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Grève jusqu’à satisfaction des revendications

Publie le samedi 5 novembre 2005 par Open-Publishing

Grève jusqu’à satisfaction des revendications

Le Service Public attaqué de toutes parts. Le désengagement de l’État des infrastructures ferroviaires, ainsi que la privatisation rampante de la SNCF liées aux directives européennes s’ajoute à la libéralisation du Fret et à celle, envisagée, de l’ensemble du trafic voyageurs.

L’emploi sacrifié. Pour se préparer à la concurrence, la SNCF cherche frénétiquement à baisser ses coûts. Elle a trouvé une solution : sabrer dans les effectifs. Ainsi la SNCF a supprimé près de 12.000 emplois en 3 ans. Et cela sans prendre en compte les répercussions négatives sur le service rendu à l’usager.

Les salaires contraints. Depuis 11 ans, les salaires des cheminots marquent, chaque année, un retard sur l’évolution des prix. Les pertes de pouvoir d’achat pour les actifs et les retraités atteignent 6% depuis 1999. Une réaction déterminée. Après les conflits des 19 janvier, 10 mars, 02 juin, 04 octobre et aucune réponse de la SNCF sur les revendications.

Nous les rappelons :

L’augmentation du pouvoir d’achat avec une clause de sauvegarde en 2005 et un rattrapage du pouvoir d’achat perdu ;

L’arrêt immédiat de toutes les restructurations d’établissements, de toutes les mutualisations en cours ou prévues ;

La préservation du statut unique pour l’ensemble du personnel ;

L’arrêt immédiat de toutes les filialisations ;

A chaque départ, une embauche ;

L’interdiction des trains privés sur nos rails.

C’est pourquoi, pour obtenir satisfaction, la Fédération FO des Cheminots a décidé de participer, dans l’unité, à la grève interfédérale reconductible de la mi-novembre. Une telle action, pour réussir, doit être coordonnée nationalement et démocratique. C’est pourquoi, pour Force Ouvrière, la reconduction de la grève doit être appelée chaque jour par l’interfédérale en fonction de l’état des négociations et validé par le vote des assemblées générales de cheminots.

La Fédération FO des Cheminots, solidaires des salariés de la RTM de Marseille, en lutte depuis 1 mois contre la privatisation, et des salariés d’EDF-GDF dont l’ouverture du capital vient d’être décidé, estime nécessaire aujourd’hui une action en commun pour le maintien de l’ensemble des Services Publics.