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L’avortement et la contraception, des questions de liberté et de droits (pétition)

Publie le mercredi 16 juin 2004 par Open-Publishing

APPEL A SIGNATURES
adressé aux particuliers, associations et organisations

Les signatures seront envoyées au Ministère de la Santé

La loi du 4 juillet 2001 sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG)
et la contraception prévoit une maîtrise simplifiée de l’avortement et de
la contraception. Ainsi, elle inscrit la mise en place en ville de l’IVG
médicamenteuse, avant le début de la sixième semaine de grossesse. Cette
mesure doit permettre aux femmes de choisir la technique qui leur convient.
Un groupe national d’appui, créé par le Ministère de la Santé en 2001 pour
aider à la bonne application de la loi, a publié ses recommandations en
novembre 2002. De nombreuses discussions ont été menées de façon
constructive entre les professionnels et des services du Ministère de la
Santé. Mais, force est de constater que presque trois ans après le vote de
la loi, l’ensemble de ces travaux n’a pas abouti car les textes ( décrets
et arrêtés d’application) prêts depuis trois mois sont volontairement
bloqués par le Gouvernement.

Nous assistons depuis plus de 10 ans à une diminution du nombre des
professionnels de santé, liée à la baisse de la démographie médicale . De
plus, en l’absence de revalorisation des tarifs de l’IVG depuis 1991, les
cliniques privées arrêtent de faire des avortements ce qui accentue les
difficultés alors que dans certaines régions, près de 50% des IVG sont
assurés par le secteur privé , en particulier en Ile de France.

L’absence de mise en application des mesures concernant l’interruption
volontaire de grossesse inscrites dans la loi de 2001 et les propositions
insuffisantes de revalorisation des tarifs de l’IVG avancées par le
Ministère ne permettent pas d’inverser la tendance actuelle de
désengagement de services tant publics que privés.

Nos associations dénoncent l’immobilisme volontaire du Gouvernement qui
génère des difficultés croissantes inacceptables pour les femmes et les
personnels soignants.

A l’approche de l’été 2004, les décisions indispensables n’ayant pas été
prises par le Gouvernement, les hôpitaux publics, déjà sous-dotés en
personnels, ne pourront pas assurer leur mission dans de nombreuses
régions.

C’est pourquoi, nous demandons la publication sans délai des décrets et
arrêtés concernant l’IVG médicamenteuse en ville et une revalorisation
conséquente des tarifs de l’IVG.
Paris, le 8 juin 2004

Premières signatures :

A.N.C.I.C. (Association Nationale des Centres d’Interruption de Grossesse
et de Contraception)
C.A.D.A.C. (Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à
la Contraception)
M.F.P.F. (Mouvement Français pour le Planning Familial)

Signatures à renvoyer à Cadac, 21 ter rue Voltaire 75011- 01 43 56 36 44/48
petition_ivg@yahoo.com

signer içi :
http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=875