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Delanoë apporte son soutien à Lang

Publie le lundi 16 juillet 2007 par Open-Publishing
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de PHILIPPE GOULLIAUD

Le maire de Paris était hier l’invité du Grand Jury RTL-"Le Figaro"-LCI.

BERTRAND DELANOË veut que le PS retrouve sa capacité de travail collectif et, qu’il soit ou non candidat à sa succession à la Mairie de Paris, il compte bien s’investir pleinement dans l’oeuvre de rénovation du parti. « On ne va pas bien. Il y a des éléments de crise », a-t-il reconnu, hier, lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

Parmi ces éléments de crise, l’ouverture telle que la pratique Nicolas Sarkozy qui « est en train de mener une grande opération de confusion », de « semer le trouble chez les 47 % de Français qui n’ont pas voté pour lui ». Le président de la République, « qui est extrêmement habile, est le chef de la droite et voudrait bien être le chef de la gauche », a-t-il ironisé, mettant en garde les socialistes tentés de répondre à l’ouverture.

S’agissant de la commission de modernisation des institutions, Bertrand Delanoë a jugé qu’il n’y avait « rien de scandaleux » à ce que Jack Lang, agrégé de droit public, y participe. Mais il a ajouté que, dans le cadre d’« un dialogue républicain », le chef de l’État aurait dû en parler avec François Hollande, lorsqu’il l’a reçu à l’Élysée. « Jack est utilisé », « il ne faut pas être dupe des arrière-pensées du chef de la droite » qui mène une politique « réac de chez réac ».

Évoquant la défaite à la présidentielle, Delanoë a estimé que les socialistes avaient « sous-estimé l’énergie et l’habileté du candidat de l’UMP » et avaient péché par un manque de « créativité sur le projet », de « courage des choix » et de « dynamique collective ». « Tout le monde a failli, tout le monde, sans exception », a-t-il dit.

Le maire de Paris n’a pas voulu dire s’il se représenterait aux municipales en 2008. Mais il s’engagera, « avec un amour de Paris intact », pour proposer « une dynamique nouvelle ». « Si j’étais candidat et si j’étais réélu, ce serait mon dernier mandat et j’aurais une préoccupation majeure : la transmission », a-t-il affirmé. « Ce ne sera pas : après moi le déluge. »

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