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HOPITAL DE CARHAIX : Un directeur temporaire et cumulard à la fois !

Publie le vendredi 8 août 2008 par Open-Publishing
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Source Ouest France du 7/08/08 page 9 Finistère.

M. Raoul Pignard, nouveau directeur du centre hospitalier de Carhaix, s’est vu confier une mission temporaire de trois mois !

En résumé, car je ne vais tout de même pas recopier mot pour mot l’article du OF, charge à chacun de s’y référer pour en connaitre la totalité des propos. En voici quelques extraits…..

M. Raoul Pignard, nommé vendredi 1er Aout par la directrice générale des hôpitaux Annie Podeur et le directeur de l’Agence régionale de l’hospitalisation, Antoine Perrin, à pris ses fonctions dès le lundi 4/08/08.

Le nouveau directeur ne s’est en effet vu confier qu’une mission temporaire de trois mois à Carhaix. Raoul Pignard reste d’ailleurs directeur du centre hospitalier universitaire de Rouen [1] , fonction qu’il occupait jusqu’à présent.

Il déclare :

« Ma mission est, avant tout, de rétablir l’hôpital dans le fonctionnement normal d’un établissement hospitalier » ….

« Il m’appartient également d’obtenir un retour à terme à l’équilibre financier de l’établissement. Ce qui n’est évidemment pas possible en quelques mois » ….

« Pour l’avenir de l’établissement, il faut dépasser la phase actuelle de crise »

Raoul Pignard qui a enchainé les rendez-vous, a notamment rencontré Christian Troadec, maire et président du conseil d’administration de l’hôpital de Carhaix pour lui faire part de sa lettre de mission.

« Une sortie de crise est possible et souhaitable » commentait le maire de Carhaix …….et (mais !)

« Si le projet médical maintient l’ensemble des services (maternité, chirurgie et anesthésie), une sortie de crise peut se faire par ce biais. Sinon nous mettrons la pression afin de les maintenir »

Prévient le président du conseil d’administration de l’hôpital, on ne peut être plus que prudent.


Commentaire :

[1] D’où l’urgence d’un héliport en prévision des déplacements de cet intermittent ! C’était le programme à Roselyne en juin dernier.

Le Maire de Carhaix, pourra sans problème compter sur la mobilisation des fiers descendants des révoltés qu’étaient « les Bonnets Rouges » et qui attendent avec impatience d’investir à nouveau les quais de l’Odet pour revendiquer le droit à la santé de proximité devant le siège du Préfet de Quimper, ce Préfet et ancien directeur des RG (ou autre poste aux sombres desseins !) tout fraichement nommé (Pour impressionner ? Oh là là !).

Un directeur qui accepte une lettre de mission, rédigée par deux technocrates, une Parisienne et un An. Perrin, dont les termes imposés sont « …un retour à terme à l’équilibre financier… » Et qui avoue deux virgules plus loin « Ce qui n’est évidemment pas possible en quelques mois »  !

Ce super turbo directeur en mission d’intermittence pourra t il crédibiliser ainsi la politique de santé publique du duo Sarko-Bachelot ?

Ce monsieur fait il du bénévolat, ou travail t il au noir, ses heures supplémentaires seront-elles aussi défiscalisées ? Histoire de vider encore un peu plus les caisses d’un État en très mauvais état.

Roselyne Bachelot en interdisant « le fonctionnement normal d’un hôpital » , qui avait mit en danger toute la population du Poher et de sa région (voir jugement du Tribunal Administratif de Rennes-25/06/08), pourra avant son licenciement pour « insuffisance professionnelle »  ; déloquer une ligne budgétaire de 500 millions d’euros (minimum, soit à peine un ou deux missile M 51 de moins, Sarko n’y verra que du feu de dieu !), pour combler le trou qu’elle a créé et aussi d’attirer les chirurgiens, anesthésistes ou autres spécialistes si souvent mal « rémunérés » dans ce secteur d’activité de la santé. (Voir l’article du Canard Enchainé du 30/07/08, ci-dessous)

Après quoi, elle pourra prendre ses nouvelles fonctions, de stagiaire vacataire pour les services de l’EDF et du CEA, là bas, à Brennilis, ses compétences en « taux de fuites » seront les bien venus, pour ce chantier vitrine en radioactivité bricolée. Chantier estimé par la Cour des Comptes à hauteur de 482 millions d’euros.

Sacrés saints directateurs ………


300 chirurgiens gavés mais fâchés.

du Canard Enchainé du 30/07/08

Une discrète grève du zèle a déjà couté 60 millions [euros] de manque à gagner à l’Assistance publique de Paris. Et le trou ne cesse de s’agrandir, au rythme de 5 millions par semaine. Le mouvement n’a pas été déclenché par des infirmières aux salaires anémiés, mais par les 300 chirurgiens les mieux payés !

Ces médecins exercent, en plus de leur travail ordinaire, une très lucrative activité privée dans les locaux de l’Assistance publique. CE genre d’extras, ou les tarifs sont libres, peut rapporter plus de 100 000 euros par an, pour un seul jour de travail par semaine, selon une enquête réalisée en janvier 2007 par « Le Parisien ».

En échange, les toubibs devaient jusqu’à présent verser à l’hôpital une redevance ridicule. Exemple : pas plus de 5.5 euros pour une consultation facturée 200 euros au malade. C’étaient encore trop, et certains d’entre eux avaient saisi le Conseil d’État pour contester une nouvelle nomenclature qui rognait très légèrement leurs bénéfices.
Mal leur en a pris. Les juges se sont, au contraire, étonnés du faible niveau des redevances. Et ils ont sommé le gouvernement de réviser les tarifs…à la hausse. Ainsi, le 15 mai dernier, un décret a changé les règles du jeu : les chirurgiens doivent désormais reverser 40% du montant réellement acquitté par le patient. Pour la pose d’une prothèse de hanche payée 1500 euros par sa clientèle, le chirurgien est tenu de régler 600 euros à l’hôpital. « Ca laisse encore de la marge, non ! » souligne l’un des patrons de l’Assistance publique.

Les 300 médecins ne l’ont pas entendu de cette oreille, et ils ont entamé une « grève des cotations ». En clair, quand ils opèrent sous la casquette du service public, ils refusent de transmettre à l’administration le détail des opérations effectuées. Résultat : l’hopital ne peut plus rien se faire régler par la Sécurité sociale.

Effrayée de sa propre audace, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, envisage désormais de revoir à la baisse le décret du 15 mai. Voler au secours des toubibs les mieux payés, voilà enfin une vraie cause humanitaire.


Pour « …un retour à terme à l’équilibre financier… » ….

Pour « … rétablir l’hôpital dans le fonctionnement normal d’un établissement hospitalier… »

Pour combler les « …taux de fuites … »

Roselyne Bachelot ! Y a pas photo, elle vous fera du bon boulot !

Messages

  • Si toute fois, Madame Roselyne Bachelot, après son licenciement pour insuffisance professionnelle, voudrait porter le pet contre son St. Patron Nicolas au Conseil des Prud’homme, qu’elle évite surtout de faire juger son affaire à la 5éme Chambre de la Cour d’Appel de Rennes, car dans cet endroit, , parait il , les calendriers et la compta, c’est pas trop leur dada !

    Par contre pour les voyages dans le temps ; là certains d’entre eux sont des spécialistes archéologiques !