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CONTRE L’AUSTERITE DE GAUCHE

par bernardlerouge

Publie le dimanche 1er juillet 2012 par bernardlerouge - Open-Publishing
9 commentaires

Juqu’aux législatives,le gouvernement a fait patte blanche aupres de electeurs de gauche,il a soigneusement distillé l’une pares l’autre les quelques petites mesures progressistes du programme presidentiel.
Il met en scene son volontariste pour la "croissance" ou contre les fermetures de site ou d’entreprises sans résultat tangible à ce jour malgré les gesticulations d’un Montebourg.

L’austérité de gauche est prévu plutot pour apres les congés d’été.
Si aujourd’hui le gouvernement se refuse encore à parler de lan d’austérité,il attend les conclusions de l’audit des finances publiques,c’est apres que le couperet va tomber.

Il est indispensable des maintenant de construire une opposition de gauche au gouvernement.

Parce que faire face aux nouvelles attaques en préparation sera vital pour les salariés et la jeunesse.Et que si ne surgit pas une forte oppositon à gauche du gouvernement,tot ou tard,la crise et l’austérité remettra en selle la droite,voire permettre à l’extreme droite d’élargir encore son influence.
Cette opposition se forgera d’abord dans les luttes.Il y a trop d’illusions dans Hollande et le PS pour que le sentiment de libération susité par la défaite de Sarko et de la droite ne débouche pas sur des mobilisations sociales face à la crise et l’austérité.Ce sont les batailles à venir qui poseront concretement les problèmes politiques d’une confrontation au social libéralisme.

On verra alors si le Front de Gauche est capable de mettre en accord les promesses de leur programme.

Il faut construire un font commun,le plus large possible,se solidarité avec le peuple grec,de refus du traité budgétaire européen comme de l’austérité à venir.

Messages

  • le tour de vis après les vacances,hollande c’est sarko bis,attention ils trompent le peuple en douceur,ras le bol des politiciens

  • Pour être une force d’opposition...il faut s’opposer ! Laissons de côté la CGT (trop à dire sur sa stratégie nullarde, pour être gentil, face aux attaques sarkozyennes) mais le Front de gauche ! Qu’a-t-il fait ? Qu’a-t-il proposé ? Qu’a-t-il anticipé depuis la fin des élections ? Réponse par exemple ici :

    Mélenchon, des tréteaux de la Bastille aux bureaux feutrés de l’Elysée...sur fond d’émotion mitterrandophile !

    Tribune. Chroniques mélenchoniennes (suite)

    Quant à la façon de poser le problème : Comme force connues du grand public, le Fdg n’est-il pas là ?...il y a un problème. On ne fait pas reculer des agresseurs sociaux et avancer le peuple en se faisant connaître (politique spectacle), qui plus est, en se proclamant majorité avec lesdits agresseurs (!), mais en se mobilisant dans la rue, en poussant à la mobilisation...De ce point de vue-là qui connaît le Front de gauche ?

  • Désolé, mais dés sa prise de fonction le gouvernement Hollande a pris la suite des agressions des Sarkos, des Chiracs, des Jospins, etc.

    Les agressions sur les retraites continuent pour l’immense majorité des travailleurs pendant que d’immenses cadeaux sont faits aux groupes financiers et qu’apparemment ça ne trouble pas une seconde notre ami des riches.

    Le démantèlement de la santé continue, les attaques contre les cheminots, les postiers continuent, les agressions contre les travailleurs continuent globalement et massivement.

    Le PS n’a rien freiné de tout cela, au contraire, Hollandréou continue de cogner sur les travailleurs et la classe populaire comme l’a fait Sarko avec d’autres méthodes, mais n’empeche, les mesures sarkos restent en place pour l’essentiel, comme toutes les mesures de casse des précédents gouvernements.

    Quand les peugeots essayent de résister aux agressions, de quoi parle Montebourg ? De faire de nouveaux cadeaux à Peugeot .

    La politique anti-sociale ne commencera pas après l’été, elle existe depuis longtemps et Hollande en a repris le flambeau, l’a continué dés son entrée aux affaires.

    Il faut déciller là dessus.

    Ni une ni deux, ce gouvernement est contre nous.

    • Ni une ni deux, ce gouvernement est contre nous.

      Yes mon cher ami Copas, il faut le dire et l’écrire et le démontrer PARTOUT

      Faut pas traîner !

      LL

    • Démystifier ce gouvernement PS. Tout à fait d’accord. Il faut même rappeler les origines et la dérive, pour ceux qui ne connaissent pas encore.
      On trouvera mieux j’espère mais voilà ce que j’ai sous la main ce soir :
      http://www.npa2009.org/content/le-parti-socialiste-de-l%C3%A9-blum-%C3%A0-strauss-kahn

    • tout à fait d’accord avec COPAS , l’austérité n’a pas fait de pause , dans ce domaine , la transition s ’est passée sans à coup entre SARKOZY et HOLLANDE ; après les sommets européens , on peut même dire qu’ elle est renforcée , et que celà n ’est pas fini ,voir le battage médiatique fait autour du rapport de la cour des comptes , qui excuse à l ’avance , les hausses d’impots , de la CSG , qui nous attendent ainsi que la poursuite des restrictions budgétaires pour les services publics et la dégradation du service rendu aux ayants droits .

      puisqu’il n ’y a ni pause , ni décelleration de l’austérité , il ne doit pas y avoir d ’attentisme pour mener la lutte contre cette politique , les travailleurs doivent se faire entendre et exiger que les organisations syndicales engagent les actions nécessaires pour faire entendre au gouvernement que LE CHANGEMENT C EST DES MAINTENANT !!!

  • Comme force connues du grand public, le Fdg n’est-il pas là ?

    Non.

    D’abord parce que rassembler moins de 7% des voix (11% pour Mélenchon aux présidentielles, environ 10 % pour Besancenot + Laguillers en 2002...) en associant le PCF, le PG, l’efficacité médiatique de Mélenchon, la GU, la FASE, une partie des Alternatifs, les soit-disant "vagues" de militants venant du NPA, le M’PEP etc, c’est être quasi aussi inopérant que le NPA ou LO.

    Puis parce que à ce jour le FdG n’existe que dans le cadre d’un processus électoral. Sinon c’est essentiellement le PCF (cf les élus), qui joue évidemment sa carte, Mélenchon, qui joue la sienne, et quelques généraux sans troupe comme Autain.
    Les élections les rassemblent, ils y ont un intérêt commun, mais hors élections les forces centrifuges sont à l’œuvre et pour l’instant (cela peut-il changer ?) le FdG n’existe pas sur le terrain en tant que force dans la lutte des classes.
    Par exemple je vois localement des initiatives de soutien à des boîtes en lutte de la part du PCF, mais pas du FdG en tant que tel.

    Et enfin parce qu’une bonne partie du FdG, le PCF en particulier, ne veut en aucun cas s’opposer frontalement au PS. Je ne trancherai pas le débat sur le pourquoi : par pur intérêt d’appareil, ou parce qu’il pense réellement que c’est la meilleure (la moins pire) stratégie ?
    Ce matin sur France Inter, Bel (président du Sénat, où le PS n’a qu’une majorité relative) se disait très confiant sur l’attitude des sénateurs PCF, qui savent marquer leur différence dans le débat mais finissent toujours par être raisonnables.

    Bref, il n’y a pour l’instant pas grand chose pour s’opposer à l’austérité qui va nous tomber sur la figure, cette opposition résolue est à construire, et il me semble contraire à cet objectif de se faire des illusions sur ce qu’est fondamentalement le FdG (comme de s’en faire quant à la capacité du NPA ou de LO, difficilement audibles en ce moment).

    Chico