Il était une fois Midi-Libre.

Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Midi_libre

Midi-Libre a été le journal de la libération en 1945.

Depuis les temps ont changés et comme le lectorat devenait de plus en plus frontiste, la ligne éditoriale du journal s’est adaptée en fonction de l’occupation frontiste de la région occidentale, gravement atteinte par des communes bleu-blanc-rouge.

Il faut savoir que dans la région Occidentale, Midi-Libre est comme la PravDra de l’URSS.
Il n’y a aucune boutique (bar tabac, supermarchés, etc.) qui ne proposent pas le quotidien.

Pour les autres journaux, il faut aller dans des librairies où le monde diplomatique et situé à côté de Rivarol, un torchon d’extrême droite.

La grande adresse de Midi-Libre, c’est de cibler local.

En dehors des articles dénonçant les anti-corrida comme des voyous terroristes, il font de pleines plages dans l’édition Gard-Rhodanien pour célébrer les bienfaits d’Areva.

Et ils publient régulièrement des articles encourageants les enfants à visiter les sites nucléaires.

Comme la région de Marcoule est sous perfusion de l’industrie du nucléaire, le Midi-libre local va écrire exactement ce que les travailleurs du nucléaire ont envie de lire.

Malheureusement il se passe un truc triste dans le domaine de nucléaire : il est clair que le démantèlement (très) progressif va provoquer des suppressions d’emplois.

Dans les agences d’intérim, il y a plein de propositions d’emploi pour des spécialistes en sécurisation de sites nucléaires.

Le taux d’alcoolisme atteint des records dans les sites du Languedoc Roussillon.

Les salariés se savent à moyen terme virés, bousillés, ou entraînés vers des stages de reconversion à la con.

Plutôt que de critiquer le bruit des éoliennes, ou le problème du recyclage des panneaux solaires, peut-être serait-il bienvenue d’envisager le futur des travailleurs du nucléaire.

Mais il y a un problème : dans les journaux locaux, personne ne va oser indisposer les pourvoyeurs de fond, et dans les journaux nationaux, ce type de problème passe bien après le covid-19 et le cours du CAC-40.

Il reste des gens, qui espèrent une reprise intensive de la production nucléaire, car de cette industrie dépend leur avenir.

Et puis il y a le monde, qui va décider quelle est l’énergie la plus rentable à court terme : Pétrole, Gaz, ou cette connerie de solution durable qui aura du mal a générer des bénéfices comparables.

Sauf si bien sûr les kilo-watts d’énergie renouvelables sont introduites en bourse.

Midi-Libre, tu te rappelles quand tu étais le journal de la libération ?