Collectif de l’Espoir, familles de sans papier à Toulouse

Deux familles sur les trois restantes ont enfin obtenu un logement et une régularisation pour un an, avec autorisation de travailler en France.

Mais la troisième famille reste sur le carreau ...

Dès demain, lundi 11 juillet 2005, ils devront quitter l’appartement prêté par le temple protestant ... alors qu’aucune réponse n’a été apportée par les autorités concernant leur situation et leur avenir !!!

La seule solution temporaire qui leur est offerte : loger tous les 6 dans une chambre aux "toits du coeur", centre d’hébergement pour hommes célibataires sans logis ... et ce uniquement jusqu’au 25 juillet, date de fermeture du centre ... après, rien de prévu !!

Pour rappel de la situation, cette famille est composée d’un couple, dont la femme est enceinte, de deux petits garçons (5ans, né en France, et 7 ans), d’une petite fille atteinte d’épilepsie (9 ans) et d’un adolescent (17 ans). Ils sont venus en France demander de l’aide pour soigner la petite, chose impossible dans leur pays d’origine (l’Algérie) et pour permettre à leurs enfants de vivre et de grandir en sécurité, loin des horreurs qui se déroulent chaque jour là bas.

L’administration française doit statuer sur leur cas, à savoir, décider si l’état de santé de leur fille justifie leur présence ici. Ils sont arrivés en France en 1999, ont dû repartir un an en Algérie et sont revenus depuis un an. Ils vivent depuis des années dans l’instabilité et la misère, déplacés de foyers en hôtels, toujours les bagages à la main, et sans aucune assurance de trouver un jour une solution.

Dès demain ils devront se débrouiller pour vivre (survivre) à six, dont un enfant malade et une femme enceinte, dans une chambre d’environ 13 m², ne fermant même pas à clé, avec des toilettes dans un bâtiment extérieur, un réfectoire n’autorisant ni la présence des enfants, ni celle de la mère (ils devront manger dans leur chambre), au milieu de 24 hommes adultes inconnus ... dans une zone loin de la ville et très mal desservie par les transports ... puis le 25 juillet ... vivre dans la rue ?

Tous les membre de cette famille sont à bout et sont en train de perdre l’espoir ... ils ont peur d’être expulsés, peur d’être oubliés ... Il est urgent de leur trouver un logement d’urgence (ils sont prêts à se contenter d’une seule pièce si cela est nécessaire) en attendant que l’administration leur donne une réponse !! Il est urgent que la France trouve une solution pour leur permettre de vivre dans la sécurité (trouver un travail, un logement ...). Les enfants doivent retrouver une stabilité pour aborder la rentrée scolaire dans les meilleures conditions ...

NOUS NE DEVONS PAS LES OUBLIER !!!

Contact : fleuroccitane@wanadoo.fr

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