Accueil > Corse-Matin : menaces de nouvelles "actions dures"
Les porteurs grévistes de Corse-Matin menacent de nouvelles "actions dures" s’ils n’obtiennent pas satisfaction lors de la nouvelle séance de négociation mardi à Nice avec Nice-Matin, a affirmé le délégué STC (Syndicat des travailleurs corses, nationaliste)-FO, Jean-Marie Orsoni.
Les grévistes, une cinquantaine de salariés de Publinice Services, filiale du groupe Nice-Matin chargée du portage de Corse-Matin dans l’île, sont prêts à reprendre le travail à condition que leur direction leur accorde quatre jours de congés mensuels supplémentaires ou une rémunération compensatrice.
Dans le cas contraire, les "actions dures vont aller crescendo", a dit M. Orsoni, laissant planer la menace d’un nouveau blocage des dépôts de carburants après celui opéré de jeudi à lundi mettant en péril l’approvisionnement des stations-service.
Cette revendication ne fait pour l’instant pas partie des contre-propositions présentées vendredi soir par la direction du groupe Nice-Matin, lors d’une table ronde à Nice.
Une nouvelle séance de négociations entre la direction et les syndicats des porteurs est prévue mardi à Nice, à partir de 10H00.
La direction régionale de Corse-Matin a été reçue en fin de matinée par le président du Conseil exécutif de Corse, Ange Santini, à Ajaccio, pour lui exprimer leurs inquiétudes concernant la durée du conflit. Elle devait être également reçue par le préfet dans l’après-midi, peu avant une délégation de syndicalistes.
Jean-Baptiste Suzzoni, directeur régional adjoint de Corse-Matin, a indiqué samedi que "le spectre de la mise au chômage technique (pesait) sur l’ensemble du personnel", soit 236 salariés, si les discussions de mardi échouent.