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"Coup de houille dans un ciel bleu de pouf" : la question de l’ENA débarque

Publie le mardi 3 avril 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

On se demandait à l’Ocséna si la question serait enfin posée par un des candidats. Mais bon ! force est de dire que ça ne s’agitait pas du tout ! Sarko ne l’évoquait pas, il se faisait petit : étant seulement avocat, même auprès des plus ouvertement fayots des énarques, il passe en secret pour un analphabète. Ils sont comme ça en vérité les énarques aristocrates qui ont piqué méthodiquement et lentement la république ! Au PS, on se dit que le problème pouvait quand même in extremis sortir, vu que les plus gros des éléphants s’étaient déjà autrefois positionnés contre le système concerné : Fabius, Chévénement, Rocard, etc. On voyait toutefois bien que Ségolène, sortie 95ème au classement final de sa promo, allait se faire railler par les camarades qui tous se tutoient si elle disait un mot contre eux. Ségolène s’écrasait donc aussi mollo.

Le coup est donc venu comme on sait de François Bayrou, hier, un jour où personne n’attendait plus rien : il a dit qu’il fallait enfin la supprimer. On sait que l’ENA est une énormité moribonde comme école, mais comme institution elle tient encore la France. L’ENA c’est un peu la Bastille en 1789 : une coquille devenu à peu près vide, mais qu’il faudrait démanteler par prudence et aussi comme symbole. On en vendra après les pierres. Le mur de Berlin a été vendu également comme ça en petits cailloux.

Dans l’immédiat évidemment, on a tous la conviction profonde dans cette présidentielle que les trois choses à régler en priorité pour les Français ce sont le chômage, le pouvoir d’achat et le logement. Mais vu que les candidats de quelque bord que ce soit veulent baisser le chômage de 3 points en 5 ans, rétablir le logement sur 15 ans et le pouvoir d’achat sur 20, on se dit que ça leur laisse tout à fait du loisir pour exécuter l’ENA en un an très correctement, c’est à la portée du plus nul et ce serait -aucun besoin de le démontrer encore- une excellente chose (il y a beaucoup de choses il est vrai réglables aussi catégoriquement en aussi peu de temps, on en fera la liste pour ceux qui auraient réellement des ambitions d’actions réelles).

Citoyens, amis ! l’ENA, même si vous n’en avez pas forcément une due conscience, l’ENA fossilise le pays et vous fait subtilement les plus grands torts, il serait temps d’interroger clairement ceux qui vous servent présentement de candidats. La question est publiquement posée maintenant : que dites -vous, monsieur madame le candidat- la candidate, vouloir faire exactement de l’ENA ?

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Les pensées zaz de l’Ocséna

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