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LE PILLAGE DE LA SNCM (3)

Publie le mercredi 28 septembre 2005 par Open-Publishing

SNCM : la CGC accuse l’Etat d’avoir refusé d’examiner une autre offre de reprise que celle de Butler
mercredi 28 septembre 2005, 14h53

PARIS (AP) - Le syndicat CGC de la SNCM accuse l’Etat d’avoir "rejeté d’un revers de main", l’offre de reprise partielle de la SNCM proposée par Veolia-Connex -dont les syndicats acceptaient l’examen- "au motif qu’elle ne répondait pas à la demande" du gouvernement de cession à 100%.

"L’Etat a rejeté d’un revers de main la seule offre industrielle d’une société de transports qui proposait une montée progressive et conditionnelle au capital de la SNCM jusqu’au prochain appel d’offres de la Région Corse , au motif qu’elle ne répondait pas à la demande de l’Etat de cession à 100% de la SNCM", accuse Maurice Perrin, délégué CGC de la compagnie maritime, dans un communiqué diffusé mercredi.

La CGC affirme qu’ainsi l’Etat ne respecte pas "les engagements pris lors de la table ronde du 17 février sur l’acceptabilité de toutes les offres, y compris celles avec prises de participation minoritaires". Et de s’interroger : "Pourquoi ne pas rendre les différentes offres transparentes et comparables ?".

A propos du revirement de mardi, lorsque Dominique Perben a annoncé que l’Etat souhaitait finalement rester comme actionnaire minoritaire dans le capital de la SNCM, la CGC se demande "comment le ministère peut (...) annoncer dans la même après-midi et dans la précipitation que le gouvernement retient l’offre Butler Capital Partners, puisqu’il lui demande de refaire une offre avec participation ’minoritaire’ de l’Etat ?".

La CGC, qui rend le gouvernement responsable de la situation actuelle, "appelle toutes les forces syndicales de Corse et de Provence-Alpes Côte d’Azur à apporter leur soutien aux personnels de la SNCM qui sont rentrés dans l’action". AP