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Le OUI perd un ami

Publie le samedi 23 avril 2005 par Open-Publishing
6 commentaires

Le compositeur grec, Mikis Théodorakis, a demandé à à l’ancien ministre socialiste français Jack Lang, de retirer sa signature d’un document signé par des artistes, intellectuels et personnalités organisés en comité pour le "oui" à la Constitution européenne, a rapporté dimanche l’Agence de presse d’Athènes (Ana, semi-officielle).

Dans une lettre adressée à Jack Lang, en amont de cette initiative, M. Théodorakis a expliqué qu’il ne pouvait plus soutenir ce document car la Grèce "est au centre actuellement d’une offensive lancée par la Commission européenne qui demande à Athènes de changer un article de sa constitution , chose sans précédent dans la pratique européenne" .../... (AFP)

Messages

  • Pour Barosso, qui n’est pas seulement président de la commission mais surtout chantre européen de l’ultra-libéralisme, la ratification du traité constitutionnel est d’ores et déjà acquise ! Donc, il se lâche, comme si la constitution avait d’ores et déjà force de loi dans les 25 pays de l’Union ! Cette affaire hellénique est révélatrice du souci de ces gens, et arrive à point nommé ! Dommage pour M. Formidable, illustrissime représentant de la gauche libérale ! Merci à Mikis Théodorakis, il n’est jamais trop tard pour bien faire et faire comprendre pourquoi c’est résolument NON.

    Verdi

    http://vive.laliberte.chez.tiscali.fr

  • Ratification "par voie parlementaire"...

    Comme quoi ça ne sert pas à grand chose d’inventer la démocratie pour en faire un tel usage 2500 après !

  • Bonjour,
    je ne trouve pas choquant sur le principe qu’il soit demandé à un état de revisiter une loi, voire même sa constitution, afin de les rendre compatibles avec les lois et (projet de) constitution européennes. C’est ce mécanisme qui a fait que des pays souhaitant adhérer à l’Union ont modifié leurs lois ou en ont introduit de nouvelles, allant dans le sens d’une amélioration de la liberté de leurs citoyens.
    Ce qui est choquant, c’est de constater qu’un état doive renoncer à des principes qui paraissent sains pour se mettre en conformité avec l’union européenne.
    Ainsi, toute loi réglementant la presse, y compris dans le but de protéger les citoyens, est un obstacle à la liberté d’entreprendre. Que faut-il donc condamner ? La restriction d’entreprendre lorsque cela menace la liberté des citoyens, ou le laisser-faire à tout crin ?

    • C’est bien le problème, le projet de constitution est anti-démocratique. CQFD.
      Le premier principe est LA CONCURRENCE TOTALE.
      Les autres principes de libertés et autres fadaises sont SECONDAIRES.
      Ce n’est pas malveillant de le dire, c’est écrit et c’est appliqué,
      cf Bolkenstein qui est déjà dans les lois de l’UE, cf brevets logiciels, l’AMI qui revient etc..

      Nous aurons ce que nous méritons,
      à laisser faire les féodoaux financiers, ils prennent le pouvoir LEGALEMENT.
      Nous y sommes.