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Deux Italiennes et deux Irakiens enlevés dans le centre de Bagdad

Publie le jeudi 9 septembre 2004 par Open-Publishing
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Ils travaillaient pour une ONG pacifiste, dont les bâtiments avaient
déjà été pris pour cible la semaine dernière. M. Berlusconi est rentré à Rome
pour une réunion extraordinaire.


Des hommes armés ont enlevé, mardi 7 septembre, dans leur bureau, deux Italiennes
et deux Irakiens travaillant pour des ONG, dans un quartier très animé de la
capitale irakienne.

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  • Les deux Italiennes seraient enlevées par des agents de Saddam
    ROME, 9 septembre (XINHUANET) — Les ravisseurs des deux Italiennes et des deux Irakiens enlevés mardi à Bagdad où ils travaillaient pour des ONG pourraient être d’anciens agents des services spéciaux de Saddam Hussein, estime jeudi le journal italien le Corriere della Sera.

    Le quotidien affirme que "le mode d’opération des ravisseurs ressemble de près celui des agents des équipes spéciales de Saddam Hussein", soulignant qu’il s’agissait "de gens bien entraînés, éduqués, bien coiffés, parlant un arabe impeccable, à 100% des Irakiens de la bonne société et qui avaient étudié les plans du siège" des ONG italiennes Un pont pour Bagdad et Intersos.

    Peut-être les membres des services de Saddam se sont-ils recyclés et travaillent-ils aujourd’hui pour l’extrémisme islamique, ou pour les ex-Baassistes qui opèrent entre Falloujah et Mahmoudia, près de Bagdad", ajoute le journal.

    Le président d’Un pont pour Bagdad, Fabio Alberti, avait dit mercredi que les ravisseurs avaient demandé à toutes les personnes présentes de décliner leur identité et qu’ils avaient alors choisi qui enlever, démentant en revanche qu’ils aient eu des photos pour savoir qui ils devaient kidnapper.

    Simona Torretta et Simona Pari, toutes deux âgées de 29 ans, employées par Un pont pour Bagdad, ont été enlevées en même temps qu’un ingénieur irakien, Raad Ali Abdoul, collaborant à la même organisation, et qu’une Irakienne, Mihnaz Mourad, qui dirigeait un projet pour Intersos.

    Ces enlèvements n’ont pas été revendiqués de façon jugée fiable par les services spécialisés italiens. Fin