BONNE HUMEUR A LA RUE DE LAPPE, CAUCHEMAR EN CUISINE

BONNE HUMEUR A LA RUE DE LAPPE, CAUCHEMAR EN CUISINE

Mac Do, Quick, Pizza Hut, des monstres de la
restauration rapide des géants de la précarité, de
grandes multinationales froides et sans âmes, à de
nombreuses reprises des employés se sont levés contre
les emplois kleenex le mépris de la direction, les
conditions d’hygiène et de travail insupportables pour
un salaire de misère, la répression en retour y fut
très dure.licenciement, accusation de fautes.

Mais il n’y a pas que les grandes multinationales ou
la restauration rapide qui ont le monopole de
l’exploitation et de l’inhumanité

Nos vaillants ministres du travail nous l’on assez
dit, "il y a du travail en France" la restauration
manque de bras...
Oui mais à quel prix, pour des salaires proches du
SMIC, qui n’augmentent pas alors que les restaurateurs
ont obtenu de belles subventions de la part du
gouvernement et que se discute actuellement la
réduction de la TVA, avec des horaires qui peuvent
aller jusqu’à 14 Heures en une journée a rester debout
dans la fournaise des cuisines ou courir pour assurer
le service !!! Mais il est trop courant que ces
heures supplémentaires ne sont jamais comptabilisées
donc non payées.

En outre la flexibilité est de mise et il n’est pas
rare de se retrouver à effectuer plusieurs tâches en
même temps et cela en opposition avec les termes de la
convention collective ou du contrat de travail,
censure des représentations du personnel.

De plus dans ces petites entreprises règne le
mandarinat, la dictature du patron : les patrons ont
vite fait de se débarrasser des récalcitrants à sa
toute puissante volonté ou à ceux qui aurait des
velléités revendicatives ou qui n’acceptent pas
d’exécuter leurs ordres quand bien même il est
physiquement impossible de les exécuter.

C’est ce qui passe à la rue de Lappe si bien connue
des fétards parisiens, à l’Havanita café, la bonne
humeur est en façade mais le cauchemar est en cuisine
avec sont lot d’arbitraire, de pressions, de
licenciements voire démissions forcées pour ceux qui
résistent, les relations entre patrons et employés y
sont binaires : soit le mépris, soit la violence.

Mardi 31 Mai, à 16 Heures aura lieu l’entretien
préalable à licenciement de trois salariés à
l’Havanita Café 11-15 Rue de Lappe M° Bastille.
Leur faute ? N’avoir qu’un corps et deux bras pour
pouvoir exécuter toutes les tâches qui leurs sont
données.

Rendez vous le même jour pour un rassemblement de
soutien et dénoncer les conditions de travail dans la
restauration à 18 Heures devant l’Havanita Café.

NON AUX LICENCIEMENTS ET AUX DEMISSONS FORCEES
NON AUX PRESSIONS ET AUX HARCELEMENTS
PAIEMENT DES HEURES SUPPLEMENTAIRES
MISE EN PLACE D’INSTANCES DU PERSONNEL.
NON A LA DICTATURE DES PATRONS.PETITS OU GRANDS

Contact : 06 98 41 17 45/ 06 60 87 82 21 / 06 83 53 70
61
Email : lappelutte@no-log.org
Des salariés de la rue de Lappe en colère, soutenus
par des individus et le collectif de soutien aux
salariés en lutte (Faty Mayan, Arcade, Quick, Virgin,
Frog et autres) et .