CHIRAC, SARKOZY, UMP ET UDF : FICHEZ LE CAMP !

Notre métier de journaliste est en crise profonde... Je trouve scandaleux ce manque de respect et ce mépris à l’égard de Gérard Filoche, invité puis écarté sur France 2, et d’autres, dont Marie-Georges Buffet, Jean-Luc Mélanchon et Olivier Besancenot, qui se sont vus couper la parole parce que Sarkozy ou Hollande avaient la "priorité" pour Mme Chabot... J’étais révolté devant mon poste. J’avais envie de voir et entendre ceux et celles que j’ai côtoyés, lus, sur les sites tel que Bellaciao. Ceux, les vrais humanistes, qui ont mené cette admirable campagne qui a abouti à la victoire sans appel du NON. Au lieu de cela, j’ai dû me farcir des tronches de l’UMP, du PS de l’UDF, venues nier la sanction cinglante du vote contre l’ultra-libéralisme et contre ce gouvernement destructeur de vies. Au passage, Lang a été pitoyable dans son entêtement.
Et que penser du bourrage de crâne, orchestré par les médias serviles tous confondus, sur Sarkozy que, dès hier soir "nous ?" étions soi-disant majoritairement (selon les sondeurs ???), c’est-à-dire 25% des gens de droite..., à vouloir comme "petit’ timonier de l’ultra-droite ultra-libérale ? C’est vraiment n’importe quoi ! Ce type est un agité dangereux pour le peuple, les droits sociaux et la liberté. Chirac, Sarkozy, l’UMP et les partis qui ont soutenu le gouvernement, n’ont plus aucune légitimité. Pas plus que l’UDF qui veut se poser miraculeusement en recours, alors que ce parti a soutenu ce gouvernement odieux, méprisant, qui, outre les dégâts profonds causés aux plus fragiles, a assassiné l’espoir et le moral de millions de Français. Tous dehors et sans attendre. C’est la volonté du peuple !

Moi-même, contraint à la "clandestinité" depuis des années pour conserver mon indépendance, je connais la "qualité" professionnelle de ces journaleux indignes, qui ne sont plus que de serviles communicants du pouvoir ultra-libéral. Tôt ou tard, il faudra bien faire le ménage dans cette profession qui, à mes yeux, n’en est plus une au sens déontologique du terme. Le lamentable comportement, hier soir, et malheureusement depuis des années, de ceux et celles qui sont pourtant censées être garants d’un minimum d’éthique journalistique, de surcroît sur une châine publique, en est la triste preuve !

N’en déplaise aux médias, soi-disant, dominants, il y a, heureusement, l’info libre sur Internet (que, par peur, ils faignent d’ignorer), et Internet a énormément pesé dans la campagne.

Verdi

http://vive.laliberte.chez.tiscali.fr