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Ils n’avaient pas payé la "Taxe" : Les pompiers regardent la maison brûler.

par Gilong

Publie le mercredi 7 décembre 2011 par Gilong - Open-Publishing
7 commentaires

Non, Non... C’est pas à Téhéran ou à Moscou.

Pas à Cuba ou au Vénézuela... ou en Chine.

Même pas en France, (Pas encore). Le Nain s’en occupe d’organiser çà avec les autres de la bande.

Mais dans le Tennessee, USA, le "pays" du fameux "Davy Crockett".

Le "pays" qui prétend au "Destin manifeste" de "civiliser" la Planète à coup de missiles et de bombes.

Celui qui donne des leçons de "patriotisme", de "civisme", et d’"humanisme".

Celui qui prétend défendre la propriété privée à tous prix.

Mais la "propriété" de QUI au fait ???

Ca donne presque envie d’habiter à Kaboul.

Au moins ta maison brûle mais t’as rien à payer. Et c’est les pompiers qui mettent le feu.

On sait qui est qui, quoi ? C’est plus clair et tu les appelles surtout pas.

G.L.

(Remarquez que le Maire se nomme "David Crocker". Dans le Tennessee ça vaut tout un programme).

Et que le numéro des pompiers c’est le 9/11, (Nine/eleven).

Soit la date des grandes saloperies US et des coups tordus : L’assassinat d’Allende au Chili et la destruction du WTC.

Ils ont un "humououour, ces yankees !!!

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Le petit bijou :

La maison d’une famille du Tennessee brûle pendant que les pompiers regardent impassibles.

Par Eric Pfeiffer

Décembre 07/2011 " Yahoo News "

Un couple du Tennessee a du regarder, impuissant, samaison brûler jusqu’au sol, ainsi que tous ses biens, parce qu’il n’avait pas payé une redevance annuelle de 75 $ au Service local d’incendie.

Vicky Bell a fait savoir à l’antenne locale de NBC-TV WPSD qu’elle avait appelé le 9/1/1 quand son mobil-home dans le Comté d’Obion a pris feu. Les pompiers sont arrivés sur les lieux, mais devant le feu qui faisait rage, ils sont simplement restés sur place à ne rien faire.

"En cas d’urgence, la première chose que vous pensez devoir faire c’est d’« Appeler le 9-1-1 », a déclaré Bell, la propriétaire. Toutefois, Bell et son mari ont été forcés d’entrer dans la maison en feu pour tenter de récupérer leurs effets personnels.

"Vous pouvez voir le mobil home de ma mère et voir les camions qui stationnent à proximité", a déclaré Bell. « Nous avions simplement pensé avoir choisi la meilleure solution ».

David Crocker, le maire de South Fulton a défendu le Service des incendies, en disant que comme les pompiers avaient répondu à des non-abonnés, personne n’aurait été imputé à payer les frais. Les habitants de la ville de South Fulton bénéficient automatiquement du service, mais il n’est pas étendu à ceux qui vivent dans la région autour du Comté.
« Il n’y a pas moyen d’intervenir sur chaque feu et maintenir la main-d’œuvre, l’équipement, et le financement pour le service des incendies », a déclaré M. Crocker.

La politique de South Fulton avait induit précisément le même scénario de cauchemar à la même période l’an dernier, lorsque un propriétaire, Gene Cranick, (Qui avait également omis de payer les frais annuels de 75 $ dus par les résidents des régions rurales du comté d’Obion), a vu sa maison engloutie par les flammes alors que les pompiers de South Fulton la regardaient brûler à proximité. Cet incident a suscité un débat parmi les Conservateurs sur les « limites » de la rémunération des services dans sa mise en oeuvre gouvernementale.

Pour sa part, le maire Crocker a souligné que les pompiers de la ville aidaient les gens en danger, même ceux qui n’avaient pas payé les cotisations. « Cette fois, après le dernier incident, j’espère que tout le monde sera bien au courant des frais qu’induisent les incendie ruraux », a déclaré M. Crocker.

© 2011 Yahoo Nouvelles

http://news.yahoo.com/blogs/sideshow/tennessee-family-home-burns-while-firefighters-watch-191241763.html

Traduct : Gilong

P.S. : « Cette fois, après le dernier incident, j’espère que tout le monde sera bien au courant des frais qu’induisent les incendie ruraux », a déclaré M. Crocker.

Qu’on se le dise !!! ((- :

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Messages

  • Ca donne presque envie d’habiter à Kaboul.

    J’ai pas connu la guerre, mais faire ce genre de commentaires n’est pas digne de celui qui se revendique communiste. Point barre.

    ëtre communiste n’est sûrement pas être obnubilé par la haine des US. Avant les US ont existés des empires.

    Maintenant si tu préfère défendre les vassaux de l’empire en prétendant attaquer l’empire que au passage tu magnifie comme une espèce de dieu intouchable, c’est ton droit.

    Ne me sort pas ta théorie du CHOC TEST (en Français), ça va 5 minutes !

    Oui, je suis con et alors ? choc testing ou coup de gueule sincère ???

    Carland

    • Etre communiste, ça veut dire aussi ne pas s’allier avec des partenaires politiques qui se prétendent socialistes et qui une fois élus feront la même politique pro-capitaliste que l’ump ou le fn.

    • J’ai pas connu la guerre, mais faire ce genre de commentaires n’est pas digne de celui qui se revendique communiste. Point barre.

      C’est tout ce que t’as trouvé pour attaquer ??

      "la haine des US" ???

      J’ai plus de potes aux USA que toi t’en as ici. Et je peux te dire qu’ils en chient en ce moment ceux là. Parce qu’eux aussi ils commencent à en avoir assez de la clique qui les dirige. Et pour certains d’entre eux je suis pas sûr que ça soit mieux qu’à Kandahar avec le Patriot Act et le HSB, et les denis de vols sur les lignes intérieures et extérieures pour les opposants.

      Ils en chient comme les mecs qui résonnent comme toi vont en chier bientôt.

      Ca t’emmerde que je parle du "Schok testing" ?

      Pourtant tu y es soumis toi-même chaque jour, communiste ou pas, par tes maîtres.

      Ceux que tu as choisis ou que t’as laissé s’installer par nullitude ou suivisme.

      TOUS les jours. Quand on te lève le bureau de poste, comme quand on te le réinstalle soi-disant sous la pression populaire. Quand on te casse ton hosto à Caraix ou quant on fait semblant de vouloir le sauver... Quand tu manifeste ton mécontentement et qu’au lieu de te lever tes droits on ne t’en lève que la moitié et que tu cries victoire ; comme tes orgas et partis le font depuis 60 ans..

      Mais j’ai plutôt l’impression que c’est ma réponse à Arnold dans un autre post qui t’emmerde. J’en déduis que vous êtes potes. De vrais révolutionnaires quoi ?

      Pas comme ce Chavez ou ce Moralès. Des sociaux traîtres à ses yeux.

      Que n’attaquent-ils pas les USA que diantre au lieu de finasser avec leurs ennemis intérieurs.

      Mais tu vois, pour ce qui est de Kaboul, t’auras pas trop à attendre. Bientôt les zuniens vont s’occuper pour que tu sois aussi "bien" ici que là-bas.

      Et à la vitesse ou ça va t’auras pas trop à attendre.

      Tu dois être "jeune" puisque "T’as pas connu la guerre". T’auras le temps d’en profiter.

      Moi d’ici là... ((- :

      Ah ! Au fait. Je ne me revendique pas "communiste". Marxiste certainement.

      La dialectique marxiste est aussi un outil d’analyse et de compréhension de la société. Comme le "schok testing". et j’emploie ce mot à dessin :

      1. Pour te prouver que je peux encore en parler,

      2. parce que la théorie a été mise en oeuvre par un anglo-saxon et que c’est son vrai nom.

      Et que les mots ont tous leur importance.

      Et pour me définir je n’ai rien à foutre de l’opinion de mecs qui ne savent même pas comment ça se définit un"communiste".

      Sinon pour deviner que ça les gêne.

      J’ai pas quitté un parti en solde pour faire cas des opinions des sectateurs de service.

      Alors tu peux miauler tant que tu veux ... ((- :

      A ciao !!!

      G.L.

    • ëtre communiste n’est sûrement pas être obnubilé par la haine des US.

      mmm hee Carland est que est bonne la fumette californienne ????

      Va parles aux camarades italien qui se sent pas dans son propre pays avec presque 113 bases américaines dissémine dans tous sont territoire, avec plus des 15.000 militaires et 15.000 américain affecte a cet mêmes bases sur son propre territoire...

      Va parles de 7 tentatives des coup d’état perpétré en Italie et fomente par la CIA dans les dernières ans...

      Je ne te parle même pas que d’un seul pays a l’autre bout du monde comme le Vietnam mais juste un au de la de la frontière française, mais si tu veux on peux parle aussi des bases américaines en Allemagne... et un peux partout dans le monde...

      On peux même parle de "la guerre perpétuelle" instaure par les USA, dans le monde...

      Facile parler comme tu le fait bien au chaud, e si tu veux on te fait cadeaux des toutes ces bases juste a cote du tu vive et on verra si tu poudra encore dire que ne pas "digne de celui qui se revendique communiste" d’être contre le gouvernement américain...

      Moi je été jeune mais je me rappelle parfaitement les manif contre la guerre en Vietnam et la présence impérialiste des USA et je te peux assure que avec nous dans le cortège tu pouvez trouver plein d’américains fier de le être mais farouchement contre l’impérialisme de son propre pays et que brule son drapeaux et leur lettre pour partir a l’armée...

      Je me demande si tu conne les USA, moi je vécu pas mal de temps, je mêmes pas mal des membre très proche de ma famille de nationalité américaine, et l’article que a publie Gilong ne me surprend pas, la famille dans l’article a perdu sa "maison", mais faut aller a New York dans les hôpitaux pour voir comme tu peux mourir sur le trottoir en face a la porte d’entre parce que tu n’a pas la petite carte de la "Social Security" et donc du moment que tu n’est pas couvert par le "medical care" tu ne pas accepte dans l’hôpital...

      Bien sur si tu a une montagne de "dollars" pas des problèmes...

      On est anticapitalistes, et pour mois n’est pas hérétique s’opposer au gouvernement référence du capital...

      Accessoirement je me sent tranquille de me sentir communiste si je conteste les USA...

      — -

      Tiens je te publie la liste des bases en Italie

      Je me excuse mais je pas le temps de traduire... petite remarque, l’Italie n’a pas le "droit" d’avoir la bombe atomique... mais... dans les bases américaines en Italie tu peux ne trouver plus des 90 sans parler des centaines des milliers des bombes a l’uranium appauvrie dans leur dépôts de munitions....

      Le sigle

      Usaf : aviazione

      Navy : marina

      Army : esercito

      Nsa : National security agency [Agenzia di sicurezza nazionale]

      Setaf : Southern european task force [Task force sudeuropea]

      Elenco per Regioni

      Trentino Alto Adige

      1. Cima Gallina [Bz]. Stazione telecomunicazioni e radar dell’Usaf.

      2. Monte Paganella [Tn]. Stazione telecomunicazioni Usaf.

      Friuli Venezia Giulia

      3. Aviano [Pn]. La più grande base avanzata, deposito nucleare e centro di telecomunicazioni dell’Usaf in Italia [almeno tremila militari e civili americani ]. Nella base sono dislocate le forze operative pronte al combattimento dell’Usaf [un gruppo di cacciabombardieri ] utilizzate in passato nei bombardamenti in Bosnia. Inoltre la Sedicesima Forza Aerea ed il Trentunesimo Gruppo da caccia dell’aviazione Usa, nonché uno squadrone di F-18 dei Marines. Si presume che la base ospiti, in bunker sotterranei la cui costruzione è stata autorizzata dal Congresso, bombe nucleari. Nella base aerea di Aviano (Pordenone) sono permanentemente schierate, dal 1994, la 31st Fighter Wing, dotata di due squadriglie di F-16 [nella guerra contro la Jugoslavia nel 1999, effettuo’ in 78 giorni 9.000 missioni di combattimento : un vero e proprio record] e la 16th Air Force. Quest’ultima è dotata di caccia F-16 e F-15, e ha il compito, sotto lo U. S. European Command, di pianificare e condurre operazioni di combattimento aereo non solo nell’Europa meridionale, ma anche in Medio Oriente e Nordafrica. Essa opera, con un personale di 11.500 militari e civili, da due basi principali : Aviano, dove si trova il suo quartier generale, e la base turca di Incirlik. Sara’ appunto quest’ultima la principale base per l’offensiva aerea contro l’Iraq del nord, ma l’impiego degli aerei della 16th Air Force sara’ pianificato e diretto dal quartier generale di Aviano.

      4. Roveredo [Pn]. Deposito armi Usa.

      5. Rivolto [Ud]. Base USAF.

      6. Maniago [Ud]. Poligono di tiro dell’Usaf.

      7. San Bernardo [Ud]. Deposito munizioni dell’Us Army.

      8. Trieste. Base navale Usa.

      Veneto

      9. Camp Ederle [Vi]. Quartier generale della Nato e comando della Setaf della Us Army, che controlla le forze americane in Italia, Turchia e Grecia. In questa base vi sono le forze da combattimento terrestri normalmente in Italia : un battaglione aviotrasportato, un battaglione di artiglieri con capacità nucleare, tre compagnie del genio. Importante stazione di telecomunicazioni. I militari e i civili americani che operano a Camp Ederle dovrebbero essere circa duemila.

      10. Vicenza : Comando Setaf. Quinta Forza aerea tattica [Usaf]. Probabile deposito di testate nucleari.

      11. Tormeno [San Giovanni a Monte, Vi]. Depositi di armi e munizioni.

      12. Longare [Vi]. Importante deposito d’armamenti.

      13. Oderzo [Tv]. Deposito di armi e munizioni

      14. Codognè [Tv]. Deposito di armi e munizioni

      15. Istrana [Tv]. Base Usaf.

      16. Ciano [Tv]. Centro telecomunicazioni e radar Usa.

      17. Verona. Air Operations Center [Usaf ]. e base Nato delle Forze di Terra del Sud Europa ; Centro di telecomunicazioni [Usaf].

      18. Affi [Vr]. Centro telecomunicazioni Usa.

      19. Lunghezzano [Vr]. Centro radar Usa.

      20. Erbezzo [Vr]. Antenna radar Nsa.

      21. Conselve [Pd ]. Base radar Usa.

      22. Monte Venda [Pd]. Antenna telecomunicazioni e radar Usa.

      23. Venezia. Base navale Usa.

      24. Sant’Anna di Alfaedo [Pd]. Base radar Usa.

      25. Lame di Concordia [Ve]. Base di telecomunicazioni e radar Usa.

      26. San Gottardo, Boscomantivo [Ve]. Centro telecomunicazioni Usa.

      27. Ceggia [Ve]. Centro radar Usa.

      Lombardia

      28. Ghedi [Bs]. Base dell’Usaf, stazione di comunicazione e deposito di bombe nucleari.

      29. Montichiari [Bs]. Base aerea [Usaf ].

      30. Remondò [Pv]. Base Us Army.

      108. Sorico [Co]. Antenna Nsa.

      Piemonte

      31. Cameri [No]. Base aerea Usa con copertura Nato.

      32. Candelo-Masazza [Vc]. Addestramento Usaf e Us Army, copertura Nato.

      Liguria

      33. La Spezia. Centro antisommergibili di Saclant [vedi 35 ].

      34. Finale Ligure [Sv]. Stazione di telecomunicazioni della Us Army.

      35. San Bartolomeo [Sp] : Centro ricerche per la guerra sottomarina. Composta da tre strutture. Innanzitutto il Saclant, una filiale della Nato che non è indicata in nessuna mappa dell’Alleanza atlantica. Il Saclant svolgerebbe non meglio precisate ricerche marine : in un dossier preparato dalla federazione di Rifondazione Comunista si parla di "occupazione di aree dello specchio d’acqua per esigenze militari dello stato italiano e non [ricovero della VI flotta Usa]". Poi c’è Maricocesco, un ente che fornisce pezzi di ricambio alle navi. E infine Mariperman, la Commissione permanente per gli esperimenti sui materiali da guerra, composta da cinquecento persone e undici istituti [dall’artiglieria, munizioni e missili, alle armi subacquee].

      Emilia Romagna

      36. Monte San Damiano [Pc]. Base dell’Usaf con copertura Nato.

      37. Monte Cimone [Mo]. Stazione telecomunicazioni Usa con copertura Nato.

      38. Parma. Deposito dell’Usaf con copertura Nato.

      39. Bologna. Stazione di telecomunicazioni del Dipartimento di Stato.

      40. Rimini. Gruppo logistico Usa per l’attivazione di bombe nucleari.

      41. Rimini-Miramare. Centro telecomunicazioni Usa.

      Marche

      42. Potenza Picena [Mc]. Centro radar Usa con copertura Nato.

      Toscana

      43. Camp Darby [Pi]. Il Setaf ha il più grande deposito logistico del Mediterraneo [tra Pisa e Livorno], con circa 1.400 uomini, dove si trova il 31st Munitions Squadron. Qui, in 125 bunker sotterranei, e’ stoccata una riserva strategica per l’esercito e l’aeronautica statunitensi, stimata in oltre un milione e mezzo di munizioni. Strettamente collegato tramite una rete di canali al vicino porto di Livorno, attraverso il Canale dei Navicelli, è base di rifornimento delle unità navali di stanza nel Mediterraneo. Ottavo Gruppo di supporto Usa e Base dell’US Army per l’appoggio alle forze statunitensi al Sud del Po, nel Mediterraneo, nel Golfo, nell’Africa del Nord e la Turchia.

      44. Coltano [Pi]. Importante base Usa-Nsa per le telecomunicazioni : da qui sono gestite tutte le informazioni raccolte dai centri di telecomunicazione siti nel Mediterraneo. Deposito munizioni Us Army ; Base Nsa.

      45. Pisa [aeroporto militare]. Base saltuaria dell’Usaf.

      46. Talamone [Gr]. Base saltuaria dell’Us Navy.

      47. Poggio Ballone [Gr]. Tra Follonica, Castiglione della Pescaia e Tirli : Centro radar Usa con copertura Nato.

      48. Livorno. Base navale Usa.

      49. Monte Giogo [Ms]. Centro di telecomunicazioni Usa con copertura Nato.

      Sardegna

      50. La Maddalena - Santo Stefano [Ss]. Base atomica Usa, base di sommergibili, squadra navale di supporto alla portaerei americana "Simon Lake".

      51. Monte Limbara [tra Oschiri e Tempio, Ss]. Base missilistica Usa.

      52. Sinis di Cabras [Or]. Centro elaborazioni dati [Nsa].

      53. Isola di Tavolara [Ss]. Stazione radiotelegrafica di supporto ai sommergibili della Us Navy.

      54. Torre Grande di Oristano. Base radar Nsa.

      55. Monte Arci [Or]. Stazione di telecomunicazioni Usa con copertura Nato.

      56. Capo Frasca [Or]. Eliporto ed impianto radar Usa.

      57. Santulussurgiu [Or]. Stazione telecomunicazioni Usaf con copertura Nato.

      58. Perdasdefogu [Nu]. Base missilistica sperimentale.

      59. Capo Teulada [Ca]. Da Capo Teulada a Capo Frasca [Or ], all’incirca 100 chilometri di costa, 7.200 ettari di terreno e più di 70 mila ettari di zone "off limits" : poligono di tiro per esercitazioni aeree ed aeronavali della Sesta flotta americana e della Nato.

      60. Cagliari. Base navale Usa.

      61. Decimomannu [Ca]. Aeroporto Usa con copertura Nato.

      62. Aeroporto di Elmas [Ca]. Base aerea Usaf.

      63. Salto di Quirra [Ca]. poligoni missilistici.

      64. Capo San Lorenzo [Ca]. Zona di addestramento per la Sesta flotta Usa.

      65. Monte Urpino [Ca]. Depositi munizioni Usa e Nato.

      Lazio

      66. Roma. Comando per il Mediterraneo centrale della Nato e il coordinamento logistico interforze Usa. Stazione Nato

      67. Roma Ciampino [aeroporto militare]. Base saltuaria Usaf.

      68. Rocca di Papa [Rm]. Stazione telecomunicazioni Usa con copertura Nato, in probabile collegamento con le installazioni sotterranee di Monte Cavo

      69. Monte Romano [Vt]. Poligono saltuario di tiro dell’Us Army.

      70. Gaeta [Lt]. Base permanente della Sesta flotta e della Squadra navale di scorta alla portaerei "La Salle".

      71. Casale delle Palme [Lt]. Scuola telecomunicazioni Nato sotto controllo Usa.

      Campania

      72. Napoli. Comando del Security Force dei Marines. Base di sommergibili Usa. Comando delle Forze Aeree Usa per il Mediterraneo. Porto normalmente impiegato dalle unità civili e militari Usa. Si calcola che da Napoli e Livorno transitino annualmente circa cinquemila contenitori di materiale militare.

      73. Aeroporto Napoli Capodichino. Base aerea Usaf.

      74. Monte Camaldoli [Na]. Stazione di telecomunicazioni Usa.

      75. Ischia [Na]. Antenna di telecomunicazioni Usa con copertura Nato.

      76. Nisida [Na]. Base Us Army.

      77. Bagnoli [Na]. Sede del più grande centro di coordinamento dell’Us Navy di tutte le attività di telecomunicazioni, comando e controllo del Mediterraneo.

      78. Agnano [nelle vicinanze del famoso ippodromo]. Base dell’Us Army.

      80. Licola [Na]. Antenna di telecomunicazioni Usa.

      81. Lago Patria [Ce]. Stazione telecomunicazioni Usa.

      82. Giugliano [vicinanze del lago Patria, Na]. Comando Statcom.

      83. Grazzanise [Ce]. Base saltuaria Usaf.

      84. Mondragone [Ce] : Centro di Comando Usa e Nato sotterraneo antiatomico, dove verrebbero spostati i comandi Usa e Nato in caso di guerra

      85. Montevergine [Av] : Stazione di comunicazioni Usa.

      Basilicata

      79. Cirigliano [Mt]. Comando delle Forze Navali Usa in Europa.

      86. Pietraficcata [Mt]. Centro telecomunicazioni Usa e Nato.

      Puglia

      87. Gioia del Colle [Ba]. Base aerea Usa di supporto tecnico.

      88. Brindisi. Base navale Usa.

      89. Punta della Contessa [Br]. Poligono di tiro Usa e Nato.

      90. San Vito dei Normanni [Br]. Vi sarebbero di stanza un migliaio di militari americani del 499° Expeditionary Squadron ;.Base dei Servizi Segreti. Electronics Security Group [Nsa ].

      91. Monte Iacotenente [Fg]. Base del complesso radar Nadge.

      92. Otranto. Stazione radar Usa.

      93. Taranto. Base navale Usa. Deposito Usa e Nato.

      94. Martinafranca [Ta]. Base radar Usa.

      Calabria

      95. Crotone. Stazione di telecomunicazioni e radar Usa e Nato.

      96. Monte Mancuso [Cz]. Stazione di telecomunicazioni Usa.

      97. Sellia Marina [Cz]. Centro telecomunicazioni Usa con copertura Nato.

      Sicilia

      98. Sigonella [Ct]. Principale base terrestre dell’Us Navy nel Mediterraneo centrale, supporto logistico della Sesta flotta [circa 3.400 tra militari e civili americani ]. Oltre ad unità della Us Navy, ospita diversi squadroni tattici dell’Usaf : elicotteri del tipo HC-4, caccia Tomcat F14 e A6 Intruder, gruppi di F-16 e F-111 equipaggiati con bombe nucleari del tipo B-43, da più di 100 kilotoni l’una.

      99. Motta S. Anastasia [Ct]. Stazione di telecomunicazioni Usa.

      100. Caltagirone [Ct]. Stazione di telecomunicazioni Usa.

      101. Vizzini [Ct]. Diversi depositi Usa. Nota : un sottufficiale dell’aereonautica militare ci ha scritto, precisando che non vi sono installazioni USA in questa base militare italiana.

      102. Palermo Punta Raisi [aeroporto]. Base saltuaria dell’Usaf.

      103. Isola delle Femmine [Pa]. Deposito munizioni Usa e Nato.

      104. Comiso [Rg]. La base risulterebbe smantellata.

      105. Marina di Marza [Rg]. Stazione di telecomunicazioni Usa.

      106. Augusta [Sr]. Base della Sesta flotta e deposito munizioni.

      107. Monte Lauro [Sr]. Stazione di telecomunicazioni Usa.

      109. Centuripe [En]. Stazione di telecomunicazioni Usa.

      110. Niscemi [Cl]. Base del NavComTelSta [comunicazione Us Navy ].

      111. Trapani. Base Usaf con copertura Nato.

      112. Isola di Pantelleria [Tp] : Centro telecomunicazioni Us Navy, base aerea e radar Nato.

      113. Isola di Lampedusa [Ag] : Base della Guardia costiera Usa. Centro d’ascolto e di comunicazioni Nsa.

    • @ G.L et Roberto

      Ce que j’essaie de dire c’est que l’empire ce n’est pas une entité monolithique. Même si les US en sont la tête de file, ils sont les plus costauds économiquement, seul il ne sont rien.

      Que le gouvernement Américain finance des bases un peu partout dans le monde ne se fait pas parce qu’il aurait un pouvoir suffisant pour le faire. Les gouvernement qui l’acceptent sur leur sol ont un intérêt objectif à ce qu’il soit ainsi.

      Lorsqu’on parle d’empire on fini par ne plus voir que c’est l’oligarchie mondiale qui pilote. Que les pouvoirs politiques ne sont que la vitrine de cette oligarchie.

      L’oligarchie mondiale a besoin d’ennemis. Elle les crées de toutes pièces si nécessaires, cela ne justifiera jamais la défense d’une dictature pour la seule raison qu’elle s’oppose à l’oligarchie.

      Que faire tomber Kadhafi après 40 ans de règne a été la réponse en forme d’avertissement de l’oligarchie aux révolutions Arabes en cours.

      Pour résumer, "l’empire" est un mot fourre tout qui ne tient pas compte du fait que l’oligarchie est traversée de contradiction. Que la crise est plutôt une MUTATION, une redistribution des cartes et des pouvoirs au sein de l’oligarchie. La aussi on met tout ça sous le mot crise. Dans les deux cas c’est au minimum dangereux parce que réducteur.

      Carland

    • 50. La Maddalena - Santo Stefano [Ss]. Base atomica Usa, base di sommergibili, squadra navale di supporto alla portaerei americana "Simon Lake".

      Salut Roberto,

      Celle-là ils l’ont fermée depuis trois ans après une enquête parlementaire et l’"incident" d’un sous-marin. Voir l’enquête sur le sujet sur Amnistia.net et l’itervention d’Andreotti au Parlement italien.

      Et ils ont laissé une poubelle atomique dans le détroit de Bonifacio et un taux de cancers 3 fois plusélevé que la moyenne en Italie pour les habitants de l’île.

      Et pas un mot dans la presse française sur le sujet.

      G.L.

    • Salut G.L. voila je ajoute a ton article la vidéo, la photo et le correct lien de l’article original en anglaise.

      Et oui cet base a été "ferme" entre guillemet, parce que reste sur "responsabilité" américaine"... ça aussi entre guillemet du moment que les USA refuse d’admettre leur responsabilité a propos des cancer et du fait que en plus cet "soit disant base" a été un sujet de scandale, en réalité au départ n’été que un simple "point d’ancrage" et "secrètement" et illégalement c’est transforme en une vrais base naval...

      Je ajoute un vieux article asse complet et la photos des lieux de les bases USA en Italie.

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      MENACES NUCLEAIRES US A 12 KM DE NOS CÔTES

      par Gilles Millet et Marie-Anne Andréani

      En octobre 2003, un sous-marin nucléaire américain s’échouait dans la baie de la Maddalena. A cette occasion, on redécouvrait l’existence d’une base américaine quasi secrète, opérationnelle depuis 1972, et dont le gouvernement sarde ainsi que l’opposition italienne exigent le démantèlement. Cette tête de pont US dans la Méditerranée n’a cessé de se développer, le nombre de sous-marins devant passer de trois à huit, celui des soldats de 5 000 à 8 000. Ainsi, à 12 kilomètres de nos côtes, les Américains transportent et entassent des dizaines de missiles nucléaires, dont chacun a une puissance équivalente à dix bombes Hiroshima. Avec les dangers que ce type de stockage fait courir aux populations locales. Enquête

      De loin, c’est Snoop Doggy Dog. Même taille, même look, même fringues, mêmes cheveux nattés. De près, c’est toujours Snoop, sauf sa tête. Normal, c’est Jimmy. Et Jimmy n’est pas le rappeur noir-américain le plus connu du monde, mais un simple Marine.

      Le soir au « Cristal bar », avec ses potes militaires comme lui, mais sapés rappeur, il vient boire une bière et mater son idole sur l’écran vidéo. Entre Eminem qui dégueule sur Michaël Jackson dans « Just live it » et les trois splendeurs noires de « Destiny’s child » qui tentent d’échapper à la mort dans « Survivor ». Ce clip-là, Jimmy et les autres l’aiment bien. A cause des filles, c’est sûr, mais aussi à cause de l’hélicoptère qui vient les récupérer au sortir de la jungle dans une ambiance à la « Apocalypse Now ». Normal pour des Marines.

      Mais nous ne sommes pas au Vietnam, comme « dans le temps », ni dans une base aux Philippines ou dans le golfe persique, voire en Irak. Ni même au pays, à San Diego ou Norfolk, mais à côté de Bonifacio, à douze kilomètres des côtes corses, donc françaises. Dans l’île sarde de la Maddalena où stationnent – pour le compte de l’OTAN – plus de 5 000 militaires américains près d’un complexe nucléaire qui ne cesse de se développer autour d’un « point d’appui » constitué par un énorme navire amiral abritant quelque 1 500 hommes, trois sous-marins nucléaires équipés de missiles de même nature qui devraient bientôt accueillir cinq de leurs petits frères et, plus discrètement, d’une base, en partie souterraine, installée dans l’îlot de San Stefano, en face de la Maddalena sur laquelle se trouve la ville du même nom et de sa petite sœur sauvage, l’île de Caprera. Tout cela à deux pas de l’archipel des Lavezzi et de l’île de Cavallo. Dans un décor de rêve où une mer bleutée s’abîme sur des entassements de roches granitiques alignées en dominos avant de se donner, sur les hauteurs, des silhouettes d’animaux préhistoriques. D’ailleurs, tout cet environnement idyllique devrait bientôt devenir un parc marin naturel jouxtant celui des environs de Bonifacio. C’est en tout cas la volonté du « gouvernement » autonome de la Sardaigne, et un sérieux paradoxe lorsqu’on connaît la base militaire et nucléaire qu’il abrite actuellement.

      Si, en Corse, plus que sur le continent, on connaît l’existence de cette base de l’OTAN, donc américaine, on ignore son importance et surtout ce qu’elle abrite exactement. Il a fallu attendre l’hiver 2003 pour qu’elle se rappelle au bon souvenirs des insulaires.

      En effet, le 25 octobre 2003, un sous-marin d’attaque à propulsion nucléaire, le US HARTFORD a heurté le fond de l’archipel de la Maddalena, incident qui a été l’objet de la plus grande discrétion. Le Pentagone, dans un premier temps, a fait « le canard » en ne révélant pas l’affaire. Il a fallu attendre des rumeurs, finalement avérées, de limogeage d’une partie de l’équipage, dont le commandant de bord et son second qui auraient été rapatriés aux USA, pour que l’histoire soit finalement connue en Sardaigne, en Corse et en Italie.

      Le 12 novembre, soit dix-huit jours après, les États-Unis finissaient par reconnaître, par communiqué, le bien-fondé de ces informations, tout en minimisant leur importance. Affirmant que le réacteur nucléaire n’avait pas été touché, le Pentagone ne faisait état que de simples « éraflures sur la coque et l’hélice » de l’engin.

      Pourtant, le sous-marin n’a pu rejoindre seul la base de San Stefano puisqu’il a dû être remorqué ce dont témoignent les observateurs locaux. Par ailleurs ces derniers ont pu constater que la coque du sous-marin était totalement cabossée (emboutie ?) ce qui dément la mise au point américaine évoquant « des éraflures ». Une photo, publiée à l’époque par le journal « La Nuova Sardegna », en a d’ailleurs témoigné.

      La base que l’on avait fini par oublier, ce qui ne pouvait que satisfaire les autorités américaines qui ne cessaient de la développer afin de restructurer leurs forces en Méditerranée, surtout depuis le 11 septembre 2001, repassait alors de l’ombre à la lumière. Ce dont elle se serait bien passé en ces périodes de terrorisme et de lutte anti-terroriste.

      C’est en 1972, en pleine guerre froide qu’elle avait vu le jour. Le gouvernement du démocrate chrétien Giulio Andreotti avait alors autorisé un « droit de mouillage » pour les sous-marins américains et pour leur « appui logistique », le navire Emory Land. A en croire Bernard Prezlin, auteur de Flotte de combat – un ouvrage qui recense tous les navires de guerre existant – les Américains auraient disséminé sur les océans et les mers plusieurs bateaux de ce type afin d’assister leurs sous-marins qui patrouillent au quatre coins du monde. Depuis la fin de la guerre froide, on n’en dénombrerait plus que deux en activité, le Guam, basé aux Philippines et donc le fameux Emory Land dont a hérité la Sardaigne.

      Alors que l’accord originel ne prévoyait pas une implantation territoriale, mais juste un droit de mouillage, l’Emory Land est devenu une véritable base flottante. Jaugeant 23 000 tonneaux, il peut accueillir, à son bord, près de 13 000 hommes qui assurent la maintenance et l’intendance des sous-marins. Dont leur réapprovisionnement en « carburant », c’est-à-dire en barres de combustible nucléaire qui alimentent leurs réacteurs. Une partie des missiles qui arment les submersibles seraient également stockés à bord du navire, d’autres étant entreposés dans les galeries qu’ont finalement creusées les Américains dans l’îlot de San Stefano, toujours au mépris de l’accord initial.

      Quant aux sous-marins, ce sont des engins d’attaque appartenant à la « classe » dite Los Angeles. A la différence des sous-marins lanceurs d’engins qui sont équipés de missiles thermonucléaires à têtes multiples, ces sous-marins sont équipés de torpilles, de missiles anti-navire (Exocet) et de missiles de croisière (Tomahawk), comme ceux qui ont été lancés sur l’Irak.

      C’est en fait un véritable arsenal qui est entreposé à deux pas des côtes corses puisque la puissance de chaque missile équivaut à dix bombes type Hiroshima. Et chaque sous-marin pouvant être équipé de seize missiles, sans compter ceux qui sont stockés ainsi que les barrettes de combustible et les déchets radioactifs des propulseurs nucléaires des sous-marins, les populations locales sont en droit de s’inquiéter… Inquiétude d’autant plus justifiée qu’il n’y a aucun contrôle sur cette zone et qu’on ne sait pas exactement, outre ce qui est contenu par le navire ou les sous-marins, ce qui est entreposé dans les fameuses galeries. Déjà en 1974, le magazine Kyrn s’inquiétait de cette situation, on imagine ce qu’il en est en 2005. Alors qu’à San Stefano, « ça a creusé » et ça continue à creuser. Il suffit d’observer la base de l’île de la Caprera, ou mieux, d’y passer au large, discrètement, en petit bateau…

      Fin janvier, c’était d’autant plus facile que le « monstre » Emory Land qui cache habituellement la base était parti le 15 au matin se ravitailler à Naples, siège de la 6e flotte US, comme il le fait tous les mois, à des dates qui, sans doute pour des raisons de sécurité, changent en permanence. Le « gros » filant vers l’Italie accompagné de deux escorteurs (voir photo), la base se retrouvait « toute nue » pour quelques jours.

      Si l’îlot de San Stefano n’est visible que « de profil » du port de la Maddalena, d’où l’on ne voit habituellement que la gigantesque masse de l’Emory Land, de l’île de Caprera, on peut apercevoir la base de face. A gauche, en bordure de mer, les bâtiments de la marine italienne, sortes de casernements arborant le drapeau vert-blanc-rouge. A côté, la base américaine, beaucoup plus anonyme (pas de drapeau), surmontée d’épis de radars et une masse confuse de divers matériaux de travaux publics visiblement destinés à agrandir les galeries existantes et à évacuer les roches et la terre retirée de la montagne. Lorsqu’on s’approche en bateau, on peut d’ailleurs apercevoir l’entrée d’au moins deux galeries qui mènent dans les entrailles de San Stefano. Mais attention, des patrouilleurs, transportant sans doute des vigies équipées de jumelles, veillent, et il n’est pas question de s’approcher. Parce que les bateaux de passage ne doivent pas dépasser l’espace d’environ un kilomètre qui isole l’île et qui est délimité par de gros corps morts rouillés matérialisant la frontière. Et si l’on dépasse les bornes, un patrouilleur s’approche pour inviter l’intrus à faire demi-tour. Seuls de petits bateaux militaires venus de la Maddalena ou des îles environnantes peuvent la passer afin d’amener les militaires qui viennent travailler à la base.

      Les bases italiennes et américaines sont isolées du reste de l’île par un mur qui les cerne en empêchant, l’été, les locaux et les touristes d’approcher. Parce qu’en effet, de l’autre côté de l’îlot, surplombé par un fort construit par Napoléon (il a été partout celui-là) existe encore une sorte de village comprenant quelques bâtiments résidentiels désertés l’hiver et un petit port. Le tout rappelant l’île noire où Tintin découvrait des méchants protégés par un énorme gorille. Mais la Sardaigne n’est pas l’Écosse, la mer Méditerranée pas l’Atlantique, et le ciel est bien plus bleu. Quant à Tintin et le gorille, ils sont morts depuis longtemps. Passons.

      Restent ces fameuses galeries dont on n’entrevoit que les béantes ouvertures. A quoi servent-elles ? A quoi va servir leur extension ? S’agit-il de dépôts destinés à accueillir les déchets nucléaires que les Américains n’arrivent pas (ou ne veulent pas) évacuer ailleurs ? Installent-ils de gigantesques dépôts pour les matériaux militaires (dont les missiles) destinés aux sous-marins ? A moins que la Navy ne prévoie d’installer là une véritable base souterraine en forme de port qui pourrait accueillir une petite partie de ses forces en Méditerranée, à commencer par les sous-marins supplémentaires qui doivent compléter leur flotte actuelle. Il est trop tôt pour le savoir et, pour l’instant, il ne semble pas exister de voie d’accès maritime à ces galeries… Si c’était le cas, on passerait de Tintin à James Bond (« On ne vit que deux fois »)

      En tout cas, les « gros » travaux ont débuté le 15 septembre 2004 et un espace de 50 000 m3 aurait été dégagé dans la roche. Des observateurs « avertis » de la région évoquant, eux, le chiffre de 200 000 m3. Ce qui n’est pas rien.

      On comprend qu’à la Maddalena, les Américains qui séjournent avec leur famille (ils restent en général deux ans) se fassent discrets. Non seulement pour éviter les polémiques locales sur leur présence. Mais, surtout, depuis le 11 septembre 2001, pour éviter de constituer une cible trop voyante pour d’éventuelles attaques terroristes. Comme ils en ont été victimes, ces dernières années, en Afrique ou au Moyen-Orient.

      Ainsi, les bâtiments qu’ils contrôlent ne sont surmontés d’aucun drapeau et ne sont généralement pas signalés par des panneaux rédigés en anglais, à moins qu’il ne soient très discrets. Ce qui est le cas à l’entrée de la caserne qu’ils partagent avec la marine italienne non loin du port de la Maddalena dans le centre (« US Navy Support Activity »), dans le village où la majorité d’entre eux habite, en bord de mer, à quelques kilomètres de la ville, aux abords de leur supermarché entouré de grilles et classé « zone militaire » et dans plusieurs groupes d’immeubles qui abritent une église, une crèche, une salle de jeux pour les enfants ou un hôpital qui leur est réservé. C’est là, seulement, qu’en plein jour on peut apercevoir de jeunes Marines, mâles ou femelles, en tenue de combat camouflée, mais toujours non armés, monter la garde, à un ou deux, devant les bâtiments jugés « sensibles ». Si leur allure est généralement débonnaire, on constate cependant qu’ils sont extrêmement attentifs au passage de la moindre voiture ou du moindre piéton qu’ils détaillent scrupuleusement. Comme si tout passant inconnu pouvait se transformer, en un instant, en agresseur terroriste.

      Passé minuit, par contre, il peut arriver que les camouflés prennent moins de précaution et traversent la ville, en groupe, pour se rendre d’un poste de vigie à un autre, d’une cité à un bateau, d’un bateau à une caserne. Ils peuvent même s’installer à la terrasse de certains bars de la place Umberto 1er, au centre de la ville, face au port. Là où, l’après midi, leurs femmes viennent faire jouer les enfants sous les palmiers tandis qu’elles papotent en buvant des capuccini à la terrasse de « l’Angelo’s » ou du « Milano ». Dans la journée des dizaines, voire des centaines d’Américaines ou d’Américains circulent en ville en se mêlant de manière trop évidente à la foule pour que cette attitude ne résulte pas de consignes données par la hiérarchie militaire. Pas de vêtements trop voyants, pas d’allure trop yankee, pas de cris et, surtout, pas trop de communication avec la population locale. Par ailleurs, tout ce petit monde ne fréquente pas d’endroit attitré. Même si certains bars jouent visiblement la carte de la clientèle américaine en passant des vidéos ou des musique « venues de là-bas », en embauchant des serveuses ou des serveurs qui parlent anglais et, parfois, en faisant figurer, côte à côte, les drapeaux italiens et américains autour de celui de l’OTAN. Les menus étant parfois rédigés en anglais. Comme au « Cristal bar » où les Marines noirs viennent écouter du rap. Non loin des jeunes branchés sardes qui préfèrent Piero Pela ou Vasco Rossi, deux chanteurs qui, là-bas, ont actuellement la cote.

      A la Maddalena, les rapports entre Américains et Sardes n’apparaissent pourtant pas particulièrement tendus. Certes, une partie de la population semble vouloir leur départ : outre les sentiments européens naturellement anti-américains présents ici comme ailleurs, la présence US apparaît comme un danger. Aux risques supposés de pollution nucléaire s’ajoute la volonté de ne pas être confondus avec les Américains en les accueillant et d’être éventuellement pris pour cible en cas d’attaque terroriste. Tout celà s’exprime assez discrètement puisque les slogans anti-américains sont quasiment inexistants à la Maddalena. Quant aux manifestations anti-nucléaire qui ont eu lieu par le passé, elles ont surtout été le fait de militants sardes ou italiens extérieurs à l’île. A l’inverse, ceux qui, à un titre ou à un autre, profitent de la présence américaine (les retombées commerciales paraissent minimes tant ils vivent en circuit fermé) ne sont évidemment pas opposés à la présence US.

      Aujourd’hui, en Sardaigne et en Italie, ceux qui protestent contre la base américaine insistent sur le fait que la population, pas plus que le parlement italien n’ont été consultés sur son existence ce qui est, selon eux, en totale contradiction avec la constitution. Les Sardes n’admettent pas davantage que l’Italie se soit débarrassée du nucléaire civil et que Rome leur impose les armes et les déchets nucléaires américains. Au prétexte d’un supposé développement économique d’une région pauvre qui pourrait tout aussi bien profiter de l’extension du tourisme. En effet, les splendides paysage de la région qui attirent déjà beaucoup de monde (en été, la Maddalena passe de 15 000 à 100 000 personnes) restent encore sous-exploités, surtout si la région finit par être classée en parc maritime naturel

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      L’opacité qui entoure le fonctionnement de la base, les risques que ce type d’activité fait peser sur l’environnement et sur la sécurité des personnes, l’absence d’études épidémiologiques pour évaluer d’éventuelle répercussion sur la santé des populations sont autant de signes d’exaspération qui unissent les verts, les communistes, les nationalistes sardes ou le parti du nouveau président de la région, Renato Sorru. Même Giulio Andreotti, signataire des accords de 1972 déclarait le 29 octobre dernier à la « Nuova Sardegna », que « en raison de la fin de la guerre froide, la base américaine n’avait plus de raison d’être ». Quant au président Sorru, il est on ne peut plus explicite : « Les Américains sont nos amis, mais ils doivent partir » a-t-il déclaré lors de sa visite à la Maddalena le 21 octobre 2004.

      Pour l’instant, ces derniers, soutenus par Berlusconi et son gouvernement, n’en ont pas l’intention. Quelles sont leurs véritables intentions en ce qui concerne la base de la Maddalena qu’ils ne cessent de développer ? Les hypothèses sont nombreuses. Il s’agit sans doute pour eux de contrôler les voies maritimes de cette région de la Méditerranée en garantissant ainsi « la route du pétrole » face à une Union européenne encore bien faible. Tout en consolidant une tête de pont supplémentaire vers les pays arabes. Par ailleurs, à en croire les opposants italiens ou sardes à la base, les Américains s’apprêteraient, en la renforçant, à la transformer en une sorte de camp d’entraînement pour lutter contre le terrorisme. Et diverses unités d’élite anti-islamistes seraient installées dans la région. Évidemment, tout cela n’est en rien confirmé par les Américains qui restent très discrets sur leurs véritables projets en ce qui concerne la base.

      En tout cas, vrais ou faux, ces scénarii renforcent le point de vue de ceux qui, dans la région, ne voudraient pas, en étant amalgamés aux Américains, servir de cible à des terroristes moyen orientaux. Un fantasme ? Possible. Cependant, du 17 au 13 août 2005, une « alerte rouge » a déjà été déclenchée dans l’archipel. En effet, à l’occasion du séjour du premier ministre britannique, Tony Blair, dans la région d’Olbia, en Sardaigne, les services secrets anglais ont été informés par leurs homologues israéliens du Mossad d’un risque d’attaque terroriste sur la base. La menace a été prise suffisamment au sérieux pour que le navire Emory Land et sa cargaison de missiles quitte San Stefano et aille croiser pendant quelques jours dans des eaux plus tranquilles. Le temps que le premier ministre britannique termine son séjour, dans la propriété locale du premier ministre italien Silvio Berlusconi.

      La Corse qui avait échappé aux essais atomiques prévus dans l’Argentella avant que le gouvernement ne se rabatte sur l’océan Pacifique, se trouve également confrontée, compte tenu de sa proximité avec la base, au même problème nucléaire que les Sardes. Cependant, jusqu’ici les autorités se sont montrées pour le moins effacées.

      La préfecture de la région corse s’est contentée, au moment de l’incident du Hartford, de reprendre le communiqué de la préfecture maritime de Toulon, pâle copie des explications fournies par le service de presse de l’état-major américain. La consigne a sans doute été de ne pas affoler les populations et surtout ne pas indisposer le gouvernement des États-Unis.

      On serait en droit d’attendre un peu plus de courage de la part de la France qui, on le sait, par la grâce du général de Gaulle, est sortie depuis longtemps de l’OTAN et se démarque de la politique internationale des Américains, notamment depuis leur dernière intervention en Irak. Pas simplement parce qu’il s’agit de protéger sa population d’éventuels risques nucléaires, mais parce que l’existence même de la base ne peut que gêner les militaires français qui doivent voir d’un mauvais œil les « grandes oreilles » américaines (il y a visiblement beaucoup de matériel d’écoute et de transmission à San Stefano et à la Maddalena) se développer en face des leurs. En effet, un centre d’écoute et de transmission du ministère des Armées (contrôlé par la DGSE) « couvrant » la Méditerranée est installé depuis longtemps à côté de Santa Manza, dans la région de Bonifacio.

      Mais la « guerre souterraine » que se livrent les Français et les Américains, dans le domaine militaire, comme dans celui de l’économie, ne doit surtout pas être rendue publique. Et les autorités françaises se sont réfugiées derrière le sacro-saint principe de souveraineté pour ne pas intervenir plus fermement.

      Ce sont donc les « civils » qui, en Corse et en Sardaigne, ont réagi les premiers à l’incident du Hartford. Les organisations écologistes des deux îles ont demandé à un laboratoire français indépendant (hors de la tutelle des ministères de la Santé, de la Défense et de l’Industrie) de procéder à des analyses afin de détecter d’éventuelles contaminations.

      Les premiers résultats attestent qu’aucune pollution par des radionucléides artificiels (c’est comme cela qu’on dit) n’est à déplorer, mais décèlent un excès de thorium 234 qui peut être naturel ou issu de l’activité humaine. Cet excès de thorium 234 est également confirmé par les analyses réalisées par les autorités italiennes. Par ailleurs, le mouvement écologiste italien Leganbiente a publié, en septembre 2004, des analyses qui identifient une concentration de plutonium au-dessus de la normale dans des algues prélevées dans l’archipel sarde et alerté les autorités sur le risque de contamination de la chaîne alimentaire. Face à ce danger potentiel, les populations sardes et corses sont-elles en mesure de défendre leurs intérêts ?

      Interrogé, Mario Bettati professeur de droit international public à l’université Paris II et « inventeur » du droit d’ingérence avec Bernard Kouchner, explique : « Le droit d’ingérence ne s’applique pas dans ce type de situation. Il ne peut être mis en œuvre que dans le cadre d’actions humanitaires pour porter assistance à une population mise en danger par son propre gouvernement ».

      Le principe de précaution ne peut pas davantage être actionné. Touchant à la santé et à l’environnement, et largement utilisé en droit communautaire, il est inapplicable en l’espèce parce que nous nous trouvons dans une situation de droit international public. Et seuls les États peuvent être acteurs de ce type de situation. Ainsi, selon le professeur Bettati, les motions votées tant par la région sarde que par la Collectivité territoriale de Corse n’ont de valeur que déclaratoire. Elles sont totalement inopérantes au point de vue juridique.

      Tels les cahiers de doléances de l’Ancien Régime, les motions n’ont pour seul effet que de faire remonter jusqu’au pouvoir central les vœux de la population ou de leurs représentants. Mais, poursuit le professeur Bettati, « elles ont néanmoins une force politique. Transmises aux autorités nationales, relayées par des questions au gouvernement par (nos) députés, elles permettraient de faire bouger les responsables politiques ». Force est de constater que le texte, voté le 28 octobre 2004 par l’Assemblée de Corse et transmis un mois plus tard par le président de l’exécutif aux autorités françaises compétentes, n’aura pas eu l’impact souhaité. Aucun des différents points n’a à ce jour été pris en compte par les instances nationales. Nulle protestation contre la navigation des sous-marins dans le détroit de Bonifacio. Nulle demande officielle du Quai d’Orsay pour exiger le démantèlement de la base. Pas plus que la mise en œuvre d’un plan d’évacuation en cas de danger ou des analyses régulières effectuées par un laboratoire indépendant, type CRIIRAD. A leur décharge, les pouvoirs publics pourraient faire valoir que la Corse dispose de pouvoirs et d’une autonomie qu’elle n’utilise pas toujours.

      Comme par exemple le contrôle de la qualité de l’air, obligatoire depuis l’an 2000 et qui se met lentement, très lentement en place, longtemps après les autres régions, départements et territoires d’Outre-mer. Et, alors que les risques de contamination nucléaire sont désormais connus de tous, cette officine n’envisage de ne détecter que les polluants industriels sans rechercher les substances radioactives gazeuses. Or, en cas de fuite ou de rejet, ce sont essentiellement des gaz qui sont rejetés dans l’atmosphère. Il est certain que si on ne cherche pas d’éventuelles retombées radioactives, on ne risque pas de les trouver. Et, ainsi en l’absence de toute investigation l’agence Qualit’Air pourra nous rassurer sur notre environnement « préservé » et en tirer un argument touristique supplémentaire. Reste que l’enjeu principal dans les années à venir est l’avenir même de la base. Son démantèlement ou non. Les évolutions institutionnelles en Italie seront déterminantes. Si l’ancien président de la commission européenne, Romano Prodi, à la tête de « la coalition de l’Olivier », venait à l’emporter contre Berlusconi à l’élection qui aura lieu dans quelques mois, les Américains seront selon toute vraisemblance invités à partir. C’est en tout cas ce qu’affirment Prodi et ses amis.

      Dans ce cas-là, c’en serait fini de la base de San Stefano. Les milliers d’Américains qui séjournent à la Maddalena devraient plier bagages. Et Jimmy et ses potes du « Cristal palace » écouteront alors Snoop Doggy Dog au pays. Dommage pour eux. Mais sans doute pas pour la Corse et la Sardaigne. En attendant…

      Sources : http://info.club-corsica.com/index....