Accueil > JOURNALISME - Mélenchon ne parle plus qu’aux "talibans professionnels"

JOURNALISME - Mélenchon ne parle plus qu’aux "talibans professionnels"

Publie le mercredi 31 mars 2010 par Open-Publishing
14 commentaires

Etudiant en journalisme, Félix Briaud ne pensait pas déclencher la noire colère de Jean-Luc Mélenchon, fâché contre les "gratte-papiers". Ni que la vidéo de l’altercation ferait le tour du Web. Explications avec le principal intéressé.

"Je ne m’attendais pas à être jeté ainsi dans l’arêne" : Felix Briaud, étudiant en journalisme à Sciences Po Paris, n’en revient pas du buzz créé par sa vidéo.

On y voit Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, s’emporter contre son interviewer, exemple, à ses yeux, d’une "sale corporation de voyeuristes vendeuse de papier". Les journalistes.

La scène se déroule durant une distribution de tracts du Front de gauche dans le 12e, le 19 mars dernier. L’étudiant en journalisme interroge Jean-Luc Mélenchon pour le journal télévisé interne de l’école de journalisme de Sciences Po Paris.

Questionné sur l’abstention, Jean-Luc Mélenchon ironise : "Le jour deux, après qu’on ait tous versé de grosses larmes sur l’abstention populaire, quel était le titre du journalLe Parisien ? ’Faut-il rouvrir les maisons closes’"... Un sujet selon lui "pas sérieux". Le jeune journaliste tente de le contredire, arguant que c’est "important". C’est alors que Jean-Luc Mélenchon s’emporte. Il s’en prend d’abord à la profession de journaliste, puis directement au jeune homme.

Un cas d’école

Dix jour plus tard, la vidéo est postée, puis relayée sur Twitter, avant d’être reprise par toute la "twittosphère" et publiée par l’ensemble des médias en ligne et des blogs, Rue89 puis LePost, Marianne, Le Nouvel Observateur, guybirenbaum.com ou LEXPRESS.fr.

Interrogé par LEXPRESS.fr, Félix Briaud avoue "être dépassé par ce buzz". "Je ne croyais pas que cela prendrait une telle ampleur (...) je pensais faire 500 vues, on en est à plus de 20 000."

Pourquoi avoir posté une vidéo tournée le 19 mars le 29 mars ? L’école de journalisme explique ne pas avoir voulu "polluer le débat de la campagne régionale". De son côté, Félix Briaud assure de ne pas avoir "recherché 15 minutes de gloire" mais avoir simplement "jugé intolérable la manière dont Jean-Luc Mélenchon lui avait parlé".

Au-delà du caractère anecdotique du violent et injurieux coup de gueule de l’élu, cette vidéo a un double objectif pour l’école de journalisme de Sciences Po Paris :

1) Montrer "que ce ne sont pas les journalistes qui poussent à la petite phrase, puisqu’on voit bien que c’est Mélenchon qui la prononce tout seul".

2) Se servir de la diffusion ultra-rapide de cet extrait pour montrer quel type de vidéos fonctionne sur Internet.

"Je ne réponds plus aux étudiants en journalisme"

L’expérimentation est réussie. Coup réussi également pour le président du Parti de gauche, qui a très largement fait parler de lui sur le Web.

Par ailleurs, sa colère est à relativiser. Jean-Luc Mélenchon a pour habitude de verser dans la caricature lorsqu’il s’agit des médias. Il est par ailleurs connu pour être une "grande gueule". N’aurait-il pas surjoué la colère pour s’assurer une plus large diffusion ?

Contacté par LEXPRESS.fr, il n’était pas disponible et s’est contenté d’envoyer un texto : "Etes-vous journaliste professionnelle avec une carte ou vous-même étudiante ? Je ne réponds plus aux étudiants en journalisme. Seulement aux talibans professionnels." Message reçu.


Mélenchon : Les journalistes sont de "petites cervelles"
envoyé par ecoledejournalisme. - L’actualité du moment en vidéo.

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/melenchon-ne-parle-plus-qu-aux-talibans-professionnels_859263.html

Messages

  • Exellente séance de formation pour un futur journaliste de notre PAF bien-aimé !

  • Hhhhmmmmmmm..................

    Magnifique étalage de grossièreté, de mépris, de bêtise et j’en passe. Le tout superbement calculé en plus.

    Je ne vais justement pas (moi non plus) parler du soi disant sujet de fond abordé ici parce qu’il est manifeste que Mélenchon a tout fait pour qu’on en parle pas (du journalisme en France et des journalistes). Je ne crois pas que ce soient les insultes (là, disons, environ une toutes les deux secondes et demies ?) qui fassent avancer les choses. Mais ça soulage parfois. Encore faut il les adresser aux bonnes personnes.

    Et surtout quand on connaît le parcours médiatique du bonhomme, pas vraiment ostracisé (mais désormais publié à sa juste valeur "démocratique" n’est ce pas, c à d, allez, 2% ?), quand on sait qu’à la moindre occasion il fustige ces "voleurs d’images" qui ensuite vous "jettent en pâture sur Internet" (ouai ouai ouai), je me dis, tiens, c’est dingue, pourquoi Mélenchon dit des choses pareilles face à un pauvre petit étudiant en journalisme (aussi critiquable puisse t il être on sait que je ne les porte pas "spécialement" dans mon cœur), au risque de se retrouver illico sur le net, et pourquoi, surtout, il ne le dit pas à ses copains journaleux de France Info, de Canal Plus etc....???

    Un mec comme Duhamel, par exemple, ne mérite-t-il pas plus sa morgue et son courroux que ce "petit gars" ?

    Par ailleurs, moi , en tant que femme, peut être, les postures d’intimidation physique envers plus "faible" que soi, ça m’a toujours fait seulement dégueuler.

    Il croit faire "populo" comme ça Mélenchon ? Il croit que le prolo aime être représenté par ce genre de caricature ? ( Je ne dis pas qu’on n’aime pas les grandes gueules, les tribuns, l’esprit, la répartie directe comme un uppercut etc.. Mais là franchement, il fait tellement "petite frappe", c’est hors propos déplacé... Naze.

    Quand JL Mélenchon aura vraiment des "cojones", il fera le même genre de cirque à son pote Zemmour ("brillant intellectuel") chez Ruquier ou à Ardisson chez qui il était encore en train de s’admirer la semaine dernière.

    TOUT FAUX donc, plus que jamais. Après le soutien à Zemmour, voici, cette mauvaise plaisanterie, insultante pour ce qu’il pense être son électorat, qui montre le peu de respect que ce monsieur a pour les autres quand ils ne sont pas puissants, oui - il tape sur les petits que ne fait il de même avec Lagardère , Dassault, etc eux les VRAIS PATRONS DE PRESSE, ou alors ,avec Apathie, Zemmour, Duhamel, EUX de VRAIS journalistes "polémistes", connus, utiles au pouvoir !!!

    QUE NE FAIT IL DE MÊME A CHAQUE FOIS QU’IL CROISE UN DES SALAUDS QUI NOUS FOUTENT EN SLIP TOUS LES JOURS, HEIN JEAN LUC ? MÊME AVEC P. LELLOUCHE (au sujet de l’Otan et de l’Afghanistan c’était ENCORE chez un de ces "talibans" qui devrait "fermer sa bouche" parce qu il a "le cerveau pourri" - Moatti je crois) IL N’A PAS FAIT CA !

    Alors songeons à reconsidérer cette tentative de buzz et à lui faire dire ce qu’elle a dans le bide.

    • Évidemment, il est clair que tout cela manque pour le moins de spontanéité de part et d’autre.

      Mais ce déchainement anti Mélenchon m’amène à me poser la question de savoir si les gens qui interviennent sur ce site veulent réellement changer les choses.

      La situation actuelle de la France est très grave. Nos déficits dont la structure ressemble à la situation grecque : déficit pour garantir les avoirs pourris de banques et éponger les déficits des systèmes sociaux, explosent largement au delà des critères de l’euro 7,5% (pour 3%) budget et près de 80% du PIB (contre 60%).

      Voilà ce que dit Chevènement, (c’est un vétéran lucide, même si je ne partage pas toutes ses idées et surtout ses compromis), dans le courrier récent qu’il vient d’adresser à Martine Aubry :

      "..... La priorité est au projet car la situation du pays est extrêmement grave. C’est la raison pour laquelle le Conseil National du Mouvement Républicain et Citoyen a décidé de soumettre à son Congrès, qui se tiendra les 26 et 27 juin prochains à Paris, un « programme de salut public ». Nous vous l’adresserons prochainement. C’est sur la base d’un projet clair, à la hauteur des défis que le pays doit relever que la gauche pourra affronter sans décevoir les prochaines échéances...."

      Ce que je veux dire, c’est que pour changer les choses il faudra bien rassembler toutes ces forces : "le PC, Mélenchon, Chevènement, les autres forces militantes du NPA ....." et même au delà. L’idée de dire qu’ils sont tous compromis est simpliste et fausse....

      Il me parait clair qu’il ne faut pas attendre d’entente sur le terrain des idéologies, mais sur un projet clair de rupture avec le système néo libéral. Cette idée fait son chemin. Il me semble qu’elle émerge aussi des interrogations du NPA ..

      JM Berniolles

    • Mais ce déchainement anti Mélenchon m’amène à me poser la question de savoir si les gens qui interviennent sur ce site veulent réellement changer les choses.

      Jean Marie tu nous as habitués à largement mieux comme contributions....

      Parce qu’on remet Mélenchon, qui se fiche complètement du monde sur ce coup là, à sa place de politicien professionnel représentant d’une caste qui , en plus , bénéficie largement des faveurs médiatiques, on est contre le changement ?

      Et "les gens qui sont sur ce site" ça veut dire quoi ?

      Tu es Mélenchonâtre maintenant ?!

      Quant à la citation de Chevènement, juste excellent. En effet dis donc, sacrée paire de réacs mysogines ces deux-là. Je te les laisse bien volontiers. Et en effet pour moi (et pour beaucoup d’autres je pense , cf les résultats du "Front de gauche") ce sera SANS EUX si on veut changer.

      Dis moi tiens au passage, toi aussi tu trouves peut être que Eric Zemmour est un intellectuel brillant à qui il arrive de dire des "bêtises" ?

      Et les gars, vous n’allez pas nous refaire le coup de l’Idiot International, non ?! N’oubliez pas de penser à coopter Dédé-Super Dupont- Gérin dans votre bande,surtout !

      Vraiment navrant ce commentaire mais bon.

      LL

      Ps : En même temps si ce site (clairement pas "pro-Mélenchon" je te le confirme bien volontiers), et ses visiteurs ne t’agréent pas tu sais que tu n’es pas obligé de venir hein ?

  • Les extraits de son blog sur ce sujet sont d’ailleurs plus que révélateurs - je me demande s’il a complètement pété les plombs de suffisance et d’arrogance ou s’il nous prend pour des cons à ce point ?? Il se pose en martyr en victime bien contente quand même finalement de ce "buzz inespéré" comme il le dit lui même.

    C’est beau comme de l’attentat de l’Observatoire.

    U ne certaine caste médiatique se déchaîne contre moi ! J’ai commis le crime de lèse vache sacrée. Je suis donc mis au pilori médiatique. Il est vrai qu’a force de dénoncer les méthodes d’Arlette chabot, je devais m’attendre à une réplique de la confrérie des griots. C’est fait ! Dix jours après son tournage, un film pris sous le masque d’un travail "d’étudiant en journalisme" est diffusé sur la toile, suivi aussitôt d’une mise en une du "Monde.fr" et d’une dépêche AFP. Puis, par imitation, sans vérifications ni retenue, la dépêche passe sur tous les médias ! Une belle opération. Mais l’arrosage se retourne contre les arroseurs. Je jubile. Une pluie de commentaires qui me sont favorables vilipende les utilisateurs de ce chef d’œuvre de manipulation. Vive le buzz ! J’attends la consécration : la diffusion de cet important document sur France 2. Pourquoi pas une émission sur le sujet ?

    Le 20 mars dernier, il y a 10 jours, avant le deuxième tour des élections régionales, à l’occasion d’une diffusion de tracts du front de gauche au village de Bercy, un « étudiant en journalisme » m’a interrogé. Je n’avais guère envie de répondre. Trop fatigué, trop pressé. Mais bon ! Allons-y. c’est un jeune, il apprend, faisons l’effort car on est tous passés par là. J’ai cru que c’était un étudiant. J’ai cru qu’il étudiait le journalisme. J’ai cru qu’il avait des enseignants qui s’occupaient de lui et parlaient avec lui de son travail et des règles de son métier ! Non ! C’était une sorte de caméra visible/cachée ! Ruse. Au mépris de toutes les règles de ce métier, sans mon accord, dire ou quoi comment, le film volé est mis en circulation… dix jours plus tard ! En fait je ne me plains pas. Vous allez voir pourquoi.

    Donc, de façon spontanée et tout à fait innocente, dix jours après la prise de vue, parait spontanément sur internet un extrait de mon « entretien » avec cet « étudiant en journalisme ». Une200620095856 meute se jette sur moi et consacre à cet « entretien » au contenu, d’une importance fondamentale, la une de leur site. Il s’agit bien sur de me disqualifier. Car sinon quel intérêt à un tel document ? Il y a même une dépêche de l’AFP selon laquelle je déclarerai que le métier de journaliste est « un métier pourri » ! Tel quel, hors contexte, une fois de plus ! Une dépêche de l’AFP ! Cela revient à faire d’une phrase dans un film d’amateur une déclaration officielle de ma part. Savoir qui a écrit cette dépêche nous assurera sur les motivations de son auteur(e). Aussitôt, tous mes autres « amis » sont là pour relayer la nouvelle : « le monde.fr », le nouvel « obs.fr », et cerise sur le gâteau, même « Ouest France » qui comme chacun le sait suit toujours avec beaucoup d’intérêt mes prises de position ! Et même le journal de LCI s’ouvre sur l’évènement !

    Vous avez compris le mécanisme. On sort un bout de film sans donner aux visionneurs une indication de contexte ni d’origine. Le site 200620095858« le monde.fr » valide. Ca classe. Aussitôt une dépêche sort. Ca devient une info pour toute la presse comme si j’avais fait une déclaration officielle. Personne ne vérifie rien. Le reflexe pavlovien fonctionne. La corporation est outrée. Haro sur l’iconoclaste ! Que n’ont-ils téléphoné à Robert Ménard et "Reporter sans frontière" pour terminer le tableau ! Comme je suis en congés, je ne peux pas me rendre compte de tout l’impact de l’affaire. Mais je suis enchanté. Tout simplement enchanté.

    Pour moi c’est un buzz inespéré dans une semaine où je ne suis pas là du fait de mes congés. Mais, plus sérieusement, l’incident m’intéresse. Je crois que nous pouvons en 200620095893profiter si nous l’utilisons correctement. Que l’occasion fasse les larrons. C’est surtout un exercice de démonstration par la preuve de ce que j’avance à propos des dérives de ce métier. Car cette vidéo a immédiatement suscité, m’a-t-on dit, des centaines de témoignages qui me donnent raison et dire que cette profession est en train de sombrer. Il est très important, pour la lutte que nous menons, de faire en sorte que les gens se décomplexent à l’égard des médias et rétablissent un rapport critique à ceux-ci.

    La libération des médias dont a besoin notre pays pour sa respiration démocratique ne pourra pas se limiter à quelques arrangements de tuyauteries comme nous le pensions dans le passé (fin du monopole de l’émission, libéralisation des ondes) ni par des restrictions sur le droit de propriété à l’égard de certains. Cela ne peut suffire. Il y faudra une révolution culturelle qui repense ce que sont ces métiers, leur éthique, leur finalité, leur responsabilité. Il y faudra des régulations démocratiques adaptées à chaque cas. Par 200620095891exemple l’élection du président de France télévision par les téléspectateurs du service public. La libération culturelle des médias est en soi un front de lutte qui doit bénéficier des mêmes méthodes que les autres. Et d’abord de la bataille culturelle. Il faut donc ouvrir la bouche, décoincer les esprits, ferrailler. De cette façon dans le public mais aussi dans la profession la peur que le corporatisme pavlovien fait régner reculera. Pour cela il faut créer les situations ou les utiliser. Au cas concret il en va ainsi. Notre premier média à propos des médias, c’est nous, nous même. Il faut parler, zapper, écrire, boycotter à bon escient. Je me demande si nous ne devrions pas inventer un système de punitions du genre de celles que le marché que ces gens adorent tellement inflige aux gens. Par exemple des boycotts sélectifs. Des dénonciations sur le site des annonceurs publicitaires et ainsi de suite. Il faut lutter ! Car dans nombre de cas concrets, nous ne sommes pas dans un rapport de coopération en vue de donner une information aux citoyens mais dans un rapport de force, en face de manipulateurs hostiles qui « mettent en scène » leur discours politique.

  • Quel hypocrisie quel mépris, un jeune étudiant en journalisme on le "massacre" on l’insulte... par contre avec "les stars" de l’audimat on s’écrase et on lui lèche les pieds (pour ne pas dire autres choses...), pour pouvoir passe a la télé ou dans un article en premier page de un journal bourgeoise...

    Bon exemple du soit disant "représentante" de la "gôche"... digne "serviteur" du dicton :

    "les prolétaires sont inculte, vulgaire et avec tendance a trop reste derrière un comptoir... bref des parfaite bof avec qui on ne peux rient faire..."

    Semble que le populisme orchestre et organise c’est le sport préféré pour cet ancien lambertiste...

    C’est quoi son but ??? Après plus de 30 ans dans le PS il nous viens nous faire la "sérénade du repenti", et la seule chose que est capable de faire est de profite du vide sidérale idéologique que soufre la direction du PCF pour essaie de donne "l’ultime coup fatale" a cet parti et au mouvement communiste ??? Et comme c’est possible que on se fondue dans un "front" avec cet "supporter" de Zemmour ???

    En réalité qui manipule qui ???

    RF

    • C’est quoi son but ???

      Poser la question c’est y répondre, Roberto...

      1. Melenchon se pose d’abord en chevalier blanc du "socialisme" Il encense Chavez, déclare le PS tous pourris, fait une sortie fracassante du PS et "invente" un parti fantôme, et fait ami avec les cocos officiels.

      2. Il pourrit la campagne en jouant sur tous les tableaux, (avec le complicité de la Direction du CN du PCF), empêche l’union possible en ne se positionnant pas clairement sur les accords avec le PS,... puis après le scrutin le PG "refuse" de travailler avec ce même PS.

      3. Pendant le scrutin il aide au cirque du "foulard" en soutenant les pires positions racistes et en même temps le PG fait de l’oeuil au NPA, (Du foulard), en lui demandant de le rejoindre dans le FdG pour ""peser" contre le PCF. Sans succès d’ailleurs...

      4. Après le scrutin, au moment ou tous les mauvais coups redémarrent brusquement il défend un facho raciste, il déclenche des polémiques sur la presse en ne s’attaquant pas aux vrais problèmes des médias, etc...

      Pendant la guerre, les alliés jetaient de petits carrés d’aluminium pour tromper les radars nouvellement inventés, et les Nazis émettaient des porteuses radio pour brouiller Radio-Londres.

      Je considère que le Méluche est à classer dans ce type d’artefacts. Il n’est d’ailleurs pas le seul, mais disons que c’est celui qui "touche" le plus notre monde à nous.

      A prendre au sérieux... Mais en sachant que dès qu’on a analysé le poison on sait automatiquement ce qu’il faut faire pour ne pas l’avaler, et ou il faut chercher pour soigner ceux qui l’ont pris.

      Hélas, il semblerait que ça soit nos camarades militants communistes du PCF, (De la base), qui en ont fait les frais en premier. Mais on peut pas dire qu’on les avait pas avertis.

      G.L.

    • "les prolétaires sont inculte, vulgaire et avec tendance a trop reste derrière un comptoir... bref des parfaite bof avec qui on ne peux rient faire..."

      Ouais, j’aimerais le voir venir dans mon bistrot ce con et il apprendra que dans les bistrots on se saoule la gueule peut être, mais la on connait les gens en vrai avec tous leurs défauts mais surtout toutes leurs qualités !

      A part ça on peut aussi s’en prendre à un p’tit jeune qui a cru avoir le scoop de sa vie et qui c’est fait traiter plus bas que terre...

      ça dans un bar ça ce finit dehors et la je suis pas sur que le train de sénateur suffise... Pour pas manger !

      Et j’ai une assez grande gueule pour savoir de quoi je parle

      Carland

  • Devant la rencontre rugueuse entre Jean-Luc Mélenchon et l’étudiant en journalisme Felix Briaud, (elle est là) chacun réagit, depuis hier, dans nos forums et ailleurs, en fonction de facteurs multiples, parmi lesquels la réflexion ne joue pas le premier rôle.

    Avant le cerveau, c’est autre chose qui me jette dans un des deux camps. Mon passé, mon identité, mon état-civil, mon refoulé : tout cela joue d’emblée à me précipiter dans le camp de Mélenchon, ou dans celui de Briaud.

    Tentons une chronologie personnelle.

    Après la brève sidération habituelle, les insultes de Mélenchon me rangent mécaniquement dans le camp de Briaud.

    Ces insultes, en apparence, ne s’adressent pas au Journalisme en général, ni aux grands chefs des journalistes, encore moins à des mécanismes, à des contraintes, à un Système, comme s’efforcent vertueusement de le faire la plupart des "critiques de médias".

    Elles s’adressent au jeune homme qui se trouve devant lui, que l’on ne voit pas à l’image, dont on ne connait rien d’autre que sa qualité d’étudiant ( = il est là pour apprendre, et absous d’avance de toute maladresse). Briaud est le débutant que je fus, pataud, péremptoire, tellement bardé d’arrogantes certitudes inconscientes.

    Erreur de débutant : au lieu de questionner Mélenchon, il entre dans le débat avec lui, sur la légitimité de la manchette du Parisien, laissant maladroitement transparaître, dans ses questions, sa solidarité corporatiste avec les auteurs de la Une sur les maisons closes.

    Et tenace, avec ça : il ne se démonte pas, et renvoie à Mélenchon son agressivité à la figure. De la graine de journaliste comme Mélenchon les déteste. D’ailleurs, il ne faut pas trois secondes à Mélenchon, avec ses antennes de tribun prolétarien, pour identifier l’adversaire de classe ("c’est votre problème à vous le refoulé politique de la petite bourgeoisie", "ça ne concerne personne dans mon quartier").

    Après un temps plus ou moins long, le temps nécessaire à me dégager de la glu de cette agressivité, je parviens tout de même à rallier à la nage le camp Mélenchon.

    Evidemment, sur le fond, je partage la colère de Mélenchon, et sa rage devant le Système, l’indéracinable système, qu’incarne cette manchette abrutissante d’un quotidien populaire, dégainant un de ses vieux fumigènes éculés, au lendemain d’une déroute électorale de la droite. Evidemment, cette violence-là, invisible dans la séquence vidéo, hors cadre, est bien plus mortifère que la violence verbale d’un politicien, dans une manif, sur le pavé parisien. Evidemment, il doit être enrageant d’avoir sous les yeux, en la personne de Briaud-en-tout-cas-ça-intéresse-les-gens-la-réouverture-des-maisons-closes, le spectacle de la perpétuation inéluctable de ce système. "Ca intéresse les gens" : la réponse passe-partout des journalistes, qui rend fou. Gravitas, dignitas, et fatalitas !

    Mais il m’est physiquement impossible de me trouver dans le camp d’un ancien ministre qui traite un débutant de "petite cervelle". Alors que je me range avec reconnaissance sous sa bannière, quand il retourne les dispositifs contre eux-mêmes, ou envoie Chabot au diable, ici ça ne suit pas.

    Rien à faire : Mélenchon lui-même me braque contre le mélenchonnisme. Et voici que je me découvre...compatissant. Si vous ne donnez pas à Briaud la chance de comprendre et de changer, Mélenchon ; si vous ne le croyez pas capable d’écouter vos arguments ; et si même l’en découvrant incapable, vous n’êtes pas capable de vous forcer à un dialogue courtois avec le pouvoir médiatique (détestable, abbhoré, mais partenaire, et incontournable) qu’il incarne, alors quel homme de pouvoir serez-vous, vous-même ?

    Par Daniel Schneidermann le 31/03/2010

    http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2881

  • C’est marrant ça... pourquoi qu’y dit rien Méluche, sur son blog, relativement à son soutien appuyé à Eric Zemmour chez un de ces journalistes détestés (A. Pulvar...) ????