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CHIK : Il y a urgence

Publie le samedi 19 août 2006 par Open-Publishing

DE divers quartiers nous parviennent des informations sur la présence persistante du “moustique-tigre”, vecteur du virus du chikungunya. Informations confirmées hier par “le JIR”, pour qui "des habitants s’inquiètent de voir l’aedes albopictus en plein hiver austral". Et notre confrère de s’interroger sur les moyens de se protéger : "cela sera-t-il suffisant pour éviter une nouvelle crise ?"
Les derniers chiffres sur les nouveaux malades disent clairement “non” et montrent que les moyens mis en œuvre jusqu’à présent par les pouvoirs publics pour éliminer les moustiques ne sont pas suffisants. Un article paru dans “le Point” justifie ces craintes. L’hebdomadaire parisien annonce que "l’aedes albopictus (...) menace d’envahir le monde" et qu’il "est devenu pour l’humanité l’ennemi à abattre".

“Le Point” rappelle que "la piqûre du moustique-tigre peut transmettre une trentaine de virus". Il ajoute que repéré pour la première fois en 1985 aux États-Unis, il a atteint le Brésil puis les Caraïbes et le Canada. "Aujourd’hui, il a conquis l’Afrique, l’Australie et même l’Europe".
Le journal conclut que le réchauffement climatique va faciliter cette conquête avec une extension du chikungunya, du paludisme, de la fièvre jaune. Et qu’il est donc "temps (...) de mettre vraiment le paquet afin de vaincre ces maladies".

C’est exactement ce que souhaitait la sénatrice Gélita Hoarau, avec d’autres élus et responsables associatifs, quand elle demandait de faire de la lutte contre le chikungunya à La Réunion "une cause nationale". Plusieurs mois après, on attend que les promesses du Premier ministre prenant en compte cette demande soient appliquées. Il y a urgence.

L. B.

Il y a urgence
Article paru dans Témoignages le samedi 19 août 2006