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Délire dans les prétoires ou délire médiatique ?

Publie le lundi 26 septembre 2005 par Open-Publishing

Lu dans la Gazette de Nîmes du 23 au 29 septembre (n° 329)
Corridas
L’association des anti-corridas poursuivait lundi 19 devant le tribunal de police une société d’affichage qui refuse d’implanter des panneaux lors des corridas de Nîmes.
Un litige financier surtout, mais qui a valu à l’avocat du PDG de la société d’affichage de faire dans l’humour lors de l’audience : "Les anti-corridas mènent une campagne active pour dénoncer les conditions de ces combats de taureaux, mais ils en font aussi leur fond de commerce en vendant autour des arènes des pin’s, des cartes postales, des taureaux, des matadors miniatures et autres gadgets qui vantent, c’est un comble, les mérites des corridas !" Bronca
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Délire dans les prétoires ou délire médiatique ?

Qu’est-on en droit d’attendre de ces informations où sont rapportées des affirmations délirantes, en l’occurrence celles d’un avocat dont on ne nous dit pas le nom pour un procès dont les tenants et les aboutissants sont relatés avec, pour le moins, une grande imprécision.
L’on voudrait ainsi donner à croire que les "antis" sont des individus remplis de contradictions qui commercent à l’envi avec ce qu’ils prétendent combattre !
Tout ceci prouve à l’évidence que notre lutte, si elle n’est pas encore correctement traduite dans la presse écrite, parlée ou télévisée n’en contribue pas moins à agacer ici ou là les alliés de la corrida.
Puissions-nous poursuivre une lutte certes difficile mais nécessaire ô combien, pour obtenir l’abolition définitive d’une pratique plus que dégradante.
Nous ne souhaitons pas par ailleurs demander des droits de réponse à des publications qui ne les publieront pas ou qui les videront de leur substance. Nous préférons diffuser via le Net qui, pour l’heure, reste encore un espace de liberté.
Rappelons enfin que ce sont ceux-là mêmes qui vont aujourd’hui aux arènes, qui, demain, dénonceront la corrida, lorsque trouver belle la torture des taureaux et des chevaux sera passé de mode.
C’est malheureusement avec ce type de girouettes que se font hélas la plupart des politiques d’ici et d’ailleurs.
Josyane Querelle

F.L.A.C
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