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La démocratie canadienne en prend pour son rhume

Publie le jeudi 29 janvier 2009 par Open-Publishing

Ils ont beau dire qu’ils sont au service de leur pays, les hommes politiques semblent toujours travailler dans le même sens : enrichir les riches et appauvrir les pauvres.

Même quand ils se présentent sous un jour populiste, ce n’est que pour mieux "enfirouaper" la populace.

Au Canada, quand monsieur Stéphane Dion a voulu en décembre 2008 former un gouvernement de coalition, les médias (propriété des riches) ont immédiatement crié au scandale et à la trahison. La raison de ceci est qu’un gouvernement de coalition dirigé par monsieur Dion n’aurait pas été assez efficace dans ce qu’un gouvernement est sensé faire, c’est à dire enrichir les riches et appauvrir les pauvres.

Monsieur Dion est un homme sympathique capable d’empathie et il aurait eu l’appui de deux partis progressistes dans sa coalition, soit le NPD et le Bloc québecois. Mais cela ne faisait pas l’affaire des gens fortunés du pays qui voyaient là un danger à leurs intérêts.

Inutile de dire qu’on a fermé le parlement plutôt que de voir un gouvernement de coalition prendre le pouvoir ; on connaît l’histoire du premier ministre Harper qui est allé supplier la gouverneure générale de fermer le parlement.

Depuis, le parti libéral a écarté monsieur Dion pour le remplacer par un chef plus à droite, monsieur Ignatieff, qui lui ne désire pas former de gouvernement de coalition.

Suite à ces intrigues, la démocratie canadienne, qui n’était déjà pas très forte à voir le faible taux de participation aux élections, a faibli encore un peu plus au cours des derniers mois.