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Débats ?

Publie le samedi 5 mai 2007 par Open-Publishing
8 commentaires

Permettez-moi de m’immiscer dans votre discussion intra PC de différents “fils”, mais je fréquente cet endroit virtuel depuis assez longtemps pour penser pouvoir vous dire ma surprise, je crois.

Je ne suis pas au PC (ni ailleurs partidairement parlant, mais j’ai pu constater sur le terrain le soutien effectif sans contreparties du PC dans quelques luttes qu’il ne dirigeait ni ne contrôlait et je salue) et je n’ai jamais constaté de “censure” sur votre site alors qu’il ne me semble pas y avoir publié (anonymement, j’y tiens, pour des raisons que certains ont déjà défendu) des textes “dans la ligne” ne serait-ce que parce que je ne la connais pas (c’est bête hein !).

J’ai apprécié souvent l’ouverture et l’intérêt de beaucoup de textes publiés ici. C’est donc en certaine confiance que je m’exprime. Pour vous dire qu’en effet je suis surpris de la tournure que prennent les débats aujourd’hui. Je ne parle pas du ton parfois excessif de certains. En période électorale la crispation se comprend (bien que quelquefois les anathèmes soient assez irresponsables de part et d’autre pour des prétendants rassembleurs).

Non, ce qui me surprend (négativement !), c’est le débat sur le vote ou pas de dimanche et les arguments avancés.

Alors que ce qu’on appelle la gauche de la gauche connaît sa Bérésina électorale, voilà qu’on débat avec violence sur le fait de savoir si le programme de Royal est plus ou moins de droite ou de gauche. Comme si depuis... longtemps, on ne savait pas ce qu’était la social-démocratie ! Point barre. Comme si depuis... longtemps, on ne savait pas que les élections étaient organisées par la... bourgeoisie (y’a-t-il un mot plus “moderne” ?) pour abuser le “peuple” en essayant de faire croire (il semble qu’elle y réussisse) que l’opposition doite/gauche remplace la “lutte de classe” et l’auto-organisation ouvrière.

Comme si on ne savait pas que les appels incantatoires et vains de ceux qui se prétendent “révolutionnaires” au troisième tour “dans la rue” n’étaient pas un détournement de la lutte là où se joue l’exploitation et la domination, c’est-à-dire le lieu de travail, l’usine, l’atelier, le service, le bureau... Personne ne décrète la rue sinon ceux qui se nourissent du sang du peuple. Je suis sûr que tous ici savent cela. Mais alors pourquoi une absence totale de “pourquoi ?”.

Pourquoi aussi peu d’interrogations sur l’inefficacité des organisations (des anrs au PC) à être l’émanation légitime et évidente du peuple opprimé ? Sur le peu de syndicalisation de lutte ? Sur le si peu de participation aux organisations ouvrières (pour ne pas dire autant le rejet) de ceux qui pourtant devraient y trouver la prolongation “naturelle” de leur intérêt commun et collectif ? Pourquoi tant de divisions en clans haineux à partir pourtant des mêmes constats ? Pourquoi sommes-nous devenus si peu nombreux ? (Ne nous leurrons pas, nous n’avons jamais été si nombreux que ça, même en 68 ! Et alors ? Nombre ne fait pas raison. Ouais, mais bon...).

Ce vide d’interrogations me paraît abyssal. Certes on peut dénoncer avec raison une société de consommation qui fait d’hommes et de femmes des enfants peureux accrochés à leurs jouets gadgets que la crainte de les perdre fait tomber dans les bras racoleur du protecteur matamore dont c’est le propre frère qui alimente ce monde (faire plus caricatural que les frères Sarkozy, on peut pas). Et Sarkozy a beau jeu de crier haro sur le laxisme de mai 68. Certes on peut s’offusquer toujours avec raison du traitement violent des misères de la société de relégation par ceux-là même qui la génèrent jours après jours.

Et Sarkozy a beau jeu d’insulter racailles banlieusarde et braillards syndicalistes qui ne sont capables que de racailler ou de brailler (hommage quand même à eux, faut pas déconner). (La belle affaire que Sarkozy ne puisse pas aller en banlieues aujourd’hui : dans dix ans elles seront rasées et les pauvres racailleux dispersés dans les trous du cul du monde). Quand bien même avons-nous raison, nous avons tort lorsque nos discours et nos pratiques depuis des lustres aboutissent à l’impuissance (on retrouve ces débats idiots à chaque élection, sauf 2002 of course). Impuissance des appels à la mémoire de luttes qui ne disent plus rien à la majorité des “d’jeuns”, et des commémorations des icônes du passé, portés par de vieux combattants stériles de vingt ans. Incapacité de la transmission donc.

Et Sarkozy a beau jeu de piquer dans ce folklore pour enchanter son monde du spectacle. A quoi sert de brailler contre ce vol, puisque s’il peut prendre cette mémoire c’est que nous en avons fait une mémoire morte affichée dans les numéros spéciaux des gazettes dorées du bicentaire de la révolution française ou de l’anniversaire des dix, vingt, trente ans, etc. de mai 68. Où sont nos tribuns capables de faire pendant à celui de la droite (un Besancenot ? Miam,miam) ? (Dans ce sens, Royal a fait des efforts méritoires mais ratés. N’est pas tribun qui veut car c’est la passion de la foule qui fait le tribun, plus que son nombre, et la foule des meetings socialistes...).

Lorsque l’on a que la croyance à l’invocation forcée d’une “dynamique”, d’un “élan”, (Royal, Buffet, Bové), pour créer l’enthousiasme collectif, cela se résume à de la méthode Coué. De même lorsqu’on veut s’autopersuader de la mobilisation des masses parce qu’épisodiquement des chahuts corporatistes permettent aux forces de la barbarie de perfectionner leurs techniques de gestion des foules émeutières ; ou s’autosatisfaire d’un référendum au non hétéroclite en pensant faire la nique aux puissances d’argent ; alors que nous sommes incapables d’appeler à la grêve générale pour s’opposer à l’imposition d’un couvre-feu colonial contre les miséreux carchérisés.

Lorsque les “militants” disent vivre leur parti comme une famille ils oublient que la “fraternité” du slogan républicain est la fraternité de la famille humaine qui de ce fait supprime toutes les familles particulières génératrices de rivalités, d’exclusions et d’inégalités (c’est la famille qui accepte en son sein ou rejette, et tout le monde ne peut-être à la droite du père ou dans le giron de la mère. La famille clanique du parti est plus une rétraction psychofamiliale qu’une ouverture universalisante. (Par contre, lorsque Sarkozy parle de famille il faut plutôt entendre la version maffieuse). Et lorsqu’il s’agit, non pas de faire ce qu’ont fait nos pères (nos ancêtres et les ancêtres de nos ancêtres), mais de faire ce qu’ils auraient fait s’ils étaient à notre place, cette attitude est génératrice d’incapacité à agir autrement que dans la répétition, c’est-à-dire la soumission.

Et là encore Sarkozy a beau jeu de s’arroger le “mouvement” contre le “désir” soixante-huitard qui n’est que la soumision à l’envie du plaisir de l’acte sans l’acte. C’est là une des raisons du rejet des partis de gauche (ou de l’adhésion zappeuse), anars compris. Voilà une des interrogations qu’il serait opportun d’entendre débattue, qui loin de l’autocritique suspecte donnerait, à mon sens, la possibilité de fourbir de nouvelles manières de faire. Mais peut-être que si nous étions capables de le faire l’aurions nous déjà fait ? La violence des échanges en milieu alternatif au capitalisme auquel a donné lieu cette élection est peut-être la démonstration de cette impuissance (ou de non volonté réelle ? Ou de manip ? Etc, etc.).

Si ce n’est pas le cas où est le problème de se donner un peu d’air en votant Royal ? Les mêmes qui disent ne pas vouloir être pris une nouvelle fois pour des cons (qu’est-ce qu’il leur faut pour penser que ce n’est pas déja fait ?) on voté en 2002 pour Chirac en se justifiant d’un risque antifasciste bidon (d’une part parce que le FN n’avait aucune chance de passer, d’autre part parce que le fascisme est déjà bien installé). Ce qui montre qu’ils se soumettent en fait à l’illusion démocratique du vote. Et il s’agirait aujourd’hui de ne pas légitimer les sociaux-démocratie alors que la droite a utilisé le même argument et que Chirac a enfanté Sarkozy ?

Qu’est-ce qu’on en a à foutre de comment ils vont arranger leur sauce, puisqu’on sait que ce n’est pas là que ça se passe et que même s’il n’y a que quatre clampins qui vont voter ils se déclareront légitimés quand même ? Si on n’est pas dupes de l’électoralisme, quel état d’âme y-a-t-il à avoir de faire une démarche tactique tout à notre avantage ? Ce n’est pas le vote qui est aliénant, c’est de croire que c’est là que ça se passe.

Vive l’anarchie, vive le communisme libertaire (pléonasme ?), vive la grève générale. (Ca non plus dis comme ça, ça ne coute ni n’apporte rien, mais ça fait du bien).

Messages

  • J’ai participer a ce qui aurait dû être un point d’ancrage des collectifs le 9 et 10 décembre 2006. Je me trouvais au coeur de l’action, sur la vingtaine de membres de la coordimation nationale combien était réellement légitime. A ma commaissance trois ou quatre représentant (e) avait mandat de leurs organisations pour négocier la candidature d’un représentant du rassemblement antilibéral. je rappel que JB avait claqué la porte des collectifs, les personnalités autodésignés par eux-mêmes ou soustenu par de petite stucture on rapidement compris que Marie George Buffet était incontournable a nos grand regret ces pseudo personnalité ont choisi l’éclatement du mouvement. dés 11 heures suite au discour de Piquet représentant la plateforme de la LCR la messe était " dite" braqué les communistes de façon a ce qu’ils apparaient pour des diviseurs. Chacun d’entre nous connais la suite, ce gachis est bien le fruit d’ambition personnel de calcul à la petite semaine y compris de certain communiste qui agissaient hors des collectifs.
    Le bilan est simple ce nouvement d’ampleur nationale à secrétés des acteurs nouveaux à tout les niveaux collectifs de bases, coordimation départementale et nationale, les communistes ont étaient acteurs de ces collectifs et leurs colonne vertébrale, je rappel à ceux qui auraient zappé les représentants déssigné à ST OUEN étaient majoritairement non communites porteur d’une aspiration pour le meilleur candidat possible. 60 % esprimé le souhait de voir MariE George Buffet désigné, le collectif de beaumont 63 dont j’étais un des membres avait préféré Salesse, depuis j’ai rencontré beaucoup de membres de ces collectifs et paradoxalement c’est les collectifs à majorité communiste avaient placé en troisième position MGB. A chacun de voir, le PARTI communiste à toujour resserer les rangs.

  • La société a viré à droite depuis les années 1980.Face à cela qu’avons-nous :
     une social-démocratie fidèle à elle-même toujours gérante loyale du capitalisme et qui de plus est en crise dans toute l’Europe car la mondialisation ne lui permet même plus d’acheter la paix sociale en distribuant quelques miettes à l’aristocratie ouvrière.
     un Parti Communiste muté adepte du crétinisme parlementaire.
     une petite gauche antilibérale qui n’est même plus anticapitaliste, énième version du "socialisme autogestionnaire", de feu le PSU.
     un peuple dépolitisé à qui on fait croire que la démocratie et le renouveau du politique, c’est le spectacle de bateleurs d’estrade et de clowns qu’on nous octroie tous les 5 ou 7 ans et auquel se prête nt toutes les organisations dites "de gauche" du PC à LO en passant par la LCR et l’ancien combattant du Larzac Bové.

    Alors que faire ?
    Il est clair que la solution n’est pas plus d’additionner les faiblesses d’une petite gauche antilibérale que de créer un parti progressite de la gauche,cher à Henri Emmanuelli.
    Il nous faire renaître un véritable Parti Communiste marxiste-léniniste.
    Tout le reste n’est que billevesées et discussions sur le sexe des anges.

    Jean-Yves

    • ou rassembler toute la gauche a gauche du ps comme en allemagne ? avec nos differences mais combattre ensemble avec force, ceux qui sont coco ou coco-revo ou anar ou ... salut j f dieux encarte die linke= la nouvelle large gauche allemande- stuttgart

    • le parti communiste meurt tous les quarts d’heure ?

      vive le Parti communiste !

      le PCF est mort ?

      vive le parti de la gauche européenne.

      élargissons le champ de la lutte , et nous revivrons !

      roseaupensant

    • ET SI VOUS ARRETIEZ UN PEU DE DIRE N’IMPORTE QUOI SUR LES COMMUNITES,LE COMMUNISME ET LE PCF PEUT-ETRE ALORS POURRAIT-ON S’ENTENDRE ET ECOUTER LA MUSIQUE DU PEUPLE.ON L’ENTENDRA DEMAIN SOIR,SAURONS-NOUS L’ECOUTER,JE NOUS LE SOUHAITE. PIERRE DE M.

    • Pour éclairer le débat je vous transmet cet essai d’analyse assez pertinente :
      « Mark Twain, l’humoriste nord-américain lorsqu’il ironisait sur la manie française de truffer les discours de date historiques ou d’événements aurait trouvé de quoi confirmer sa vision dans cette élection présidentielle du printemps 2007.
      Car premier constat, tout a été fait officiellement pour éviter au premier tour un 21 avril, c’est-à-dire le choc de l’élimination du candidat socialiste en 2001, et la présence de l’extrême-droite au second tour. Mais le véritable but de la manœuvre parfaitement réussie d’ailleurs a été d’effacer le résultat du 29 mai 2005, c’est-à-dire le NON à la Constitution européenne. Agiter le 21 avril pour contourner le 29 mai et après ?
      Deuxième constat, la France s’est passionnée pour cette élection à peu près autant que pour une coupe du monde de football, avec les mêmes comportements tactiques, d’abord les appareils qui se sont tous pris pour des entraîneurs, il s’agissait de gagner le match, la France a suivi mais en dehors des enjeux ci-dessus énoncés le leurre d’un retour du 21 avril pour gommer le 29 mai, tout était oublié. Et chaque camp s’est peint le visage aux couleurs tricolores… Alors même qu’il s’agissait de rallier une Union Européenne qui fonctionne comme un tribunal sanctionnant toute manifestation de souveraineté nationale, alors même qu’il s’agit d’en finir avec la culture politique française de la droite et de la gauche pour aller vers une américanisation.
      Troisième constat, le leurre étant agité, on a pu faire avancer en coulisse « le réalisme » économique, le parti socialiste ralliant le centre, et des thèmes totalement empruntés à Le Pen, chacun est allé occuper le coin gagnant, celui où se jouait le match et cela a créé une vague « bonapartiste » dont la France a le secret… Et pour avoir l’homme fort qui nous sauverait de tous les périls de l’invasion du Tiers-monde, pour jouer le « petit-blanc » martyrisant plus malheureux que lui, on nous a vendu Napoléon le petit comme une marque de savonnette.
      A droite toutes et la fin du PCF ?
      Au lendemain du débat Royal-Sarkozy, le journal le Monde dans un article de Colombani disait le fond : Sarkozy allait gagner mais il ne fallait pas que Royal perde d’une manière trop catastrophique parce qu’autrement le processus « réaliste » qu’elle avait initié, l’abandon de fait de toute politique de gauche, serait condamné et « les archaïsmes » du PS monteraient à l’assaut d’un parti que la défaite diviserait.
      Avec le danger d’une recomposition à gauche alors que celle qui se prépare dans l’enthousiasme du politico-médiatique est le ralliement pro-européen et atlantiste au capitalisme néo-libéral, que symbolise assez bien l’alliance Royal-Bayrou, un parti démocrate à l’américaine, avec un triomphe temporaire de Sarkozy le néo-conservateur.
      Sera-t-il possible que se constitue une véritable force anti-capitaliste, anti-impérialiste, populaire, proche des salariés, avec des liens syndicaux ? Nous en sommes loin, mais qui peut dire où la population française en est : nous n’avons subi dans cette élection que des manœuvres d’appareil orchestrés à grand battage médiatique.
      L’opération a connu un indéniable réussite. Aujourd’hui les appareils qui l’ont menée à bien se félicitent d’avoir réussi leur « coup ». Le prétexte Le Pen éliminé, on se réjouit, mais les babines se retroussent devant le fumet de la curée des profits escomptés, car les bouches s’ouvrent et on se félicite encore plus que ce soit surtout le « réalisme » néo-libéral qui l’a emporté, le technocratisme économique. On va pouvoir rendre compétitive la force de travail française, en finir avec ses « privilèges », ses protections sociales et la bourse va pouvoir faire de superprofits en favorisant l’actionnaire.
      Rarement conjoncture n’a été aussi favorable pour une telle opération. Le PCF est anéanti (définitivement ? tout le laisse penser). C’est à voir ! Cette accélération grâce à l’incroyable stratégie des « collectifs anti-libéraux » et que certains ont rêvés de prendre sa place avec quelques micro-organisations. Cette erreur va continuer à peser sur toute une période. Sarkozy président et le MEDEF tout puissant, n’achèverait-il pas l’ennemi à terre.
      Les manœuvres tactiques du PS vers Bayrou ? ne laissent pas grande chance à ce pauvre PCF, même en cas de victoire de Ségolène Royal. et la manière dont a été fabriquée l’opération Bové rend pessimiste sur la bonté d’âme de la direction du PS à l’égard du PCF.
      Tout laisse à penser que le PCF et ses adhérents vont en tirer les leçons et ils vont rebondir car la crise et les urgences sociales sont toujours présentes. Nous rentrons en résistance.
      Il y a cependant un phénomène important qui a peu attiré l’attention des médias tout occupés à organiser la coupe de France de l’élection présidentielle et la finale attendue, c’est que durant cette même période les grèves se sont multipliées, les luttes sociales n’ont cessé de monter et tout ce beau monde en proie à cette fièvre de comptoir risque fort d’être confronté à terme au NON pour régler en urgence des problèmes sociaux. Certes la politique que va mener Sarkozy sera insupportable, il a promis du concret, le développement de l’emploi, la hausse des salaires, mais ce qu’il va apporter c’est juste le contraire. Les Français, les salariés vont se battre avec courage, ils vont dire NON, ils savent le faire, mais sans perspective, cela va peser dans le sens du fatalisme.
      Sur ce terrain tous ceux qui aspirent à une société nouvelle ont intérets à se mobiliser pour imposer les propositions des collectifs. L’heure n’est pas à la déprime mais à l’action constructives avec tous ceux qui vont lever le drapeau de la révolte. »
      Cela n’empéche que je vote Ségoléne des 2 mains.
      Amicalement. Bon courage. Annie.

    • et ben dis donc quelle perspective enthousiasmante !
      comme si personne n’avait jamais essayé !