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De l’armement belge au Tchad
Sabine Verhest
Mis en ligne le 08/02/2008
La Région wallonne estime la France responsable de l’octroi de la licence.
Des blindés, modernisés et armés par une société belge, avant de se retrouver au Tchad - à la frontière avec le Darfour qui plus est -, cela fait mauvais genre. L’information a été donnée par "The Bulletin". Le 7 décembre 2006, la Région wallonne a octroyé à Sabiex International, de Braine-l’Alleud, une licence d’exportation d’armes à destination de la France, laquelle a ensuite décidé d’envoyer le matériel à la garde présidentielle tchadienne.
Sabiex a équipé des blindés originaires d’Afrique du Sud pour le groupe Sofema, qui a obtenu de la France une licence d’exportation de 25 de ces chars légers à destination de son allié tchadien l’an dernier. Et le gouvernement wallon refuse de porter le chapeau. "La France seule assume la responsabilité politique de l’envoi de ce matériel", insiste Karim Ibourki, porte-parole du ministre-Président Rudy Demotte. En l’occurrence, le code de conduite de l’Union européenne en matière d’exportation d’armements n’impose pas à Paris de demander l’aval de Namur pour pouvoir envoyer des équipements de Sabiex au Tchad. "On ne demande pas à un pays européen ou de l’Otan de remplir le certificat de destination finale", précise M.Ibourki. Les membres de l’Union partent du principe qu’ils sont tous censés respecter le même code de conduite en octroyant une licence d’exportation d’armes vers un pays.
"Manque de prudence"
Or, "quand la transaction a eu lieu, fin 2006 début 2007, trois critères du code auraient dû inciter la France à refuser la licence", estime Luc Mampaey. Il s’agit, un, de "la question du respect des droits de l’homme dans le pays de destination finale ; et le régime du président Déby est autoritaire", affirme le chercheur au Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité. Deux, l’exportation doit être évitée si elle est "susceptible de provoquer ou de prolonger des conflits armés ou des tensions, internes ou avec des pays voisins". Ou, trois, s’il existe "un risque de détournement de l’équipement ; et les rebelles volent le matériel gouvernemental".
Aussi, "si la Région wallonne savait, au moment où Sabiex a introduit sa demande, que les armes seraient réexpédiées vers le Tchad, elle aurait pu refuser la transaction". Mais, indique M. Ibourki, "le dossier de Sabiex qu’elle a examiné ne mentionnait pas le Tchad ".
Reste que la Région a fait preuve "de manque de curiosité et d’erreur de jugement" dans cette affaire, pense l’expert du Grip. Car "une série d’indices auraient dû l’inciter à être plus prudente . D’une part, on était en présence de blindés de plus de 30 ans, certes reconditionnés par Sabiex, mais qui n’étaient manifestement pas destinés à l’armée française. D’autre part, l’activité principale du groupe Sofema en France est justement de vendre du matériel à l’exportation." Donc, "la Région wallonne aurait dû enquêter sur la finalité du contrat". Et l’"on ne peut pas dire que la responsabilité soit entièrement du côté français".
Depuis, toutefois, "l’attitude de la communauté internationale a changé vis-à-vis du Tchad : le Conseil de sécurité a appelé le 4 février tous les Etats membres à apporter leur appui au gouvernement du président Déby", rappelle M. Mampaey. De quoi justifier en fait, a posteriori, la licence française d’exportation.
Messages
1. De l’armement belge au Tchad..., 12 juin 2010, 17:40, par 93
Il faut savoir , que les elands sud africains , reconditionnes par la sabiex apres avoir ette rachete au surplus sud africains par mr levy alors president de la sabiex, etaient pour le gouvernement tchadien l’oportunité d ’acquerir d acquerir a moindre cout pres de 70 elands face aux tentatives de destabilisation du gouvernement soudanais , et les maintes incursions des janjawids ( mercenaires arabes pro soudanais ) ..
Les elands ne sont pas dune technologie recente et le groupe sofema francais
exportateur d armes de technolgies obsoletes / et/ ou anciennes souhaitait en liaison avec l etat francais se defaire du lot des elands en accord avec son partenaire israelien la seymar ; tous deux proprietaires de la sabiex ! ainsi cela permettait egalement en cette fin 2006 a la sabiex moribonde de faire rebondir a lexport son chiffre d affaire ..
le cout d achat de ces engins d efacon intaire nas guere depasser au total pour un blinde leger reconditionné avec pieces detachees transport aerien et autres prestations rendu aeroport tchadien le cout dun 4x4 vlra ce qui as rendu le choix et la decision de cet achat plus facile compte tenu de la pauvete de l etat tchadien a l epoque ( puisque le petrole ne coulait pas)...
Actuellement , la sabiex connait des difficultees liéesau reglement de compte interne entre la direction generale en la personne de mr liagre et la direction de la sofema en la personne de mr tisserand , cette rivalité de personne est un fait depuis la nomination de frederic tisserand au remplacement du gl blanchet alors directeur de la sofema...
la sofema connais pas mal de deboire meme si ces affaires s efforcent d etre etouffees tel que l affaire des mirages lybiens , mais egalement les aml recus par le tchad et qui ne serait fiable au nombre de 12 ces engins rebus de l armee francaise aurait ette vendu a un prix elevé , permettant a la dite societe de realiser d esubstantiels profits , mais le pire est avenir puisque un conflit lie la dite societe a un intermediaire francais mr G...dans le placement / vente d avions ecoles tucano bresilien ex armee francaise sur un pays a l exportation la mauritanie ...en efet la sofema comme dans toutes ces affaires nas pas respecte avce les intervenants et intermediares la part a leur comissionne !!!
a present que la sabiex se porte mal et qu un conflit dinteret fait que la direction de la sofema et la seymar ( israelienne) ne partage plus une meme vue strategique , la sabiex vas devoir se plier a des manoeuvres qui vont la mettre possiblement en liquidation, du cote de la sofema l on selivrait dernierement a des paiements de factures litigieuses sur sabiex, egalement la seymar qui aurait fermé les yeux sur une pseudo entente tacite aurait ete a l initiative de ce scandale maison..
en attendant la sofema a place sur le tchad 12 aml 90 francaise depuis la vente des 70 elands sud africains , ainsi un certains nombres de munitions de 90mm de la piece detachee mais egalement une intermediation en liason avec la dga sur des gazelles armees de pod roquettes et dun canon de 20mm autrement plus offensif que de simples elands auraient ette realisé durant l annee 2009.....a son initiative et la presentation de la dga !!!
a suivre .......