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COMMUNIQUE DU SYNDICAT CFE-CGC AGRO

Publie le jeudi 29 octobre 2009 par Open-Publishing
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COMMUNIQUE DU SYNDICAT CFE-CGC AGRO
(Fédération Nationale Agro Alimentaire CFE CGC)
Octobre 2009.

SIGNATURE DE LA CHARTE NATIONALE DE COOPERATION POUR LE SOUTIEN ET L’ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES DE PRODUCTION ET DE TRANSFORMATION DES SECTEURS DE L’AGRO-ALIMENTAIRE ET DE LEURS SALARIES.

Le président Bernard BOULERY de la Fédération Nationale Agroalimentaire CFE CGC a apposé sa signature au bas de la charte nationale pour le soutien et l’accompagnement des entreprises et des salariés dans les secteurs de l’agro alimentaire, charte signée au Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Pêche.

Sont signataires :
Pour l’Etat : Madame LAGARDE, Ministre de l’économie et de l’emploi, Monsieur Laurent WAUQUIEZ Secrétaire d’Etat auprès de Mme LAGARDE, chargé de l’emploi, Monsieur Bruno LE MAIRE, Ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Pêche.
Pour les fédérations professionnelles agroalimentaires : l’ANIA, Coop de France, CGAD, FNICGV, le CNIV, FIA, CNADEV
Pour les organisations syndicales de salariés : CFDT, CFTC, FO, CFE CGC AGRO

Cette charte est le fruit d’une très large concertation engagée depuis mars 2009 associant les différents acteurs des secteurs industriels agroalimentaires.
Elle a pour finalité de soutenir les entreprises lorsque ces dernières rencontrent des difficultés économiques conjoncturelles et, pour les salariés concernés, de conforter l’emploi en renforçant les moyens de création d’emplois et en mobilisant les organismes de formation professionnelle.

La Fédération Nationale Agroalimentaire CFE CGC a largement contribué à la finalité de cette charte.
Elle s’est félicitée de sa conclusion et de sa signature par tous les acteurs des secteurs concernés, ainsi que de leurs mobilisations tant financières qu’organisationnelles au travers de dispositifs nationaux et régionaux qui seront pilotés par les signataires de ladite charte.

Les ressources mobilisées sont d’importance, 45 millions d’euros financés à hauteur de 15 millions par l’Etat, 15 millions par les Entreprises et 15 millions d’euros de fonds mutualisés mis à disposition par les organismes de formations professionnelles concernés.

La Fédération Nationale Agroalimentaire CFE CGC, participera activement au comité de pilotage national et s’assurera de la bonne utilisation des fonds pour la sauvegarde et le développement de l’emploi dans les entreprises des secteurs visés.

Elle sera d’autant plus efficace que lui remontrons du terrain des signaux d’alerte sur les difficultés conjoncturelles rencontrées dans les territoires, émis par ses délégués syndicaux ainsi que par ses fédérations régionales.

Site : www.cfecgcagro.com
Mail : agro@cfecg.fr

Messages

  • Charte des industries alimentaires : LE PROGRES SOCIAL ABSENT

    Les discussions engagées depuis le 3 mars dernier au ministère de l’emploi sur l’avenir de la filière agroalimentaire et de l’emploi se sont conclues le 17 septembre dernier par la signature d’une « Charte Nationale de coopération pour le soutien et l’accompagnement des entreprises de production et de transformation du secteur de l’agroalimentaire et de leurs salariés » entre le gouvernement, l’Ania, la CGAD et des organisations syndicales (CFDT, FO, CGC, CFTC).

    Lors des différentes rencontres qui ont eu lieu au cours du 2ème trimestre 2009, notre Fédération a fait un certain nombre de propositions permettant de valoriser les atouts de l’industrie agroalimentaire française et d’améliorer la situation sociale des salariés.
    Nos propositions portent notamment sur :
     l’augmentation des salaires : ces derniers sont inférieurs de 10 à 15 % par rapport au reste de l’industrie.
     l’amélioration des conditions de travail et le droit à la retraite à 55 ans. Le taux de fréquence d’accident de travail est de 5,8 % dans les IAA contre 3,9 % dans le reste de l’industrie. Le nombre de maladies professionnelles a été multiplié par 4 entre 2000 et 2007.
     la réduction du temps de travail. L’emploi a progressé de 6,7 % dans les IAA entre 1994 et 2002, notamment lié aux effets des 35 heures. La politique de remise en cause de cet acquis a contribué à inverser la courbe de l’emploi depuis 2002.
     la stricte limitation de l’utilisation de l’emploi précaire qui atteint aujourd’hui, selon les branches, 20 à 30 %.
     l’instauration d’un moratoire sur tous les plans de licenciements et de restructuration annoncés ou engagés.
     la création d’un droit de veto pour les salariés et des droits nouveaux pour les représentants du personnel pour leur permettre de contester les choix patronaux et d’imposer la prise en compte de propositions alternatives.
     l’instauration d’un contrôle des fonds publics versés aux entreprises, par les comités d’entreprise et les représentants syndicaux.

    Le patronat s’est opposé à la prise en compte de ces exigences revendicatives.

    _La Charte, si elle prend en compte des mesures pour le développement, notamment de la formation professionnelle, est très loin de répondre à l’objectif de développement industriel et de l’emploi.
    Loin de rompre avec les stratégies patronales, la Charte vise à accompagner les orientations et décisions prises par les entreprises sans véritables droits pour les salariés leur permettant de les contester. Elle fait la part belle aux orientations patronales au détriment du développement social.

    Ce sont quelques raisons pour lesquelles notre fédération n’est pas signataire de cette Charte. Nous resterons très vigilants quant à l’utilisation des 41 millions financés à hauteur de 30 millions par les salariés eux-mêmes au travers des fonds de la formation professionnelle ou de l’impôt. Nous prendrons toutes nos responsabilités quant à leur utilisation dans le sens des intérêts des salariés.
    La CGT continuera à agir pour une autre politique agricole et alimentaire répondant aux besoins des salariés et des consommateurs et permettant de garantir notre souveraineté alimentaire et, avec les salariés concernés, lutter contre les plans de restructuration, de délocalisation, de fermetures d’entreprise et pour des avancées sociales.
    Montreuil,
    Le 23 septembre 2009

    http://www.fnafcgt.fr/IMG/pdf/CHARTE_DES_INDUSTRIES_ALIMENTAIRES_09-09.pdf

    http://www.fnafcgt.fr/