Entre les deux tours chantage, compromission et marchandage aux programmes dans l’débat

L’ENTERREMENT DE LA GAUCHE AU PASSAGE...

Quand des types se barrent et se font la male avec 5 ou 8 millions d’euros de prime, comme ça d’un coup, nous ne sommes ni sûr et encore moins certains qu’avec la nécessaire alliance socialo-centriste à venir nous puissions mettre un frein aux prises de bénéfices gargantuesques que devrait garantir le système économique européen à l’échelle d’un continent où de pays à pays traversant tantôt le nationalisme, croisant ici ou là de l’intégrisme chrétien jamais trop éloigné d’un certain conservatisme tout simplement ancré dans des valeurs politiques sauvegardées jusqu’ici par des groupes d’extrêmes droites maintenant reconnues - grâce à cette guerre civique et larvée que le capitalisme a mené contre son ennemi marxiste -, en pleine république, comme des artisans à part entière de toute démocratie.

Verrons-nous alors naître ainsi de nouvelles formes de républiques à démocraties fascistes ?

Sûrement si ce prétendu centrisme reste figé à droite dans son électorat auquel cas Mr. Sarkozy a de beaux jours devant lui car si réellement le Bayrou mis en avant avait quelque chose de neuf quant à la conception de l’exercice du pouvoir il se serait empressé de mobiliser son électorat pour un avenir de coalition ce qui aurait été plus logique si son entêtement à convertir ce qu’il reste de socio démocrates en fieffés droitiers ne continuait à prendre le dessus ; question non plus idéologique mais de simple rentabilité avec une conscience sociale et morale toute vouée au capitalisme bien entendu… Au lieu de cela il se place en chef d’orchestre d’un pays à nerf, fait monter la tension en fin tacticien, centralise l’attirance médiatique sous son macaron pas encore fondé et laisse ruisseler des alvéoles politiques aux contours plus que flous caractérisés par un engagement des plus mitigé et un droit de réserve surprenant. Cette attitude entichée de dissimulations laisse fort à craindre de l’avenir de ce politicien s’il parvenait un jour aux plus hautes fonctions de l’État. Le Parti Socialiste avait le couteau sous la gorge avec les communistes en 1981 et en 1983, maintenant c’est dans la gorge que le centre le lui a planté s’il ne se l’ait pas planté bien avant…

Certainement si le modèle à suivre ultralibéral aspire les réflexions de tous jusqu’à avaler la gauche tout en la dissolvant dans une tranche centrée et prononce hagard la mort du socialisme et le règne des droites réunies en une seule par sa même extrême.

Deuxièmement, les centristes pas très chaud pour rallier les socialistes devraient y réfléchir à deux fois et oser franchir le pas qui pourrait les séparer de la droite plus rigide source de pas mal de danger qu’un simple « tout sauf Sarkozy » ne suffit plus à contrer. Le trait d’union est plus fallacieux qu’hypothétique. S’ils préfèrent se cramponner aux élevages fascistes, Dieu le leur pardonne et leur promet une belle apocalypse ! Quant à la société ? Elle est capitaliste et par conséquent elle dépend des directives capitalistes qui font fléchir d’abord l’extrême gauche, puis la sociale démocratie en passant éventuellement par une étape plus « centrale » pour finalement retomber dans des fanatisme monétaires pas si éloignés - tout au moins à en considérer la taille du groupe représentatif des décideurs - des émules impérialistes qui s’apprêtaient à gouverner le monde il y a plus d’un demi siècle d’abord économiquement puis plus militairement. Cela n’a pas marché mais la folie capitaliste n’a cessé de fonctionner selon un schéma identique laissant toujours planer l’ombre du totalitarisme ou des formes d’exécutions fascistes liées comme toujours à la nécessité économique qui quémande la défense démocratique en pratiquant l’attaque. Même si l’ennemi n’y est pas la sophistication intellectuelle permet de le fabriquer, la maintenance en son état d’a-culturation le façonne, le politique contribue à sa disparition, le choix supposant la mise à l’écart voire l’extermination de certaines théories allant jusqu’à la disparition de certaines cultures…