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I.A. ; Infect Artefact

par L’iena rabbioso

Publie le dimanche 1er avril 2018 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

Qui est le plus inintelligent : le marteau ou le clous ?
Inutile de dire que c’est la main, car sans marteau ou clou, la main est inutile.

Vous savez que parfois je suis comme Garcimore : « ça m’énerve ».

Il devient difficile de lire dans la presse (achetée) des critiques objectives concernant le terme fascinant de : Intelligence Artificielle.

Déjà définition de Artificielle : produite par l’homme.

Donc I.A. = Intelligence produite par l’homme.

Dans cet énoncé, une seule chose est claire : Production par l’homme.

On peut facilement donner une définition à la robotisation industrielle : Ensemble de manipulations reproduitent par un mécanisme inerte (non humain) qui produit au final le même résultat que si elles avaient été effectuées par des humains, et dans la plupart des cas un résultat plus fiable, plus rapide, et sans les défauts inhérents aux organismes vivants (fatigue, besoin de nourriture, et de pisser).

La robotisation a commencé bien avant l’informatique, l’électronique ou même l’électricité : par exemple les métiers à tisser : Le textile est l’une des première industrie à avoir été déshumanisée.

C’est ici que je dis halte là, petit pion capitaliste.

Un robot, une chaîne de montage entièrement automatisée, peut produire un machin (boite de conserve, boite de soda, voitures, un président de la république), mais jamais on n’a le droit d’apposer le terme « intelligence » à ce qui est juste un système mécanique complexe contenant un processeur central dont le fonctionnement se base sur :

 Une horloge qui permet de passer d’une instruction de base à une autre
 Une « mémoire » qui permet à un programme de stocker des informations nécessaires à l’exécution d’un algorithme.
 Un programme, qui est la traduction électronique d’un algorithme, l’algorithme étant écrit par un être humain.

Il faut bien différencier ces deux termes :
 Robotisation
 Intelligence artificielle.

Il est clair qu’avec les progrès qui ont permis la miniaturisation des composants électroniques, la robotique est devenue de plus en plus « magique ».

Le paiement sans contact, trop cool.
La livraison de ton nouvel i-phone par internet en moins de deux jour, trop génial.
Une intervention médicale par internet (euh, Joker).

Oui la robotique aurait pu déjà se substituer à la plupart des activités humaines.
Mais regardons les faits :
Dans les super-marchés, les caisses où le client devait scanner lui même les produits a été un flop, tellement retentissent qu’un silence énorme à suivi ce naufrage.

À la place, des esclaves humains qui remplissent les paniers pour ceux qui n’ont pas les moyens physiques (ou qui sont trop riches pour s’abaisser à faire la queue) a obtenu un certain succès.

La vérité est qu’à notre époque, la robotique pourrait faire 80% des tâches, mais qu’en fait, c’est plus simple de délocalisé ou de favoriser le travail précaire.

Dommage pour les voitures qui volent dans le ciel : tant qu’il y aura une goutte de pétrole sur la planète, Total ne lâchera pas l’affaire, et on continuera à rouler avec de la boue fossile pendant encore au moins 50 ans.

Et c’est pareil pour la robotique.
On trouvera toujours un esclave moins cher.

Mais revenons à l’I.A.

C’est en fait l’obsession des chercheurs en informatique, depuis Turing.
Le problème d’exécution régulière d’une même tâche est résolue (Si Chapling vivait maintenant, il nous ferait un film aussi génial que les temps modernes)

Contrairement à une connerie largement diffusée, le cerveau (humain ou non) n’a rien de comparable avec ce qu’il s’appelle en informatique le processeur.

Dans les années 50, on considérait que le cerveaux humain était une succession de neurones interconnectées, avec des strates allant de la plus primitives (reptilien) jusqu’au plus haut niveau (sapiens-sapiens).

Les chercheurs ont alors essayer par tous les moyens de coller à ce concept.
Vous ne savez pas ce qu’est le BIOS, l’OS, c’est pas grave : c’est ce qui a permit à l’informatique de passer de l’âge préhistorique à l’âge moderne, en cachant dans des niveaux plus bas les fonctions de base de notre organisme (respirer, avaler, marcher, fermer les yeux si un truc vous arrive dessus,...)

Une chose ne faisait pas débat à l’époque ; le cerveau était l’organe maître, qui pilotait tous les sous organes (cœur, poumon, etc...)

Mais cette hypothèse hiérarchique s’est révélée erronée, contredite par la science.

C’est de la médecine, considérée comme le parent pauvre de la science, qu’est intervenue le grain de sable : qu’est ce que la mort ?
Arrêt du cœur ?
Fin de l’activité du cerveau ?

Et si l’organisme n’était finalement qu’une sorte de d’échange entre différents organes ?

La structure actuelle des ordinateurs n’est pas fondamentalement différente de celle des vieux coucous des années 60.

Vous lisez un truc parlant des réseaux neuronaux concernant l’informatique ?
Vaste blague, notre cerveau, c’est 100 milliards de neurones, mais avec des interconnections allant jusqu’à plusieurs milliers.

Et en plus, cela change tous les jours.
Si vous avez 3 ans, bonne nouvelle, 500 milles neurones par jour.

Un ordinateur n’est pas capable d’augmenter sa mémoire.

Si vous avez plus de 30 ans, mauvaise nouvelle : Destruction massive des neurones, surtout si vous commencer la journée avec un verre de Vodka.

Donc la prochaine fois que vous lirez un article sur l’I.A.
Posez vous cette question :

Est-ce qu’on vous prend pour un con ?

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