Accueil > LA SECU EST A NOUS ! REUNION-DEBAT MARDI 8 JUIN à 20H3O

LA SECU EST A NOUS ! REUNION-DEBAT MARDI 8 JUIN à 20H3O

Publie le vendredi 28 mai 2004 par Open-Publishing
1 commentaire

LA SECU EST A NOUS !
On s¹est battu pour la gagner, on se bat pour la garder

Dans la rue le 5 juin
Manifestation à Alençon

Les assurés vont encore trinquer !
Après les déremboursements de médicaments, l¹augmentation du forfait
hospitalier, la fin de la prise en charge à 100% de soins pré et
post-opératoires, entraînant une forte augmentation des mutuelles, ce sont
les assurés qui vont encore devoir trinquer.
Moins de remboursements des dépenses d¹assurance-maladie, augmentation de la
CSG pour les retraités, franchise d¹un euro qui sera versée pour chaque
consultation, nouvelle augmentation du forfait hospitalier, entrée des
assurances privées et des mutuelles dans la gestion de la Sécurité Sociale,
contrôle encore accru de l¹Etat sur la Sécu, voilà le projet du ministre de
la santé qui casse la solidarité et accroît les inégalités : les riches se
feront toujours soigner, pas les pauvres.

Pour Raffarin et Douste Blazy, la Sécurité sociale serait malade non pas de
son manque de recettes mais avant tout de ses dépenses.

Qu¹en est-il réellement ?

 20 milliards d¹euros, c¹est le manque à gagner pour les caisses de la
Sécurité Sociale en exonérations de cotisations patronales pour 2003.
 8 milliards d¹euros, c¹est le montant cumulé des dettes de l¹Etat et des
entreprises aux caisses de Sécurité Sociale !
 15 milliards d¹euros, ce sont, d¹après des enquêtes médicales, les frais
de maladies professionnelles et accidents du Travail non déclarés par les
employeurs.
 3 milliards d¹euros, c’est ce que rapporteraient à la Sécurité Sociale 1%
d¹augmentation de tous les salaires.
- 1 milliard d¹euros de recettes en plus, c’est ce qu’apporterait à la Sécu
100 000 chômeurs de moins. En 2000/2001 il a suffi d¹une légère reprise de
l¹emploi pour que le " trou de la Sécu " disparaisse.

La Sécurité Sociale a moins besoin de réformes que de moyens !

Non à la culpabilisation des patients !

Raffarin et Douste Blazy accusent les assurés.
Ils dénoncent " l¹irresponsabilité des malades " qui multiplieraient les
actes inutiles, les arrêts maladies trop nombreux, les fraudes à la carte
Vitale (?!?!)

Où sont les vrais responsables ?

Ce sont ceux qui font des profits souvent considérables sur la maladie :
cliniques privées cotées en bourse, laboratoires pharmaceutiques.
Le trust Sanofi a versé plus de 50 milliards d¹euros en bourse pour prendre
le contrôle d¹Aventis. C¹est 5 fois le trou de la Sécu Š

Une privatisation camouflée de la Sécu

Le gouvernement veut modifier les règles de gestion de la Sécurité Sociale
(appelée " Nouvelle Gouvernance " !) en ouvrant la porte à la privatisation
partielle de l¹assurance maladie qui serait gérée par les mutuelles, les
assureurs privés et l¹Etat.

Pour une gestion démocratique des caisses.

De 1945 à 1967, la Sécurité Sociale était gérée par les représentant(e)s
élu(e)s des assuré(e)s sociaux. Bien gérée car la santé était gratuite !
Nous voulons le retour à ce système.

Le financement

Augmentation des salaires.
Augmentation de la part patronale des cotisations.
Taxation des revenus financiers (125 milliard d¹euros à 12,8% rapporteraient
20 milliards d¹euros).
Faire payer les dettes patronales et de l¹Etat.
Suppression des exonérations de cotisations.
Taxation de toutes les rémunérations (stock options, intéressement, épargne
salarialeŠ.).
Déplafonnement des cotisations sur les hauts salaires (le PDG de l’Oréal
verse ses cotisations sur une base de 2 476 euros alors qu’il perçoit 500
000 euros par mois, sans compter les stock-options).

Accès aux soins et gratuité pour tous

Retour à la gratuité des soins.
Suppression le forfait hospitalier.
Développement de la prévention (médecine scolaire et du travail).
Contrôle et amélioration des conditions de travail, d¹habitat et
d¹environnement (1,5 millions d¹accidents du travail par an -1500 décès. Le
coût, sous-évalué, représente 3 à 4 milliards d¹euros d’indemnités annuelles
pour incapacité permanente.
Extension du service public de santé en augmentant les budgets affectés aux
hôpitaux.
Refus de laisser l¹industrie pharmaceutique sous l¹emprise du privé. Les
laboratoires pharmaceutiques investissent davantage dans la publicité que
dans la recherche !
Intégration de l¹APA (Allocation personnalisée d¹autonomie) dans le budget
de la Sécurité Sociale.
Contribuer selon ses moyens !
Recevoir selon ses besoins !

Le gouvernement veut faire passer sa réforme en douce en juillet. Ne
laissons pas brader la Sécurité Sociale à la sauvette. Comme pour les
chercheurs, les recalculés, nous pouvons gagner.

LA SECU, ON S¹EST BATTU POUR LA GAGNER,
ON SE BAT POUR LA GARDER
Collectif de l¹Orne de défense de la sécurité sociale : ATTAC, AC !, FSU,
SUD SOLIDAIRES, CLCV, Planning familial, Parti communiste, L.C.R, les
VertsŠ..

MARDI 8 JUIN à 20H3O
Salle Baudelaire, rue Porchaine, à Alençon
REUNION-DEBAT
avec
PATRICK ALLOUX
Syndicaliste et auteur du livre
" La santé n¹est pas une marchandise "

Messages

  • De tout coeur avec vous, réunions sur réunions, du mal à faire bouger et à mobiliser , voici notre dernier tract.
    Bon courage.
    Hervé Callo


    " Trou abyssal " de l’assurance maladie... ou opération marketing ?
    RÉUNION PUBLIQUE
    à LANESTER
    Organisé par leCollectif de défense de la Sécurité sociale - Pays de Lorient
    vendredi 4 juin à 20h30 :
    médiathèque salle TAM TAM
    Exonérations de cotisations patronales, non remboursement de sommes dues par l’État, voilà un déficit bien fabriqué...
    Ou bien, comment le gouvernement essaye de nous imposer l’idée qu’il faille passer d’un organisme basé sur la solidarité vers un système faisant la part belle aux logiques de profit.
    Venez nombreux à cette réunion d’information avant la manifestation du samedi 5 juin 14H30 à LORIENT
    Sachez aussi que le démantèlement de notre système de soin
    a déjà commencé :
    Le plan " hôpital 2007 " avec la tarification à l’activité, c’est :
    Aux cliniques privées les actes les plus rentables avec sélection
    des malades devenus des clients.
    A l’hôpital public les actes les moins rentables (urgences,
    gériatrie, psychiatrie…) et les conditions de travail et d’accueil
    les plus exécrables.
    Pour plus d’information et d’échanges, le collectif de défense
    de la sécu du pays de Lorient se réunira les mardi 1er et mardi 8 juin
    cité Allende à 20h30.
    D’autre part il a crée un site internet consultable à l’adresse
    suivante :
    www .collectif-secu56 .org Appel aux citoyennes et citoyens
    pour un véritable droit à la santé pour tous
    manifestons samedi
    5 juin
    14h30 à Lorient ,
    départ BD Cosmao Dumanoir
    Plan Douste Blazy : Réforme ou régression sociale ?
     Déremboursement de toutes les consultations médicales :
    1 euro maintenant, combien demain ?
    Déremboursement massif de médicaments de base,
     Augmentation programmée du forfait hospitalier de 50%
    sur 4 ans ;
     Mise à contribution des retraités par l’application de la CSG
    sur leur revenu….
    Ce plan repose essentiellement sur la mise à contribution des
    salariés, sur fond de culpabilisation, alors que l’industrie pharmaceutique accumule d’immenses profits sur le dos de la sécu et que le grand patronat est exonéré de toute participation financière à l’effort de solidarité.
    En réduisant la couverture médicale obligatoire à une peau de chagrin, ce plan ouvre une voie royale à l’assurance complémentaire privée ( type AXA ou autres…) pour ceux qui en auront les moyens.

    Le déficit de l’assurance maladie , qui n’est qu’un découvert
    bancaire, est aujourd’hui utilisé comme un épouvantail : il atteindrait
    11 milliards d’euros en 2004 .
    Mais,
    Un découvert n’a de sens que si on le compare aux ressources : les agios de l’assurance maladie représentent moins de 0,3% de son budget. C’est comme si
    un salarié gagnant 1000 euros par mois avait 36 euros d’agios par an.
    Serait-il pour autant déclaré en situation de faillite ?
    Le découvert est avant tout dû à une baisse des recettes liée
    à la croissance du chômage et de la précarité entretenue par le
    patronat, la finance et le gouvernement actuel.
    Le montant des exonérations patronales s’élève à 20 milliards d’euros,
    dont plus de 2 milliards ne sont pas compensés par l’Etat.