Accueil > Communiqué de presse des syndicats CGT, FO, CFTC, SUD Santé, CFE-CGC, UNSA (...)

Communiqué de presse des syndicats CGT, FO, CFTC, SUD Santé, CFE-CGC, UNSA de l’AP-HP

Publie le mardi 9 décembre 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

Communiqué de presse des syndicats
CGT, FO, CFTC, SUD Santé, CFE-CGC, UNSA
de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

Le 20 novembre, nous avons lancé un appel d’unité pour le retrait de la loi Bachelot qui, avec la mise en place des Agences Régionales de santé et des 300 territoires de santé en lieu et place des 1035 hôpitaux publics remet en cause l’existence de la Sécurité sociale de 1945, des hôpitaux publics et de tout notre système de santé.

Tous les hôpitaux au niveau national doivent faire des économies et supprimer 20 000 postes pour résorber le soit-disant déficit de 1 milliard d’euros. Pour l’AP-HP, c’est 300 millions d’euros dont 100 millions dès 2009 avec la clé la suppression de 2 à 3000 postes.

Lors de la conférence de presse du 28 novembre, nous avons réaffirmé notre exigence de retrait de la loi Bachelot, d’abandon du plan de démantèlement des 38 hôpitaux et du Siège de l’AP-HP et du plan d’économies de 300 millions d’euros.

Depuis les prises de position se multiplient. Nous avons reçu des réponses des hôpitaux de province qui nous font part de leurs prises de position et signatures « Pour le retrait de la loi Bachelot » qui doit être présentée au Parlement début janvier 2009.

L’Assemblée Générale qui a réuni 900 personnels, à l’initiative de la CGT, devant l’ARH à Besançon a voté une motion exigeant le retrait de la loi Bachelot.

Le Groupement Départemental FO du Rhône a pris également position 704 signatures aux Hospices Civils de Lyon en quelques jours ; 300 au CHS Le Vinatier

Pétition commune CGT, FO, SUD au CHU de Clermont-Ferrand

Hôpital de Dieppe : 250 signatures ;
CHS Rennes : 312 ;
CHU Nantes FO, CFTC, SUD ; CH Aix : 250 ;

Groupement Départemental FO Région Parisienne appelle à la manifestation du 9 décembre  CHICréteil : 350 signatures

Au niveau de l’AP-HP : plus de 2500 signatures en quelques jours

Pitié Salpétrière : 305 ; Avicenne : 193 ; Cochin : 234 ; Trousseau : 300 ; Bichat : 88 ; Beaujon : 295 ; Henri Mondor : 180 ;
Broca La Collégiale : 100 ; AGEPS : 50 ; Lariboisière : 296 ; Bretonneau : 70 ;
Georges Clémenceau : 132 ; Siège : 169
Sainte Périne : 75 ; Hôtel Dieu : 70 ;

70 étudiants en médecine

150 signatures sur la pétition en ligne venues de toute la France (Mont de Marsan, Besançon, Pegomas, Cannes, Dax, Cap Breton, Rouen, Toulouse, Locquemeau, St Arnoult en Yvelines, St Jean de Luz, Caen, Bagnolet, Mennecy, Angers, Toulon, Leucate, Blaye, Bordeaux, Ollioules,…)

Le 9 décembre, les personnels avec les syndicats CGT, FO, CFTC, SUD Santé, CFE-CGC, UNSA de l’AP-HP manifesteront dans l’unité, au Ministère de la santé et à l’Assemblée nationale, pour exiger le retrait de la loi Bachelot, du plan de démantèlement des hôpitaux de l’AP-HP et l’abandon du plan d’économies de 300 millions d’euros.

Le 9 décembre, nous manifesterons dans l’unité avec nos collègues et leurs syndicats des hôpitaux de la région parisienne pour exiger le retrait de la loi Bachelot et le maintien de tous nos hôpitaux et de toutes leurs structures de soins, administratives, ouvrières, médico-techniques,…

Paris, le 8 décembre 2008

Messages

  • Les fédérations santé en lien avec les confédérations doivent aider l’AP de Paris MAIS aussi appeler tout le secteur santé, tous les hôpitaux à se mettre en marche car c’est dans tout le pays que le plan santé patient et territoires présenté par Bachelot au parlement va s’appliquer.

    Pas de mobilisations secteurs par secteur, hôpital par hôpital ou région par région mais il faut préparer dès maintenant une manifestation nationale à l’Assemblée Nationale au moment où ce projet loi sera soumis pour empêcher son adoption et d’organiser la mobilisation jusqu’au retrait du texte.

    Qu’attendent les dirigeants de centrales syndicales pour appeler ?

    Si ce n’est pas possible, l’AP de Paris devrait contacter tous les hôpitaux qui ont signé et tous les autres à une assemblée générale de délégués (des différents hôpitaux) mandatés par les assemblées généraleset mettre en place le mouvement. Bien sur la tâche va être rude car les dirigeants syndicaux hauts placés vont encore nous sortir les vielles couleuvres telles que "les gens ne sont pas prêts", "c’est noêl"... j’en passe et des meilleures...

    Le projet de loi Bachelot n’est ni amandable, ni négociable
    IL DOIT ETRE RETIRE

    • Pourquoi le problème de fond n’est-il pas abordé dans ce communiqué de presse ? Les professionnels de santé, sous les bannières syndicales, peuvent-ils nous dire quelles ressources supplémentaires ils réclament pour faire correctement leur métier ? Est-ce vraiment là le problème ?
      Toujours la même chose et les mêmes alibis syndicaux : plus de ressources, plus de fonctionnaires, plus d’impôts... et le contribuable n’a qu’à se contenter d’être un patient docile.
      Halte-là ! Il y en a ras-le-bol, de ces discours poussiéreux, hypocrites et entropiques. La qualité des soins n’est pas proportionnelle à la quantité de moyens. Notre problème, c’est de rendre efficaces les moyens qui sont alloués au système de santé, efficaces pour le patient, donc justifiés pour les professionnels de santé.
      Comme dans tout système, il faut pour cela un contrôle qui arbitre, modère, et, surtout, qui... décide, en fonction de critères collectifs et non au profit et/ou sous la pression d’organisations recroquevillées sur la défense de leurs intérêts particuliers.