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Communique de presse du syndicat FO AP-HP

Publie le vendredi 30 juin 2006 par Open-Publishing

Les Syndycats CGT et FO de l’AP-HP s’adressent à la DHOS, ARH-IF, DPM AP-HP, DRASS de PARIS, concernant les lourdes menaces qui pèsent sur la maternité du centre de diagnostic prénatal et de médecine fœtale de l’institut de puériculture de Paris (IPP)

Lettre des syndicats USAP-CGT et FO AP-HP

à

Monsieur Jean Castex, Directeur de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins
Madame Maryse Lépée et Monsieur G. Echardour, ARH-IF
Professeur Navarro, Direction de la Politique Médicale de l’AP-HP
Docteur C. Merle, DRASS de Paris, Pôle Santé Publique

Mesdames et messieurs les directeurs,

Nous venons d’apprendre que de lourdes menaces pèsent sur la maternité du centre de diagnostic prénatal et de médecine fœtale de l’institut de puériculture de Paris (IPP).

Comme l’indique le responsable coordonnateur, au nom des médecins du réseau Inter-Smur pédiatrique d’Ile-de-France, dans une dépêche APM en date du 26 juin 2006 : « la fermeture prématurée de ce centre aurait de graves conséquences, en terme de santé publique, pour toute la région parisienne, puisque ce service assure environ 14% des naissances très prématurées et 20% des interruptions médicales de grossesse pour malformations fœtales graves ».

Il souligne que le centre périnatal de l’IPP, plus particulièrement à la prise en charge des nouveau-nés très prématurés et des grossesses à très haut risque est l’un des pôles d’excellence de la région Ile-de-France et que sa fermeture pourrait entraîner « une diminution très importante des transferts maternels et une augmentation des transferts de nouveau-nés très prématurés par les SMUR pédiatriques » ainsi « qu’une perte de chance importante pour les femmes et les enfants prématurés ».

Si cette structure fermait, où seraient pris en charge les femmes et les nouveau-nés ? Et ce, dans une situation où les autres centres périnatals de niveau III sont saturés depuis plusieurs années, où des dizaines de maternité ont été supprimées en Ile-de-France, où la maternité de Saint-Vincent-de-Paul devrait disparaître, maternité qui effectue plus de 2000 accouchements par an avec des services hyper-spécialisés dans la prise en charge des grossesses à risque et des prématurés ayant diverses malformations congénitales, handicaps,... Ce n’est pas possible que l’IPP ferme, il en va de la santé et de la vie de ces femmes et de leurs nouveau-nés.

Si l’IPP fermait, cela déséquilibrerait et saturerait tous les hôpitaux et notamment ceux de l’AP-HP, c’est pourquoi les syndicats CGT et FO de l’AP-HP exigent avec les médecins de l’inter-SMUR pédiatrique d’Ile-de-France le maintien du fonctionnement actuel du centre périnatal de l’Institut de puériculture de Paris.

Veuillez croire, Mesdames et messieurs, à notre profond attachement à la défense de toutes les structures constituant le service public hospitalier et à l’assurance de nos salutations distinguées.

Paris, le 29 juin 2006

Pour FO AP-HP DANIEL DUTHEIL
Pour L’USAP-CGT PATRICIA ARBIEU

Contact presse :
CABO jean emmanuel
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