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La menace de TCE bis se précise dangereusement !!!

Publie le dimanche 13 mai 2007 par Open-Publishing
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L’article suivant, paru dans le Monde du 12 mai dernier, devrait appeler notre attention sur l’insistance avec laquelle les libéraux européens manoeuvrent pour obtenir gain de cause sur le TCE malgré le vote négatif de la France et des Pays-Bas.

La droite allemande, avec l’appui des sociaux démocrates d’outre-Rhin, entend bien imposer à l’Europe l’essentiel du texte initial du projet de TCE. Et l’expert en manœuvres souterraines, José Manuel Barroso, président de la commission, leur apporte son total soutien.

Même le projet Sarkozy de "mini traité" paraît à ces ardents zélateurs du TCE une plaisanterie tout juste digne d’un aimable sourire diplomatique.

Il est urgent, pour la gauche française, de remonter au créneau et de déjouer les tentatives de désinformation auxquelles se livrent depuis quelques temps les libéraux et les sociaux-démocrates européens.

L’inquiétant silence du PS sur la question européenne, durant la campagne présidentielle, mérite aujourd’hui une interpellation musclée de ses dirigeants et, de leur part, une réponse claire et pour le moins circonstanciée.

Muncerus

ANGELA MERKEL SOUHAITE UN ACCORD EN JUIN SUR UN TRAITE "QUI PERMETTE A L’EUROPE D’AGIR" (Le Monde du 12.05.07)

La chancelière allemande Angela Merkel veut obtenir des 27, lors du prochain sommet européen les 21 et 22 juin à Bruxelles, un accord sur un nouveau traité constitutionnel et sur une feuille de route permettant son adoption et sa ratification avant les prochaines élections au Parlement européen en 2009.

"Il est dans notre intérêt et de notre responsabilité de permettre à l’Europe d’agir face aux défis auxquels nous sommes confrontés. Je suis certaine que nous y parviendrons si nous restons unis, si nous travaillons ensemble", a-t-elle expliqué, samedi 12 mai à Sintra, au Portugal, aux côtés des présidents de la Commission et du Parlement européens, José Manuel Durao Barroso et Hans Gert Pijttering, et des premiers ministres des deux pays qui suivront l’Allemagne à la présidence de l’UE, le Portugais José Socrates et le Slovène Janez Jansa.

"LA PARTIE II DE LA CONSTITUTION DOIT DEVENIR UNE RÉALITÉ"

"Il ne s’agit pas d’un mini-traité ou d’un maxi-traité mais d’un traité qui rende l’Europe capable d’agir pour mettre en forme la mondialisation en fonction de nos valeurs", a affirmé pour sa part M. Barroso, en ajoutant que l’essentiel des débats de cette réunion, organisée à son initiative, avait été consacré au dossier institutionnel.

Alors que le premier ministre britannique sortant Tony Blair appuyait officiellement vendredi à Paris la proposition de Nicolas Sarkozy d’un "traité limité" permettant de contourner l’obstacle d’un nouveau référendum, M. Pijttering a pour sa part rappelé l’exigence du Parlement européen de préserver les valeurs qui définissent le projet européen, inscrites dans le projet de Constitution rejeté au printemps 2005 par les électorats français et néerlandais. "Cela veut dire que la Partie II de la Constitution, où sont gravés les droits fondamentaux des citoyens, doit devenir une réalité", a-t-il expliqué.

Pour nombre des 18 pays qui ont déjà ratifié le projet constitutionnel, un texte qui ne traiterait que les questions de fonctionnement des institutions européennes (Partie I) serait difficilement acceptable. Un pays comme la Pologne menace lui de réouvrir l’accord laborieusement acquis sur la répartition des droits de vote au sein du Conseil européen.

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