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COMMENT FABRIQUER UN MONSTRE. CESARE BATTISTI ET LES MÉDIAS ITALIENS

Publie le mercredi 17 mars 2004 par Open-Publishing
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En Italie, Valerio Evangelisti figure parmi les romanciers populaires les
plus doués.
Il est né à Bologne en 1952. Formation d’historien (sciences politiques). Il
a remporté le Prix Urania en 1994 avec l’unanimité des juges, pour sa première œuvre
de littérature Nicolas Eymerich. Evangelisti a écrit quatre romans, reposant
tous sur le personnage historique réel de Nicolas Eymerich, un dominicain, inquisiteur
général d’Aragon, qui a vécu entre 1320 et 1399. Grand Prix de l’Imaginaire 1998.
Prix Tour Eiffel 1999. Prix Italie 2000 pour la fiction radiophonique. Après
avoir dirigé pendant dix ans "Progetto Memoria – Revue historique sur l’antagonisme
social”, il est maintenant directeur éditorial de la revue “Carmilla”, Président
de l’Archive Historique de la Nouvelle Gauche “Marco Pezzi” de Bologne et délégué général
de Aelita, une association européenne des professionnels du fantastique et de
la SF.
(NdlR)

Valerio Evangelisti

" Cet imbécile ! Cet idiot ! " C’est ainsi que s’exprimait le député socialiste
italien Ottaviano Del Turco, jeudi 11 mars, pendant une émission télé appelée " Zona
Rossa ". Sur l’écran défilaient les images de Cesare Battisti qui sortait de
prison, huit jours plus tôt. Peu avant, un ancien magistrat, Ferdinando Imposimato,
s’adressait au public, tout fier : " Nous ne lisons pas les romans de ce M. Battisti,
n’est-ce pas ? " Des spectateurs jusque-là passif applaudissaient, enthousiastes.

Cela donne l’idée du climat de lynchage que les médias ont alimenté en Italie
après que Cesare Battisti a obtenu la liberté conditionnelle. Il y a des émissions
contre lui deux ou trois fois par jour, sur toutes les chaînes de télé et de
radio. Les hommes politiques, de l’extrême droite jusqu’aux partis de centre-gauche,
de l’ancien fasciste Fini à l’ancien communiste D’Alema, sont unis par une surenchère
d’accusations contre Battisti et de demandes qu’il soit extradé et enfermé pour
toujours dans un pénitencier. On parle d’une " Italie toute entière " qui se
révolte, comme si un système médiatique asservi à un système politique à majorité ultra-réactionnaire,
et une opposition faible et parfois complice, pouvaient réellement représenter
la société italienne dans sa complexité.

Il faut bien comprendre ce point. L’Italie est le pays où une ancienne présidente
de la Chambre des députés, Irene Pivetti, devenue soubrette, présente aujourd’hui
une émission de variété sur la chirurgie esthétique. C’est aussi le pays où l’ancien
sous-secrétaire du ministère de la Culture, Vittorio Sgarbi, faisait la pub d’une
marque de café en plein exercice de ses fonctions. Et l’Italie est encore le
pays où une partie des anciens communistes (" démocrates de gauche "), après
avoir approuvé toutes les guerres " humanitaires ", " préventives ", " démocrates ",
etc., refusent de voter contre le financement de la prétendue " mission de paix " en
Irak voulue par Berlusconi ; où il est presque impossible de trouver des différences
de programme économique entre la majorité de droite et l’opposition de centre-gauche,
exaltant toutes les deux la " flexibilité " – c’est-à-dire la précarité du travail – comme
axe de la sortie de la crise ; où M. D’Alema, lorsqu’il était chef du gouvernement,
tachait ses mains en renvoyant en Turquie le leader kurde Ocalan, réfugié en
Italie. D’ailleurs, entre ce geste et la demande d’extradition de Cesare, il
y a, à bien regarder, une sinistre cohérence…

Mais, au-delà du monde politique, ce sont surtout les grands quotidiens (sauf
Il Manifesto et Liberazione) qui se sont chargé de modeler l’opinion publique
et de faire de Cesare Battisti un monstre, dans l’espoir peu caché d’influencer
la presse française, donc le public, donc les magistrats de Paris..

Ici, il faut distinguer les quotidiens italiens dits populaires et ceux qui jouissent
d’une certaine réputation, bien que le propos final soit le même.

Parmi les premiers, il y a par exemple trois journaux appartenant au même groupe éditorial
 : Il Resto del Carlino (Bologne), La Nazione (Florence), Il Piccolo (Trieste).
Ils sont sortis, samedi 6 mars, avec, en Une, un portrait de Cesare Battisti,
qui faisait une étrange grimace, et le titre, énorme : " Ce n’est pas un martyre,
c’est un assassin. " Le contenu était tout aussi vulgaire. Surtout, il y avait
le renfort d’intellectuels français favorables à l’extradition – dans ce cas
Max Gallo et André Bercoff, directeur de France Soir. Peu honteux, dirait-on,
de figurer entre des titres chargés de haine.

Autre trait commun, outre le langage exacerbé, aux médias populaires – quotidiens
de bas niveau, télé privée ou publique (en réalité il n’y en a qu’une, en Italie),
radio d’État – , c’est le défilé des " victimes de Battisti ", vraies ou présumées.
On a vu on ne sait plus combien de fois à la télé le fils paraplégique du joaillier
Pier Luigi Torregiani ou le fils du boucher Lino Sabbadin, tués par les PAC – Prolétaires
Armés pour le Communisme, le groupe de Cesare Battisti –, le même jour (16 février
1979), l’un à Milan et l’autre près de Venise, à une demi-heure d’intervalle.

Et pourtant, s’il y a quelque chose de certain dans l’affaire judiciaire de Cesare
Battisti, c’est qu’il n’exécuta pas de ses mains ces crimes, dans les deux cas.
Son accusateur principal - Pietro Mutti, devenu " repenti " après l’évasion de
Battisti, faisant parti d’une autre organisation (Prima Linea) et auteur de confessions
douteuses (il soutint que les Brigades Rouges auraient été armées par les Palestiniens)
 a toujours nié la participation directe de Battisti à l’attentat Torregiani,
et la Cour lui attribua seulement un rôle de "couverture" dans l’attentat Sabbadin
(simultané à l’autre). Battisti aurait participé à leur organisation, au seul
titre de membre des PAC. Le " repenti " Mutti, d’ailleurs, ne se faisait que
l’écho de rumeurs entendues dans le " milieu ".

D’autre part, le cas Torregiani illustre bien le fonctionnement de la justice
italienne vers la fin des années 70 et le début des années 80. Torregiani tua
avec un ami, armé comme lui, un cambrioleur qui avait assailli le restaurant
milanais où il dînait, le 22 janvier 1979. Un client innocent mourut dans l’échange
de coups de feu. Moins d’un mois après, Torregiani fut tué à son tour, devant
sa bijouterie. Il blessa par erreur son fils, qui est resté invalide (une bonne
partie de la presse italienne continue à écrire que le garçon a été blessé par
Battisti en personne).

Pendant l’instruction judiciaire, menée contre un collectif de gauche du quartier,
il y eut une quantité de confessions " spontanées ", dont certaines franchement
incroyables. Treize des " coupables avoués " déclarèrent ensuite qu’ils avaient été sauvagement
frappés et torturés par la police. Les magistrats italiens, comme le veut la
tradition (aucun des policiers coupables d’avoir tué ou torturé des contestataires
n’a jamais fini en prison, en Italie ; et le cas de Carlo Giuliani est sous les
yeux du monde entier), ensevelirent dans leurs archives toutes les dénonciations.
Ce fut la première fois que Amnesty International se prononça contre un pays
occidental – l’Italie – pour recours à la torture.

Le reste du procès – fondé initialement sur les confessions d’un garçon aux graves
troubles psychiques, qui ensuite se rétracta sans que l’on en tienne compte,
d’une fillette de quinze ans handicapée mentale, etc. – tâtonna dans l’obscurité jusqu’à l’arrivée
du " repenti " de service (quelqu’un qui dénonce d’autres gens en échange d’une
remise de peine : une figure juridique que l’Italie a eu le " mérite " d’inaugurer).

Tout cela est bien décrit dans un livre de Laura Grimaldi (Processo all’istruttoria, éd.
Milano Libri, 1981) qu’il faudrait traduire en français pour faire comprendre
comment fonctionnait la justice italienne pendant les " années de plomb ".. Le
fils de Laura Grimaldi fut à son tour accusé d’avoir tué Torregiani, à cause
du dessin d’un homme qui avait un fusil dans une main et une bombe dans l’autre
trouvé en sa possession. Dommage que ce dessin n’ait pas été pas l’œuvre du jeune
homme, comme on l’affirma : il avait été fait en 1944 par un maquisard yougoslave,
pour devenir ensuite l’enseigne de l’armée de Yougoslavie.

Les années 70 et le début des années 80 en Italie étaient d’ailleurs celles où on
arrêtait un pauvre diable pour avoir dessiné, sur la serviette en papier d’une
pizzeria, une étoile qui rassemblait à celle des Brigades Rouges ; où on jetait
en prison une vieille dame de 80 ans (" Nonna Mao ") comme complice des terroristes
 ; où Toni Negri et une douzaine de professeurs d’université étaient emprisonnés
(le 7 avril 1979) comme " chefs des BR ", avant de reconnaître que ce n’était
pas vrai et de changer de chef d’inculpation pour les maintenir en prison ou
dans l’exil ; où on fouillait, section par section, les bulletins de vote pour
voir si quelqu’un avait tracé des mots et des dessins subversifs ; etc.

C’est clair que la presse et les médias populaires n’ont aucun intérêt à fouiller
dans ce passé pas si propre. Il leur suffit d’avoir trouvé le " monstre ", de
lui attribuer tous les crimes possibles en ignorant les autres confessions peu
utiles de son " repenti " personnel, d’ignorer tout de son procès et d’exposer
aux larmes du public les fils de ses " victimes " – plus probablement victimes
d’un procès-farce, sans confrontation réelle avec l’accusé, jugé en son absence
(sans droit à une nouvelle audience s’il est arrêté, comme la loi italienne,
seule exception en Europe, le permet encore).

Venons-en à la " grande presse " italienne, celle qui compte : La Stampa, La
Repubblica, Il Corriere della Sera, et quelques hebdomadaires. Dans ce cas, il
y a une évidente intention de plus grande ampleur : parler aux frères " intellectuels " français
et les faire revenir sur leurs pas. Commençons par Barbara Spinelli, correspondante
très respectée du quotidien La Stampa à Paris. Son article a pour titre : " Pas
lui, mais d’autres sont les victimes. Chers amis français, vous vous trompez
sur Battisti. " Il a été traduit sur Le Monde du 13 mars.

Spinelli accuse les intellectuels qui ont signé les pétitions pro-Battisti d’ignorance
 : en vertu de leur penchant pour l’hospitalité et de leur sympathie pour les
rebelles, ils se seraient fait tromper. La reconstruction des " années de plomb " en
Italie à laquelle ils adhèrent serait celle des réfugiés, et n’aurait rien à voir
avec la vérité. Battisti aurait été le " chef " des PAC, et, sans les exécuter
personnellement (en ça Barbara Spinelli est plus subtile que la majorité de la
presse italienne), il aurait " ordonné " les assassinats de Torregiani et de
Sabbadin.

Les intellectuels français, nobles dans leur défense de Dreyfus et de Solzenicyn,
ne devraient donc se laisser tromper par le fait que Battisti soit l’un des leurs, " un
de Gallimard ". Ils devraient mieux s’informer : Alberto Toscano, correspondant à Paris
de Panorama, aurait déjà découvert que le directeur de Marianne ne savait rien
des crimes concrets attribués à Battisti. Si les intellectuels français avaient
vu à la télé, comme Barbara Spinelli, le pauvre fils de Torregiani sur sa chaise
d’invalide, ils auraient mieux compris de quel côté est la justice…

Voici un exemple de désinformation intelligente. Voyons donc les éléments qui
rapprochent Barbara Spinelli de ses collègues " de rang " :

– On ignore, ou on fait semblant d’ignorer, que le refus d’extrader Battisti
s’appuie sur des principes qui n’ont rien à voir avec sa culpabilité présumée.
Les questions en jeu, en France, sont la possibilité qu’une Cour revienne sur
la chose jugée, qu’un État enlève tout d’un coup le droit d’asile qu’il avait
concédé pendant treize ans, qu’il accepte qu’un prisonnier soit livré à la " justice " d’un
pays qui maintient des procédures typiques de l’Inquisition, comme le procès
en contumace sans possibilité de nouvelle audience si on capture l’accusé, ou
l’abjure du prisonnier comme voie vers la liberté, en confiant à l’autorité l’examen
de sa conscience individuelle.

– On ignore presque tout du cas qu’on traite. Personne n’a accusé Battisti d’être
le " chef " des PAC, sauf une partie de la presse italienne plus vulgaire, seulement
pour faire les gros titres. Encore aujourd’hui, il est tout sauf un idéologue.
Si on l’accuse de quelque chose, c’est d’avoir " participé " à deux des quatre
assassinats qu’on lui attribue car il faisait partie de l’organisation (60 personnes)
qui les a revendiqués. Il n’a tué ni Torregiani ni Sabbadin, c’est certain. Les
deux autres accusations émanent du " repenti " dont j’ai déjà parlé.

Avant d’écrire une seule ligne, il faudrait savoir ces choses, si on a le sens
de l’honneur, et non pas accuser ses collègues français (plus intéressés par
les principes en jeu que par les détails) d’une ignorance qu’on partage. D’ailleurs
la " méthode Spinelli " est commune à la plupart des éditorialistes de la presse
italienne et des conducteurs de talk show. Ainsi, Mario Pirani, ancien communiste
et ancien dirigeant de l’ENI d’Enrico Mattei, fait dans La Repubblica du 4 mars
un portrait de Battisti totalement fantaisiste : " membre des Brigades Rouges ", " réfugié au
Nicaragua " immédiatement après l’évasion, converti en écrivain en France seulement
parce que ça pouvait lui garantir une vie " confortable et sûre " au milieu des
intellectuels du Quartier Latin (alors que Battisti a créé sa revue littéraire
lorsqu’il était au Mexique), etc. Il est évident que Pirani ne connaît rien de
Cesare Battisti.

Même chose pour Alberto Toscano, l’une des références de Barbara Spinelli. Toscano,
dans l’hebdomadaire berlusconien Panorama, immédiatement après avoir accusé Philippe
Cohen, de Marianne, de ne pas savoir de quoi il parlait, décrit en détail, se
fiant à une " source bien informée du ministère italien de la Justice ", la façon
dont Battisti aurait personnellement " fini d’un coup à la nuque, avec un sadisme
glacial ", le boucher Lino Sabbadin pendant que celui-ci gisait blessé au sol.

On a vu que Battisti n’a été accusé d’avoir exécuté directement ce crime. Donc
celui de Toscano n’est meme plus du journalisme. C’est de la violence à l’état
pur, contre quelqu’un qu’on sait impuissant à réagir par voie judiciaire avec
une plainte pour diffamation. C’est la fabrication délibérée et patiente d’un
monstre, jusqu’à créer une image capable d’écraser sa cible contre un mur. C’est
le " sadisme glacial " qu’on veut prêter à Battisti. Non plus la " méthode Spinelli ",
mais la plus générale " méthode italienne " de ces jours.

Je termine avec le pire, qui nous vient du correspondant de La Stampa à Paris,
Cesare Martinetti. Celui-ci traduit pour le public italien une phrase parue sur
L’Humanité, qui sonne ainsi : Cesare Battisti a été condamné en 1987 par la justice
d’exception – un tribunal militaire –, réservée aux procès des militants de l‘ultra
gauche.

La mention entre tirets – " un tribunal militaire " – est des juges français
qui les premiers rejetèrent la demande d’extradition de Battisti venant d’Italie.
Quant au fait qu’une justice d’exception était réservée aux militants de l’ultra
gauche, personne ne pourrait le nier.

Mais voici comment le public italien a pu lire la même phrase, dans la traduction
de Martinetti : Battisti a été condamné en 1987 par le juge spécial d’un tribunal
militaire réservé aux procès des militants de l’ultra gauche.

On doute que Martinetti, correspondant à Paris d’un des principaux quotidiens
italiens, ignore la différence entre " réservé " et " réservée " (la " justice
d’exception "). Et pourtant sa traduction est passée de quotidien en quotidien,
d’hebdomadaire en hebdomadaire, en devenant la preuve de la méconnaissance que
non seulement L’Humanité, mais les intellectuels signataires de la pétition contre
l’extradition, les citoyens solidaires de Battisti – bref, une bonne partie de
la France –, auraient de l’Italie des " années de plomb ", perçue comme semblable
au Chili de Pinochet.

Tout est bon, donc – du mensonge pur à la traduction astucieusement arrangée,
de la " méthode Spinelli " au choix des photos les plus adaptées – pour que le " monstre " Battisti
et ses livres finissent d’être le témoignage vivant du spectre qu’on veut cacher
 : l’adoption en Italie de " lois d’exception " pour la plupart encore actives,
qui ont permis des centaines de procès-farces, des milliers d’arrestations sans
preuve et le massacre sommaire de toute une génération de rebelles.

17.03.2004
Collectif Bellaciao

Messages

  • ..Le philosophe italien Giorgio Agamnben,interrogé récemment sur l’attitude à adopter envers le gouvernement présidé par mr S.Berlusca.(sic),..a répondu par un texte rédigé en1994 :"Dans ce régime,le pire qu’on puisse imaginer",serait instaurée la"plus étouffante des dictatures médiatiques".La verité serait systèmatiquement falsifiée,la critique étouffée..,.’tout’ redeviendrait possible,y compris de nouveaux camps de concentration"..Il concluait :"Seules la lucidité et l’imagination,dégagées tant des vielles idéologies que de nouveau credo ’liberal/spectaculaire,pourront rendre aux hommes l’espace de leur cité..Et cette situation italienne ,..rassemble beaucoup à les intuitions de ce grand philosophe italien,G.Agamben,,.. (que je conseille de lire,particulièrement le livre :"Homo sacer".).. stop.et ciao///...........................................................................................par website :http://www.extremejonction.scriptmania.com...//.Post scriptum :.Les notes sur "Agamben ", et des autres philosophes critiques comme Foucault,Deleuze,Negri,Castoriadis,Baudrillard,Badiou,Bensaid,Derrida,Guattari,etc.etc.,...vous pouvez les trouver dans la Revue francaise,"Esprit",octobre 2003, ;titre de l’article :"les courants hypercritiques de la démocratie libérale d’aujour’hui’...ermanno S.

    • POST SCRIPTUM /....pas de s’étonner. donc...oli ou démos ???"le biopouvoir(bios politikos), avec son aporie spécifique,etc.etc.c’est.."" La raison profonde de la décadence de la démocratie moderne et de son glissement progressif vers les états totalitaires dans les societés postdémocratiques du spectacle.",",...toujours selon le philosophe Giorgio Agamben..(homo sacer). ; ;. POST ET TRANS SCRIPTUM/. :’cette philosophie critique illuminante(Agamben et co.), n’a rien a voir avec ces maitres a penseur ,neo kantiens francais, à la page aussi en italie (sic),(sur l’unique ’psuedo journal de gauche ’,comme l’Espresso..,où ,on trouvent seulement des articles de mr André Gluksmann etc,..le quel, fait partie ,avec des autres comme ferry,renaud,sponville,etc.,’des philosophes médiatiques’ ,...qui sont pour la guerre (kossovo,iraq,etc.),,comme moyen pseudo/ humaniste ..post post scriptum :.(l’intervention sur la revue Esprit ,il faut le lire avec un ’filtre /filtrage,’aux commentaires de l’auteur..social liberal comme la meme ligne de cette importante et reconnue revue francaise,(wow), que ensemble à l’autre revue ’le débat’,sont entre les revues les plus répresentatives, des dissertations philosophiques , intellectuelles,des idées de la gauche social/liberal francaise ( dans ce numero il y a aussi un intervention de massimo Cacciari ,le philosophe italien.).,et européenne....

    • ca serait bien mieux en mettant des espaces entre les mots

      et des renvois entre les lignes (enter x 2)

      parce que tous vos messages (ermano extreme juncion) sont tres difficiles à lire !

      à moins que ce soit du copié-collé et que c’est trop d’effort de mettre en page ?

      à moins que ce soit un nouveau style dadaïste (dadaïen ?)

       :)

      AL