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Italie. Guerre ouverte au sommet de l’État
Publie le samedi 31 juillet 2010 par Open-Publishing7 commentaires
de Ariel F.Dumont
C’est peut-être le début de la fin du berlusconisme. Après la rupture avec Gianfranco Fini président du parlement italien, Le Cavaliere perd en effet le soutien de 35 députés et 14 sénateurs proches de son ancien allié. Le coup est rude pour le gouvernement déjà affaibli par la démission de deux ministres et d’un sous-secrétaire d’État impliqués dans des affaires de corruption.
Cela faisait des mois que le feu couvait entre les deux hommes séparés tant par leur conception de l’état et de la politique que de la Justice et de la finance.
Mais jeudi soir, les choses ont pris une tournure irréparable après la publication des derniers propos de Gianfranco Fini, très critique envers Silvio Berlusconi.
Se sentant assiégé, le Cavaliere a menacé son adversaire de le chasser du parti pour incompatibilité politique. Dans la foulée, il a sommé son ancien allié de rendre son tablier.
La guerre ne fait que commencer
Au lendemain de ce divorce, Silvio Berlusconi n’a plus la majorité absolue au Parlement et son gouvernement est à risque. Avec la création d’un groupe autonome rebaptisé « Futur et Liberté pour l’Italie » et rattaché à la majorité, Gianfranco Fini a en effet clairement dit que la guerre ne fait que commencer. « Nous soutiendrons le gouvernement mais nous voterons au nom de la légalité contre les lois qui lèsent les intérêts du pays », a d’ailleurs souligné le président du Parlement hier après-midi. Autant dire que le temps des lois cousues sur mesure pour Silvio Berlusconi est révolu. Le Cavaliere qui sent le pouvoir vaciller entre ses mains, pourrait donc demander la tenue d’élections anticipées à l’automne prochain.
Messages
1. Italie. Guerre ouverte au sommet de l’État, 31 juillet 2010, 20:57, par airelle
Et chez nous, c’est pour quand ????????????????????
2. Italie. Guerre ouverte au sommet de l’État, 31 juillet 2010, 23:08, par copas
il faut leur filer à chacun des poignards, des haches et des P38.
Tant d’amour laisse pantois
3. Italie. Guerre ouverte au sommet de l’État, 2 août 2010, 12:03
Deux fachos qui se crêpent le chignon ... je me fends la gueule ! J’espère vivement qu’ils en viendront aux mains.
4. Italie. Guerre ouverte au sommet de l’État, 9 août 2010, 08:21, par cpolitic
ça donne de l’espoir en France !
Vivement septembre.
5. Italie. Guerre ouverte au sommet de l’État, 10 août 2010, 11:02, par marie.lina
Et avec ça toujours pas de maison dans la sud sinistré par les tremblements de terre
6. Italie. Guerre ouverte au sommet de l’État, 12 août 2010, 11:39, par taratata
Bonjour a tous !
avec se qui se passe avec nos chefs état un jour les gents vont avoir marre et je craint le pire Exemple qu’ont les élimines tous simplement . ils regarderont puis ils partirons travailler sans plus ??? et personne ne dira rien ?? car le jeu du pouvoir et le jeu de l’argent vas ensemble d’où corruption en haut lieu des états :
7. Italie. Guerre ouverte au sommet de l’État, 15 août 2010, 11:51, par Orphée
S’il y a de quoi se réjouir de la sortie de Berlusconi, franchement je ne sais pas où les gens rêvent de se réjouir des perspectives que cela entraîne, étant donné que c’est dans le cadre d’une opposition avec Fini, néo-fasciste et barbouze du Pentagone, et de ses soutiens parlementaires, et surement pas à cause d’une renaissance d’un front républicain ou de la gauche.
C’est un peu comme si Sarkozy était sorti par un parti néo-lepénniste influant à la Chambre des députés, si vous voyez ce que je veux dire... on aurait peu à espérer des prochaines présidentielles (on a déjà si peu, si peu à espérer d’autre que parvenir à mettre Sarkozy à la porte : mais ce n’est pas un programme politique suffisant — même s’il est nécessaire — ça, pour éviter la suite de ce néo-fascisme mutant... )
En tous cas je ne vois pas l’Italie sortie d’affaire, bien loin de là, dans le simple fait que Berlusconi n’y serait plus au pouvoir....