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François Hollande affirme que le PS ne "s’opposera pas" à la ratification du traité européen

Publie le dimanche 28 octobre 2007 par Open-Publishing
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A l’occasion du conseil national du Parti socialiste, samedi 27 octobre, François Hollande a affirmé que les socialistes "ne s’opposeront pas" à la ratification du nouveau traité sur les institutions européennes, car il faut que "l’Europe sorte de l’impasse". Même si ce traité est "imparfait (...) il peut être l’occasion de faire repartir l’Europe s’il y a une volonté politique", a fait valoir M. Hollande, souhaitant "une position responsable qui, je l’espère, sera collective" se dégage au sein du parti.

Le premier secrétaire du PS sera reçu par Nicolas Sarkozy, lundi, au sujet du nouveau traité européen. Interrogé en marge du conseil national pour savoir s’il demanderait l’organisation d’une référendum sur la question, M. Hollande s’est contenté de répondre : "Je lui dirai que nous aurions organisé un référendum". Cette question "ne nous dispense pas d’un jugement sur le traité lui-même", a observé M. Hollande.

"UNE MAJORITÉ DE FRANÇAIS VEULENT UN RÉFÉRENDUM"

Il a par ailleurs jugé que "le débat est largement apaisé au sein du PS", citant pour preuve le ralliement au oui sur le nouveau traité de ceux qui, tel l’eurodéputé Vincent Peillon, étaient partisans du non au traité constitutionnel en 2005. "Je m’en réjouis, je ne m’en plains pas", a-t-il déclaré. Le bureau national doit officiellement se prononcer le 6 novembre sur le traité de Lisbonne.

Plusieurs ténors du PS ne cachent cependant pas qu’il souhaitent toujours un référendum plutôt qu’une ratification parlementaire défendue par le président de la République, estimant, à l’instar de Laurent Fabius, que les socialistes doivent être "fermes sur cette position" d’autant qu’"une majorité de Français veulent un référendum".

"Nous allons demander un référendum", a également affirmé Pierre Moscovici, responsable des questions internationales et européennes au PS. "Mais la vraie question est de savoir si le refus d’un référendum est suffisant pour nous empêcher de nous prononcer sur le fond". Selon l’ancien ministre, les socialistes devaient éviter "deux pièges, la division et l’inconsistance". "La meilleure façon de ne pas se diviser et de ne pas être inconsistant, c’est de dire ce que nous pensons".

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