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Après ce petit demi-Octobre rouge très sympa ? (zaz)

Publie le dimanche 31 octobre 2010 par Open-Publishing
5 commentaires

Pièces et main d’oeuvre : Où est-ce qu’on en est après ce petit demi-Octobre rouge très sympa ? (zaz)

Avertissement

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans le traitement des questions politiques.

YouTube - tango Buenos Aires

http://www.youtube.com/watch?v=Gk6t...

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Retraite : Pièces et main d’oeuvre

Bien sûr, l’âge de départ plus tardif à la retraite, surtout à taux plein , l’allongement conséquemment du temps de travail et de cotisation, vont permettre de rééquilibrer un peu les comptes sur votre dos (mais sur le dos rond de qui pensiez-vous avant même de commencer qu’ils allaient mettre la fracture définitive ?

A côté de ça, ce qui est facheux avec le vieillissement relatif de la population des travailleurs dynamisés, et des pas travailleurs inactifs qui ont perdu jusqu’à l’habitude de marcher avec les pieds, c’est que les charges de santé en même temps augmenteront.

Un vioque qui à 60 berges a toutes ses dents, à 78 il n’en a plus (A supposer que tes dents tu les perdes pas au boulot, tu perds sans doute bien d’autres choses).

Arithmétique dentaire donc (rappel) : Implants dentaires, compter aujourd’hui 2400 € par rate, multipliez par 32 = 76 800 €

Qu’il faille changer encore d’autres pièces de la machine (yeux, tympans, foie alcoolique et vessie natatoire,... je te dis pas la charge finale pour la sécu.

Pendant ce temps, ça pense, ça clogite à l’UMP !

L’ingéniosité de Clopé est à cet égard du vrai poème chanté ! Une belle avancée certes pour l’UMP naturellement rétro et varicée : Comme vous le savez déjà, Clopé veut remettre en vigueur l’examen d’entrée en sixième.

On sent que la France repart vers les beaux concours d’orthographe ! Bref, Pivot-Clopé, l’identité nationale !

Allons-nous être sauvés finalement par un inattendu complot de droite ?

Dans toutes les tea parties UMP, d’après les enregistrements secrets et illicites, on entend communément : "A présent qu’on a gagné sur les retraites, qu’est-ce qu’on fait de Mickey Mouse ?"

Deux choses coûtent la peau du cul en France, les députés et les dentistes.

Mais les plus menteurs ne sont plus du tout, c’est certain, les arracheurs de dents.

NB : Au fait, concernant le salaire des députés, on pense maintenant qu’il est acquis dans vos esprits qu’à leur indemmnité de base vous n’oubliez plus d’ajouter leur "indemnité représentative de frais de mandat" .

Sans pinailler de trop sur les détails (le brut, le net, etc.) ça mène quand même pour cette année 2010 dans les :
5287,31 € nets pour la première + 6412 € bruts pour la seconde, soit tout bonnement dans les 12 000 € par mois (plus de 13 000, avec encore d’autres miettes qu’on n’a pas pris la peine de compter.

Merde alors ! ça change cette fois un peu la vie : On veut dire comparé aux futiles péquins, que vous et nous, nous sommes.

Abstract final

Notre abstract vient donc cette fois-ci pour finir. On va le faire short autant que possible, pour vous faire plaisir !

 "Thèse" : Les Français ont la chance de vivre dans un pays plus heureux que celui de leurs grands parents ou arrière-grands parents qui bouffaient de la soupe au choux en permanence et crevaient le plus commodément vers 58 ans.

Outre la bagnole, le frigo, la TNT, etc. dont on ne parle même plus, ils ont des smartphones et des tas de e-trucs sympas sur leur PC, des appareils photos numériques aussi.

 "Antithèse" : Incidemment avec la crise, on s’aperçoit que les traditions hexagonales les plus émouvantes sont respectées : la France est une société de classes.

Les instances chargées de maintenir la société de classe derrière les poncifs habituels de la méritocratie et du talent sont : les journaux (merci au supplément récent du monde sur l’ENA, marci à l’émerveillement constant pour les Grandes Ecoles et l’IEP), les médias (merci à BFM pour ses sweet songs sur l’entreprenariat), merci à nos élus de bien représenter ceux "qui ont", de préférence aux caves "qui n’ont pas".

Nous remercions également les intellos labellisés-télé, nous remercions encore avec affection nos pauvres chers débiles profs d’économie agrégés des universités.

 "Foutaise" : Après Octobre rouge qui a fait ce qu’il a pu, somme toute assez peu ! mais que vouliez-vous qu’il fît, les vacances de la Toussaint tombent à pioche, ou à pic. Sur la route des vacances, les chanteurs de l’UMP devraient nous donner des gospels beaux et tristes, nous chanter en anglais l’émouvant "Amazing Grace".

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien. Avec la participation active des Nosotros Incontrolados.

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

 http://ocsena.ouvaton.org

Messages

  • Tous ensemble, tous ensemble, ouais !

    Oui, c’est un bon point de départ, mais surtout si en plus t’as trempé tes ongles et tes dents dans le curare !

  • La preuve que la lutte des classes existe plus que jamais dans notre pays,

    C’est que la tenue d’horreur qui vient de se vendre le mieux dans tous les beaux quartiers pour halloween a été celle de permanent de la CGT.

  • "République, démocratie, populus et populo"

    "Evidemment la République n’est pas la Démocratie c’est une évidence qui rentre lentement dans les esprits."

     Pas la démocratie : On n’a jamais vu dans les pays civilisés, le Peuple (populus : les citoyens) être un tant soit peu ou véritablement au pouvoir. Le populus global vote, mais il n’est pas assez doué pour diriger. Tous les gens de talent te l’expliqueront sans la moindre difficulté : Les gens doués d’abord ont fait des écuries. Il y a deux sortes d’écuries : les Grandes Ecoles et les Partis c’est vachement difficile. Pour conclure : Le vote n’est donc pas la démocratie. Il y a maintenant en outre une double grosse écurie coiffante, elle s’appelle Sciences Po.

     Pas la république non plus. La république en vérité n’est pas elle-même la république. Elle n’est nullement la propriété de tous ou du peuple, comme on te l’a dit quand tu étais petit. La république a en réalité 3 types de propriétaires particuliers : les élus, les fonctionnaires de haut niveau, et en 3e position les pique-assiettes-parasites mais de classe qui sont les journalistes des médias (Eux ils grappillent. C’est un vieux droit de glanage).

     L’économie : Le reste du pays qui n’est ni le pouvoir politique précité ni la propriété républicaine, appartient incontestablement à des propriétaires privés, on l’appelle en gros l’économie. Les proprios de l’économie sont les classes possédantes (bourgeois, capitalistes, actionnaires, etc.)

     Ne font pas du tout partie de ces proprios ordinaires et normaux qui ont des titres notariaux de propriété, cette partie du peuple qui est appelée généralement le populo. Quelquefois le prolétariat, quelquefois les minables. Le populo n’a en principe pas grand chose à lui (une bagnole éventuellement pourrie et une bicoque de guingois.) Avant il avait les retraites, il les a plus.

    Donc pour se résumer nous ne sommes pas dans des démocraties (ni populaires ni mêmes stricto sensu "libérales" selon le mot marrant qu’ils emploient). Nous ne sommes pas non plus dans des républiques au sens fort. En réalité depuis toujours nous sommes dans des monarchies-oligarchiques plus ou moins malléables et sympas, mais bon faut pas le dire, et faut pas même le chuchoter.

  • Une solution contre les excès impitoyables de la lutte des classes

    A Rome, la justice protégeait tout le peuple (populus) y compris les patriciens.

    Les tribuns de la plèbe (petit peuple) protégeaient la plèbe contre les patriciens, et contre le justice elle-même.

  • "Les poivrons farcis sont trop chers... le client saccage l’épicerie" (Le Post - ‎Il y a 3 heures)

    "Samedi, ce client d’une épicerie fine dans le centre d’Avignon, dans le Vaucluse, a choisi cinq poivrons farcis. Quand il a découvert, en passant à la caisse, que les poivrons coûtaient 12 euros, il a demandé le remboursement de son achat. ... "

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    Ca ne nous étonne pas du tout. En vérité, Nous avons quelques raisons de penser que vu l’extrême insupportation des Français vis à vis de tous ceux qui traitent (de haut) avec eux, l’état normal devrait être à la croissance exponentielle de la tête au carré.

    Si les gens se laissaient aller, ils demanderaient un jour sur trois le remboursement de leurs journaux, un jour sur deux le remboursement de leur télé, et chaque jour ils seraient tentés de lapider un député.

    Nous sommes convaincus que, au fond, casser la gueule aux simples agents du métro, aux chauffeurs de bus, aux gars de l’ EDF, Orange, SNCF, AIR FRANCE, serait dans le principe assez normal si certains qui le font ne paraissaient pas aussi injustifiés de le faire. Nous pensons que l’attitude brutale, peu rationnelle de la caillera, aide beaucoup les braves gens à rester a contrario raisonnable. (Je vous fais remarquer que sous la révolution, où on était plus énervés on a cogné sur tout : la reine, les putes, même sur les malheureuses bonnes soeurs.)

    Désormais nous voilà très calmes, on ne pend plus personne à la lanterne.

    Alors que déjà on aurait dû liquider nos profs d’économie qui tiennent l’université, les examinateurs de l’ENA qui sont proprement des cinglés.

    Et on ne parle pas de Sciences Po ! la Saint Barthé aurait dû depuis longtemps passer par là.