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Conjoncture L’Unedic face à ses déficits

Publie le jeudi 22 avril 2004 par Open-Publishing
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En dix ans, deux périodes de crise ont déséquilibré les comptes du régime
d’assurance-chômage.

Ce n’est pas la première fois que l’Unedic traverse une période difficile
pour son équilibre financier. Déjà, en juillet 1992, les partenaires sociaux
doivent prendre des mesures pour réduire un déficit cumulé qui atteint, fin
1992, 24,5 MdF (3,7 Md€). Il connaît un pic de 33,6 MdF (un peu plus de 5
Md€) fin 1993, soit un tiers des prestations versées en une année. Le taux
de chômage est alors de 12,2%. Les solutions adoptées, pour la plupart, sont
sensiblement similaires aux mesures prises en décembre 2002 : augmentation
des cotisations, recours à l’emprunt. Avec, en plus, un engagement de l’État
à verser à l’Unedic une subvention globale représentant le tiers du déficit
du régime (10 MdF par an pendant 10 ans), engagement qui n’a pas été
respecté…

Différence de taille : la participation des demandeurs d’emploi au plan de
redressement se traduit alors par l’instauration de la dégressivité des
allocations, au lieu de la réduction de la durée d’indemnisation. Le
demandeur d’emploi est ainsi indemnisé à taux plein pendant neuf mois, puis
ses allocations chutent de 17% tous les quatre mois dans un premier temps,
puis tous les six mois (accord de 1996). Ces mesures portent leurs fruits.
Le déficit cumulé n’est plus que de 2,4 MdF en 1995, et le retour à
l’équilibre est atteint en 1996, alors que le taux de chômage n’a quasiment
pas bougé. Avec la reprise économique et la baisse du chômage, l’Unedic
renoue avec les excédents. La convention de 2001 instaure le Pare et met fin
à la dégressivité.

Mesures d’économies fin 2002. Le retour d’une mauvaise conjoncture provoque
un nouveau déséquilibre : le déficit atteint 3,7 Mde à la fin de l’année
2002, sous les effets cumulés d’une chute des créations d’emplois (moins de
cotisations) et d’une hausse du nombre de chômeurs (plus de dépenses). Des
mesures d’économies sont prises : c’est l’accord du 20 décembre 2002, qui
réorganise les filières d’indemnisation, augmente les cotisations des
employeurs et des salariés, et prévoit un recours à l’emprunt. Ce plan de
redressement a limité l’augmentation du déficit cumulé en cours et le
stabilisera à 6,8 Md€ en 2005, contre 15 Md€ si aucune mesure n’avait été
prise, selon les prévisions de l’Unedic. En février 2004, le déficit cumulé
est de 7 Mde, une situation comparable à celle de 1993 puisqu’il représente
également un tiers des prestations versées sur une année.

http://www.cfdt.fr/actu/emploi/emploi_232.htm

Messages

  • Pas de cfdt et autres collabos Jaunes dans le cortège du premier mai

    La cfdt depuis madame Notat a choisie de collaborer plus qu’activement , avec les franges les plus réactionnaires du patronat , et de son représentant nommé le medef , c’est son choix pas le notre

    La cfdt a choisie de devenir une cogestionnaire des régressions sociales de l’ultra libéralisme c’est son choix , pas celui de la classe ouvrière, et encore moins de millions des travailleur(ses) qu’elle ose dire encore représenter

    La cfdt n’a de cesse depuis des annèes , de porter des coups bas , et de diviser les luttes syndicales et sociales , pour tirer la " couverture " a elle , la encore c’est son choix, pas le notre

    Aussi après tant de maneuvres des plus douteuses , de couchage devant les riches et les puissants et un baron de medef aux appétits de profits démesurés , de tant de signature nauséabondes , ne mettant que des milliers de salariées et de et de travailleur(ses) toujours plus dans mouise et les galères

    Nous déclarons que la cfdt ne mérite même pas le nom de syndicat , mais celui d’organisation Patronale au Service dèvouè Du Patronat , en termes clairs et compréhensible par le plus grand monde le seul épithète qui puisse convenir a votre organisation messieurs chèreque et Jalmain c’est celui de nervis du patronat , autrement dis DE JAUNES

    nous déclarons pour les raisons cités plus haut que vous n’avez donc plus rien a faire , dans nos luttes et dans nos manifestations , ni même dans les bourses du travail , vous avez choisis vous et votre organisation La Collaboration avec nos ennemis de classe , restez donc vautrés dans cette fange , nous ne somme plus et n’avons d’ailleurs jamais étés dupes de vos magouilles , et des saloperies faites par votre " syndicat " couché .

    Mr chèreque et Jalmain nous n’irons pas crever dans les entreprises et autres abattoirs du medef et de l’ultralibéralisme Sans broncher , ni Résister .

    surtout quand on connaît ce que vous et votre organisation Patronale et faussement syndicale faites pour leurs livrer et casser des pans entiers de nos acquis sociaux , conquis pourtant aux cours d’après luttes sociales et syndicales depuis des décennies et des décennies de Luttes , par tout(es) nos camarades

    Nous appelons d’ailleurs pour ça tout(es) les militant(es) honnêtes qui sont encore sous la coupe de votre organisation patronale , a la Déserter sans tarder et a nous Rejoindre , camarades ne cherchez pas a changer ce " syndicat " de l’intérieur Désertez le sans ménagement

    Nous appelons tout les comités de chômeur(ses) et précaires a lancer de vastes opérations d’occupations de vos locaux

    Nous appelons tout(es) nos camarades militant(es) syndicalistes ou non , les associations et comités de chômeur(ses) , les électron(es) libres du mouvement sociaux , les militant(es) anti mondialisation , a ne plus tolérer votre présence et vous jeter des plus ferment de tout les cortèges et manifestations de luttes , et cela que ce soit dans le cortège du premier mai a venir , comme d’ailleurs dans tout les cortège

    Chèreque , Jalmain partout Justice sociale nulle part

    cfdt organisation patronale de Jaunes nervis du kapital

    cfdt un " syndicat " couché

    cfdt cires pompes du medef et de ses valets de l’u.haine.p

    Anarcho Punks paris

    Enragé(es) paris