propagande, ça a tous les avantages et en réalité c’est bien plus "moderne " - mieux que la gougoutte au nichon, va falloir le trouver - qualité de la bouffe impec’, température idéale, toujours prêt, pas de biberon à laver etc...alors bien sûr tu ne peux pas "déléguer" le nourrissage de ton enfant à un tiers - sauf si tu as tiré ton lait, ce qui est tout à fait possible - et tu es "obligée" de l’avoir avec toi ou pas loin - ma sœur et moi on appelait ça "l’annexe" ;-) tu parles d’une torture....rrhhhaaaa....quand tu viens d’accoucher, avoir ton petit 3 ou 4 ou 5 mois avec toi, ça ne me semble pas un truc démesurément pénible mais bon... paraît que c’est pas moderne...).

      Donc le biberon, la tétine au bisphénol, le lait en poudre, les profits de l’industrie alimentaire de Nestlé Blédina et cie, ça c’est moderne, de même que le cul et les nichons à l’air et les partouzes sur la plage, tout ça c’est la "libération de la femme", mais l’allaitement, la pudeur tout ça, c’est archaïque....

      Qui ça faisait VRAIMENT chier au juste cette situation ? peut être les hommes qui ne supportaient pas de devoir "perdre" momentanément leur compagne pour qu’elle se consacre à leur enfant ? Je ne sais pas....

      Cette maladie qu’ont les gens, et nos enfants aussi, de se retrancher dans une pudibonderie digne du moyen-âge pour mon compte je le met au niveau d’une régression voulue de la Société.

      Là je ne suis pas d’accord GL. Pourquoi appeler "pudibonderie digne du moyen âge" un désir de PUDEUR ?
      Je comprends pas qu’on essaie de plier des individus à une représentation du corps ( dans un sens ou dans l’autre) - je pense qu’on a toujours intérêt plutôt à pouvoir se battre tous ensemble pour que la femme (c’est principalement pour elle que la question se pose) puisse faire de son corps ce qu’elle veut en connaissance de cause...

      Allaiter en public ou pouvoir se mettre quelque part, montrer ses seins sur la plage ou pas, se garder les aisselles poilues ou pas, baiser toute seule à 2 à 4 à 10...ou pas...se mettre un grillage sur la tête ou se ballader le crâne rasé etc...

      Pendant ce temps Berlusconi se paye des escort-girls à peine pubères, sans que ça en bouge une aux donneurs de leçons de pudibonderie.

      Si si moi ça m’en fait bouger plus qu’une. De même que les petites mannequines anorexiques dans ces cochonneries de magazines dits féminins.Et tellement d’autres choses !

      LL

      Ps : En plus des seins à l’air, les Allemandes ont souvent été de grandes fan du mollet de randonneur bien poilu, dans les années 70/80...Perso je ne suis pas fan non plus au risque de choquer les adpetes du "tout naturel" ;-)

  • Bonjour,

    J’ai moi meme 26 ans et je déplore souvent cet amalgame "nudité=sexe", surtout concernant les femmes.
    Pour ma part je pense que je sépare les deux, et voir quelqu’un(e) plus ou moins nu(e) ne me semble pas choquant...quel que soit son age ou son physique...(Par contre cela m’a choqué de voir un jour les flics faire rhabiller qqn qui dormait tranquille -mais nu- dans un parc, et les réactions autour : "quand meme, il y a des enfants"...ca, ca me choque !!).
    Le corps humain me fascine, tout comme la Vie. Bref, c’est valable aussi pour une femme qui allaite.

    Par contre, alors que chez moi je porte tres rarement des vetements, j’ai vraiment du mal, moi meme, a me dénuder en public...et je ne parle pas forcement de nudité totale !
    Je n’arrive pas a faire abstraction des regards (et ô combien certains sont envahissants). Des regards "libidineux", des regards qui scannent et comparent aux corps artificiels qu’on voit un peu partout, des regards qui te laissent entendre que se mettre a poil, c’est pas normal !

    Il y a des exceptions : quand tout le monde autour s’en fout, meme si ils regardent.

    C’etait un avis d’une moins de 35 ans !

  • pour une fois, c’est un sujet intéressant et "bien"commenté !
    je vous quitte quand même, vue la rareté d’une telle ouverture dans vos colonnes.("ça s’en va et ça revient" ?)

    le "voile",la polygamie, les maiages précoces ça vous va ! ,mais pas l’homosexualité ,la bisexualité, l’athéisme ,(et même la nécessité de voter)..et bien d’autres "humanités", non...

    Ne pas être à la hauteur, ça ne peut s’arranger qu’en "se(vous) mettant à réfléchir",pas en cherchant à nuire !

    Ce que je vous écris ne servira probablement à rien..mais, Bon dieu,que ça fait du bien de l’exprimer.!..j’en ai VRAIMENT marre de vous laisser(c’est vrai que je n’y peux pas grand chose) gâcher les chances de PROGRES !

    • T’as pété un plomb non ? Faut prendre ses gouttes là.....

      Tu nous "quittes" et après tu vas dire partout que c’est BC qui te "censure"... le tout après avoir en général copieusement insulté BC, alors , bon, tu crois pas qu’on commence à en avoir un peu ras le bol de ce genre de manège ?

    • pff on s’en branle de la courvoisier, toujours aussi secouée, avec ou sans ses gouttes !

      elle se casse ?

      TANT MIEUX !

    • courvoisier,

      Pour moi ça n’évoque qu’on Cognac pas très fameux.

      Mais comme les seins à l’air c’est simplement une question de goût personnel.

      Non ???

      Bon mais à part ça, quoiqu’en dise La Louve, avec (ses) raisons très légitimes, la normalité de la nudité c’est une question d’éducation.

      Et je signale aussi que même si j’ai été, et suis toujours, un adepte du poilisme, de plus en plus difficile à pratiquer sans s’enfermer dans des ghettos douteux, pour mon compte ça n’a jamais rien eu à voir avec le style partouze sur la plage.

      Quand à vivre dans une île avec 20 ou 30 amazones, bien que ça me rappelle la chanson rock "Sixty girls", à 63 ans je me contenterai d’une ou deux. Après vu mon état général mes chances de survie risquent de diminuer rapidement. LOL.

      Et en plus je ne suis pas sûr que ça convienne à mon épouse. Re LOL.

      G.L.

    • Sacré G.L.

      Au moins tu m’as bien fait rire... et je suis d’accord que c’est une question d’éducation le "poilisme", en grande partie - mais pas seulement.

      Et surtout ce que je voulais dire c’est que c’est pas en "déballant le matos" du matin au soir qu’on combat le mieux le tabou de la nudité, qu’on a le meilleur rapport au corps... etc....

      La preuve justement les 68ards qui ont donné lieu à une société finalement au moins aussi réac (même si différemment) que celle qu’ils disaient combattre.

      Je suis assez adepte de la théorie qui veut que c’est parfois en couvrant qu’on dévoile le mieux... :-)

      LL

  • Par rapport à l’allaitement et ce que ça renvoie aux gens, je serai curieux de ce que donnerait un sondage répondant à la question "Êtes-vous gêné par les allaitements longs ?"

    Petit rappel : l’OMS recommande l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois et l’allaitement partiel jusqu’à 2 ans.

  • Ok je l’avoue... J’ai pris le sein de la mère de mes enfants avant qu’ils ne le prennent pendant plus d’un an et depuis... je récidive !!! Pour le reste l’allaitement c’est vraiment le top et l’établissement de liens insoupçonnables... n’en déplaise aux tartuffes de "tous poils" !!! Mais bon encore un truc de cathos... Ils sont jaloux ou quoi les "duquesnoy" ??? Enfin s’il y en a que ça "gêne" ils n’ont qu’à "zapper" comme à la télé ???!!!