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Le PCF pourquoi ?

Publie le jeudi 3 mai 2007 par Open-Publishing
18 commentaires

de BIBI (33)

Le PCF est à niveau bas : oui 3,4% ou 2% c’est bas comme le score des verts - qui s’autoproclamaient il n’y a pas si longtemps la seconde force politique de la gauche et celle qui allait remplacer le parti communiste- , comme celui de la star José Bové - « un nouvel espoir pour le Peuples du monde » ne lisait-on pas sur son site, comme celui d’Arlette Laguiller chouchoute des medias en 2002 et ringardisée depuis et aussi comme celui de Besancenot - car passer en 38 ans des 1% de Krivine à 4,5 %, c’est pas non plus la panacée et même si ce n’est pas rien, il faut aussi faire la part du médiatique.

Pourtant, vos commentaires, ceux qui ont soutenu la campagne de Marie George Buffet, montrent qu’il existe encore des hommes et des femmes pour qui le PCF représente autre chose que ce que l’on veut bien en dire. C’est avec eux qu’il faut se rassembler et leur dire que le PCF d’aujourd’hui n’est pas le PCF d’hier. C’est ce dernier qui est dépassé mais pas celui qui reste dans le présent une force militante, des gens généreux que l’espoir fait vivre même quand on ne les entend pas, ils sont pourtant bien là ; à moins que j’ai rêvé cette campagne et que la retransmission du meeting de Bercy était un montage de la STASI...A moins que les militants communistes que j’ai croisé lors des manifestations pour les retraites en 2003 ou contre le CPE en 2006 étaient des figurants.

Oui le PCF existe !

Qu’il ne soit plus "le grand parti de la classe ouvrière", premier parti de la gauche française jusqu’à la fin des années 1960, ce n’est pas nouveau !
Qu’il ne soit plus audible dans un monde de plus en plus complexe et abrutisé par la pensée unique qui régie la planète, ce n’est pas d’hier !
Qu’il ne soit pas en mesure de créer aujourd’hui le grand soulèvement des masses contre le Grand capital, c’est connu ! Je ne pense pas que la LCR ou les Verts en soient non plus capables. Quand au PS, il a choisi la voie inverse. Alors si le PCF est mort comme on nous le répète à l’envie comme un lavage de cerveau, qui dit mieux ? Qui fait vraiment mieux ? Et pourquoi continue-t-on à en parler ?

Que le PCF vive une crise sans précèdent amorcée dans les années 1960 et accentuée depuis le milieu des années 1980, c’est vrai !

Qu’il faille encore une fois se poser la question des pourquoi, des comment et « y a qu’à » et « faut qu’on », c’est juste -encore que faut pas non plus que cela accouche d’une souris !

Mais se remettre en cause ce n’est pas une raison pour baisser les bras et se renier : en changeant le nom comme certains le proposent- sous prétexte que ce dernier porterai trop de casseroles aux yeux des pas bien informés alors que nos détracteurs auront vite fait de nous présenter comme des "ex" ; ce qui fera en plus de nous des recyclés- nous ne gagnerons rien et nous assumer ne nous coûtera pas plus cher.... En outre, le communisme pour moi est bien autre chose que ce que la sagesse populaire ("vox dei vox...connerie") en dit et bien plus que la caricature qui est sortie de toutes ces guerres qui ont ensanglantées le siècle.

Nous sommes à la croisée des chemins entre un passé qu’il ne faut pas oublier tout en en faisant l’inventaire et un avenir qui reste à construire. Sans le savoir nous posons les bases de la résistance au Capitalisme d’aujourd’hui, nous ne sommes pas les seuls. Faisons au mieux pour construire du nouveau sans oublier les leçons du passé. Car "du passé faisons table rase", c’est pour le Capitalisme que la phrase a été écrite pas pour ceux qui décident de prendre en main leur destin et font de la lutte leur quotidien. Je crois encore qu’en terminant en 1848 “Le Manifeste du Parti communiste ”par cette phrase "prolétaires de tous les pays unissez-vous", Marx avait raison. Et si Marx n’est pas tout pour nous -contrairement à l’Evangile pour les chrétiens, ni l’alpha ni l’oméga- son œuvre mérite toujours notre attention (à la lumière bien sûr des réalités du monde d’aujourd’hui). Et c’est pour "rendre à Marx ce qui appartient à Marx", que je crois nécessaire de conserver le nom "Parti communiste" comme dans le titre de son ouvrage si vieux et pourtant si actuel si l’on veut bien ouvrir les yeux.

Je n’ai pas de leçons à donner sur les choix qu’il faut faire en terme de stratégie, de dialectique ou de contenu aux adhérents du PCF, je ne suis pas encore l’un d’eux. Mais dans mon cœur, c’est autre chose. J’ai serré les dents en 2007 comme en 2002, j’ai eu très mal pour ce que cela signifierai de nouveaux reculs pour notre société. Pourtant, je pense que le combat n’est jamais terminé.

En attendant, il y des échéances :

 battre Sarkozy si c’est encore possible et tout en sachant que Royal ne vaut pas mieux pour ce qui est des choix budgétaires et sociaux

 préparer les législatives, pas seulement pour faire mentir les nécrologues mais pour donner à notre peuple des députés communistes qui le représentent vraiment

 reconstruire le PCF avec ceux qui l’aime encore pour ce qu’il représente, j’espère que c’est cela que décidera le Congrès extraordinaire et pas la simple survie de l’appareil, ni orientation social-démocrate à la Robert Hue, ni simple repli identitaire sur la structure

 créer les bases de la résistance moderne au capitalisme moderne avec celles et ceux qui partagent notre vision transformatrice du monde et en ce sens, les choix de Marie George Buffet lors de sa campagne comme lors de la campagne contre le TCE même s’ils n’ont pas porté me paraissent les bons avec juste un peu de prudence sur les alliances et d’audace sur les luttes.

Messages

  • Bravo et merci pour cette analyse. Le PCF est et restera l’outil nécessaire pour lutter contre la main mise du tout puissant capital et de ses dérives social-libérales.

    • A condition aussi que tous ceux qui se réclament du communisme cessent de faire repentance
      permanente face à l’adversaire de classe : ironiser sans arrêt et presque obsessionnellement sur la Stasi, les Goulags, le KGB, le péril rouge, le péril jaune, la dictature castriste, etc... et j’en passe... est contre-productif.

      Le jour où vous comprendrez que vous n’avez pas de comptes à rendre à l’ennemi de classe qui lui n’a jamais fait de cadeaux aux travailleurs, qui lui possède tous les moyens d’information et de formatage ( on l’a vu avec cette campagne des présidentielles ) du citoyen pour mieux l’exploiter, le jour où vous comprendrez que vous devez vous libérer de cette culpabilisation installée au plus profond de vous-même, que Sakharov, Soljenitsyne, Havel, Walesa, etc... ne seront jamais vos héros, mais sont en fait les hérauts de l’anticommunisme pur et dur, alors on avancera, on défrichera de nouvelles pistes, on rassemblera, on recommencera à gagner le terrain perdu ! L’horizon s’éclaircira !

      Avez-vous remarqué lors du débat Royal-Sarkozy, que celle pour qui nous nous apprêtons à voter pour battre la droite et l’extrême-droite a remis une fois de plus le disque rayé du boycott des Jeux Olympiques de Pékin après ceux de Moscou, voilà maintenant 27 ans.

      Sarkozy plus malin a fortement critiqué cette position irresponsable !!!!!!!!!!!!!!!!

      Vous me semblez toujours courir derrière les mêmes lièvres, tomber toujours dans les mêmes pièges. SERIEZ-VOUS sans le savoir devenus DES ADEPTES, DES AMIS DE ROBERT MENARD de Reporters sans Frontières, un agent patenté de la CIA OU de Philippe Val ? Vous n’en êtes quand même pas arrivés à ce point d’aveuglement ! Un communiste même tourmenté avance dans l’histoire. Son optimisme naturel ne doit jamais le conduire à se faire hara-kiri devant l’adversité !

      LIBEREZ-VOUS ENFIN de ce fil invisible à la patte de l’idéologie dominante du Capital et enfin vous serez de nouveau utile au progrès social et à la libération de ceux au nom desquels vous parlez sans cesse.

      Amicalement

  • Sarko passera peut être, alors faudrait-il qu’il ait en plus une élection de Maréchal ?

    On ne vote pas pour SR mais contre les néos cons. Un score de 50.1%, ce n’est pas la même chose que 55%.
    Et cela laissera la possibilité, pour les législatives d’avoir des élus, les gens aurons envie de redresser la barre. Laissons nous une possibilité de retrouvez un électorat, d’autant que cette fois nous n’irons pas au gouvernement.

  • Intéressante contribution à la réflexion sur la société dite "libérale" et à la place que peut occuper le PCF ou tout parti de transformation sociale véritable. il n’y a pas de monopole en la matière et je suis prêt à aider ceux qui savent faire la révolution... mais je n’ai pas vu arriver les remplaçants.

    A mon avis, nous n’avons pas assez étudié les mécanismes idéologiques du "libéralisme". je mets des guillemets car je n’aime pas cette association entre profit et liberté.

    L’ horizon est-il bouché à la transformation sociale ? Quelle force sociale peut porter un projet transformateur ? Est-ce la règle du chacun pour soi ? du refus de s’engager dans la durée pour de grandes causes collectives ?

    Le projet de vie que le capitalisme nous impose est déjà prédéfini en conformité avec des objectifs de profit immédiats. Et ce projet fait le tour du monde ! En pleine contradiction avec les limites de la planète.

    il me semble nécessaire de réinventer un projet alternatif avec un fort contenu culturel, démocratique et environnemental.

    G BERTHIER 26

    • si les votants et les encartes de lo arlette , pcf marie, lcr olivier, dominique verts, jose attac, shivardi parti ouvrier, DONC faire un seul parti a gauche du ps avec nos differences, ensuite il faut aussi metttre les syndicats de gauche ensemble , ENFIN EN ALLEMAGNE ON A COMPRIS QUE NOS DIFFERENCES A GAUCHE SONT NOTRE ATOUT SI ON EST QUE DANS UN PARTI ,anar -JE VOTE , toujours appuye a gauche, MEME SI CA FAIT MAL DE VOTER SEGO, en 2002 j´ai eu aussi mal au 2 tour en votant chirac ; MAIS JE SUIS FIER D´AVOIR FREINER LE PEN , {{}}si on est de gauche on freine d´abord l´extreme-droite, puis droite, puis centre-droit udf, puis centre ps, bien a vous tous. SI ON VOTE PS , on a le droit et le devoir en sortant de l´isoloir de combattre le ps ; OU EST LE PROBLEME ? salut un anarcho encarte die linke = la gauche (travail avec coco et marxistes) et encarte (attac) jean francois dieux stuttgart

  • Mais se remettre en cause ce n’est pas une raison pour baisser les bras et se renier : en changeant le nom comme certains le proposent- sous prétexte que ce dernier porterai trop de casseroles aux yeux des pas bien informés alors que nos détracteurs auront vite fait de nous présenter comme des "ex" ; ce qui fera en plus de nous des recyclés- nous ne gagnerons rien et nous assumer ne nous coûtera pas plus cher....

    Je ne suis pas d’accord.
    Je suis finalement pour un changement de nom. Et je n’appelle pas ça se renier sinon comment qualifier le fait qu’on s’attache à un nom et qu’on le renie autant pendant une campagne ? "Gauche populaire et antilibérale", tu parles d’un truc à la schtroumpf vachement efficace quand tu tractes...

    Comment qualifier ce patronyme gardé alors même qu’on a abandonné dictature du prolétariat puis lutte des classes ? Qu’on a très largement abandonné l’abolition de la propriété privée des moyens de production ? Choses que je déplore en partie.

    Je préfèrerai de beaucoup un parti plus cohérent sur la ligne et ayant changé de nom à notre parti actuel balloté au gré des stratégies et revirements théoriques et de ses conséquences dévastatrices pour notre influence, sans parler de l’amarrage au PS, et s’accrochant à un nom pour faire un liant qui, vus les résultats, ne tient plus.

    Oui, Bibi 33 "le PCF d’aujourd’hui n’est pas le PCF d’hier" aussi qu’est-ce qui gêne à changer de nom ?

    Soyons logiques : le communisme rime avec une expérience malheureuse et tragique, souillante, pour notre idéal (et pas que pour lui) et que notre parti français a trop longtemps soutenu jusqu’à la négation de l’humanisme qui doit caractériser notre volonté politique.

    "Globalement positif" voilà le couperet définitif inscrit dans l’histoire du communisme et de notre pays. En tant que militant de terrain, devoir à chaque fois en passer par s’expliquer sur l’histoire, ça me fatigue à la longue. Je pense que le terme de communisme est un terme du passé pour l’immense majorité des gens. Je préfère en militant qu’ils soient convaincus par les idées, les valeurs et le projet porté plutôt que ratiociner sans fin sur le symbole.

    Soyons réalistes : si nous voulons un jour reconquérir électoralement le chemin perdu il nous faut changer quelque chose - changer de nom me parait vraiment le plus efficace et le plus court - et proposer un projet qui tienne la route sur un socle marxiste rénové, car Marx et certains de ses continuateurs sont effectivement incontournables. Sans ce projet - et il y a des très bonnes choses dès aujourd’hui - le changement de nom sera effectivement vain et nous condamnera plus sûrement que les attaques de la réaction à n’être que des ex-cocos.

    Le boulevard à gauche existe plus que jamais avec la droitisation quasi-complète du pays, ne gâchons pas le peu d’espoir qui nous reste de nous mettre au service de la classe salariée qui ne nous fait plus confiance, que nous n’avons plus aidé à avoir une conscience de classe, face à un capitalisme déchaîné.

    S’accrocher à un nom plutôt qu’à des idées (et je suis orthodoxe sur bien des points) ce serait perdre du temps. Il nous faut redevenir majoritaire à gauche.

    Cela ne se fera pas, quoi qu’il arrive dimanche, sans rompre tous les liens avec le PS social-libéral, en portant un projet encore plus puissant qu’aujourd’hui et, je pense, donc, en changeant de nom.

    Jean-Michel (PCF)

    • cher jean michel (pcf), oui le pc doit changer et devenir la gauche, cad comme en allemagne nous voulons nous rassembler "a hauter des yeux" avec tous les gauchistes (cad a gauche du ps , naturellement !) faire un nouveau parti : [il faut etre au moins a gauche du ps, etre antiliberal, pas staliniste, et accepter tous les gauchistes, paix et desarmement-economie pour l´humain avec un respect de l´ecologie] voila en gros ce que nous sommes, cad le pc s´ouvre a gauche et a droite, cad toute la gauche se rassemble, lo lcr pcf attac gauche mrg verts ! a vous de voir. nous voulons un seul parti a gauche du ps , sans aile (sinon les meme probleme qu´en france) mais avec des plattes-formes(nous avons environs 50 ?, je ne sais pas exactement):coco-revolutionnaire, troskyste, coco, marxiste, homosexuel, socialistes (pour le socialisme n´a rien a voir avec social-democrate ps) , catholiques et croyants, anticapitaliste,etc... salut "amateur politique". j f dieux stuttgart

    • cher jean michel (pcf) et les autres, meme si je suis anar et plus coco, dans l´est de l´europe c´etait un communisme stalinien, donc on a pas a rougir d´etre coco, et moi j´aide toujours les gauchistes, et je ne renie pas d´avoir ete coco, et je reste dans un parti DIE LINKE LA GAUCHE et syndique meme si politiquement je suis pour l´anarchie (pas comme blague mais vraiment comme direction utopique politique), mais je combat aussi pour un autre monde (attac encarte) et un socialisme democratique (programme de la gauche allemande), anarchie donc pour moi, MAIS MON PREMIER BUT EST DE FREINER LE CACA-PITALISME salut j f dieux stuttgart

    • Je ne comprend pas, tu fais référence à Marx et tu souhaites que soit abandonner le mot "communisme", alors que c’est ce mot qui défini le mieux la pensée de Marx.

      Que ce mot ait été galvaudé, c’est une chose, c’en est une autre que de l’envoyer aux orties pour se refaire une santé. Je le dis, ce sera contre-productif et nos détracteurs en nous présentant comme des "ex-communistes" ne manqueront pas de nous taxer d’arrivisme.

      Je pense que ce n’est pas cohérent et que s’il suffit de changer de nom, alors c’est que pour certain la forme compte plus que le fond. Pour moi comme pour Victor Hugo la forme, c’est le fond revenu à la surface.

      Le fond de ma pesée est marxiste, me dire "communiste"est tout simplement la forme qui en découle et qui remonte à la surface. C’est tout.

      Pour le reste "gauche populaire et antilibérale" relève de la terminologie consécutive au choix unitaire initial de la stratégie choisie par les communistes (c’est pas un succès). Personnellement, je préfère largement que l’on assume notre couleur et notre identité.

      Si pour certains, communisme = Staline ou Polpot, alors je crois que l’on risque de changer souvent de nom. Car si chaque forme d’idéal doit changer de nom à chaque fois que ce dernier est carricaturé ou instrumentalisé par d’autres, alors on s’en sort pas.

      Abandonner la dictature du prolétariat c’était actualiser le marxisme. Le PCF l’a fait dans les années 1970, la LCR récemment. Mais ce n’est pas un reniement de l’essence même du marxisme. Marx aussi actualisait ses concepts et Engels après-lui. Par contre, certains abandons de la période "Robert Hue"sont critiquables et ont désorienté des cammarades. Son projet de créer un NPC (pour "nouveau parti communiste") était un non-sens et a été rejeté par la base. J’approuve pour le reste la poursuite de la "déstalinisation" opérée sous Robert Hue (et bien avant) mais pas le reniement de soit.

      Faut-il changer de nom quand on se nomme "Mesrine" ? Pour beaucoup et bien plus vieux que moi, ce nom fait penser à crime, vol, violence, banditisme. Et l’on pourrait comprendre que les descendants de Mesrine veuillent changer un nom trop lourd à porter.

      Mais "communisme" est plus qu’un nom, c’est une idée, un projet, un rêve, un idéal. Lui faire honneur me parait plus que nécessaire.

      BIBI (33)

    • Bibi,

      Merci, tu as très bien expliqué pourquoi nous voulons garder le beau nom de "communiste" qui résume notre idéal, notre combat, notre espérance.

      Maud

    • Il est beau pour combien de monde ?
      Par contre, nos idées, elles, recoivent-elles un accueil favorable ?

      C’est quoi le plus important le nom ou les idées ?
      Témoigner dans le champ politique ou bien vouloir être un parti de la gagne, pour et par le peuple ?

    • D’accord avec ce point de vue.
      Marco, membre du PCF
      Sur mes idées, voir le blog :
      http://revolution.gauchepopulaire.fr

    • En fait, tu assimiles, et ce totalement à tort, les expériences désastreuses à l’Est au communisme, sans jamais au passage citer le mot de stalinisme. C’est une grave erreur, comme celle de la direction du PCF de parler "d’échec du socialisme réel" pour se dédouaner d’une analyse de fond et de son attitude historique de soutien voire de passivité.
      Le communisme n’a rien à voir avec cela. Et quand tu dis qu’il a changé, je te réponds que la situation du monde nous démontre que le marxisme est plus vivant que jamais. Le PCF n’a pas-officiellement- renoncé à abolir la propriété privée des moyens de production. S’il le faisait, alors là, oui, il ne mériterait définitivement plus la qualification de communiste. Je développe ces idées sur mon blog ici :
      http://revolution.gauchepopulaire.fr

  • Eh oui, le PCF est affaibli. Plusieurs raisons à cela : sans doute, pour une part non négligeable, le tort causé par les usurpateurs de la pensée communiste, ceux qui ont cru pouvoir autrefois incarner cette idéologie alors qu’elle doit sans cesse être construite par tous. Beaucoup croient également qu’on va leur servir la démocratie sur un plateau, ou bien qu’après les élections, le devoir accompli, chacun rentre chez soi. La démocratie est très fragile, il faut sans cesse la reconquérir. C’est pourquoi je crois que le travail de fond sur la communication des idées communistes est plus important que toute action électoraliste, notamment présidentielle.
    C’est un travail de longue haleine qui nécessite une proximité régulière avec la population. Les meetings, les réunions de fédération ou de section c’est bien, mais insuffisant. Encore faut-il pouvoir s’y rendre. Ceux qui ne le peuvent pas se sentent bien souvent exclus. Par ailleurs, j’ai assisté à des réunions de fédération où il règnait un sentiment de culpabilité énorme, surtout après l’échec des collectifs ; trop de masturbation militante rend malade ! On a parfois l’impression que les communistes eux-mêmes sont victimes de l’anticommunisme ambiant. C’est tout juste s’ils ne s’excusent pas d’être communistes.
    Les réunions de cellule sont à mon avis extrêmement importantes pour redynamiser le militantisme. Pourquoi les abandonner ?
    Une autre cause à l’affaiblissement du PCF et à l’aparpillement des voix de gauche en général : la réalité sociale a changé : La mondialisation, d’une part, a donné des ailes à certains entrepreneurs qui ne craignent plus les grèves, étant donné qu’ils peuvent délocaliser. D’autre part, les mouvement de résistance massive au capitalisme sont amoindris car de nombreux emplois sont précaires, dispersés ou inexistants pour les chômeurs qui se retrouvent isolés et peu ou pas du tout en contact avec le mouvement ouvrier. Les communistes ne rencontreront pas les chômeurs, RMIStes, femmes aux foyer ou retraités aux portes des usines car ceux-ci n’y travaillent plus et se terrent chez eux. Il ne faut pas oublier aussi que lorsque la situation des gens est trop difficile, la conscience politique baisse car l’être humain est trop aliéné pour réfléchir. Il espère encore avoir un quignon de pain à se mettre sous la dent à la fin du mois. Cette nécessité occupe tout l’esprit. Elle ramène l’homme à l’état animal primitif.C’est le Lumpenproletariat. Même un intellectuel aliéné par la faim où les difficultés de tout ordre, s’il perd moins facilement ses facultés cérébrales, se retrouve dans un état de léthargie, un engourdissement de sa conscience pendant quelques mois ou plusieurs années qui l’empêchent d’agir politiquement. Si j’en parle c’est que j’ai traversé cet état en restant pourtant lucide, sobre et humaniste, mais peu efficace.
    Nous avons quand même un outil extraordinaire : la presse communiste. Je trouve le journal L’HUMANITE bien mieux qu’il y a quelques années. Mise en page soignée, équilibre entre articles de fond et actualité sociale, quoique certains titres et thèmes sont un peu racoleurs (c’est normal de parler des droits des homosexuels, mais de là à nous en servir une tartine pendant plusieurs semaines ; il reste encore quelques hétérosexuels en ce bas monde ! bon j’espère qu’on ne va pas me traiter d’homophobe parce que j’exprime mon ras le bol d’en entendre parler dans tous les medias). Mais quelle que soit la qualité du journal, encore faut-il pouvoir l’acheter : Même les convaincus ne peuvent pas toujours lire régulièrement la presse, à plus forte raison les indécis. Le bon vieux tract me semble la solution la plus économique et renouvelable fréquemment. Inutile de toujours éditer des tracts de plusieurs pages en couleur. L’heure est à l’économie. Rien de plus facile de les glisser dans les boîtes aux lettres ou dans les mains des gens sur les marchés, dans les gares, etc...
    Pour en revenir à la présidentielle, je vais peut-être voter Royal, mais la mort dans l’âme car je ne suis pas aussi sûre que certains qu’elle soit beaucoup moins dangereuse que Sarkozy. Son idée d’ "ordre juste" me fait froid dans le dos, mais je ne saurais dire exactement pourquoi. En attendant dimanche, je vais quand même essayer de voir si on peut consulter son fameux pacte présidentiel sur son site.
    Concernant le premier tour, j’aurais préféré qu’on reçoive, dans les enveloppes électorales, le programme du PCF plutôt qu’une profession de foi, ce qui est beaucoup moins probant.
    J’espère que ça sera possible aux législatives. A moins que ça ne soit interdit, ou trop cher ?
    Qui peut répondre à mes interrogations ?
    Ekatherina

  •  CONSTRUISONS *TOUS ENSEMBLE* CE GRAND *Parti Anticapitaliste Internationaliste Révolutionnaire*

     DONT LES PROLÉTAIRES ET LES SUREXPLOITÉ-E-S... "de ce monde en péril"... ONT BESOIN URGEMMENT

    Je cautionne totalement LE COMMENTAIRE de COPAS

     http://bellaciao.org/fr/spip.php?pa...

    ...que je reproduis in-extenso :

    "30 avril 2007 - 14h43 - Posté par 88.***.92.***

    Le ver est dans le fruit et la frontière ne passe pas entre l’UDF et le PS mais à l’interieur de ce dernier parti. La faute essentielle [revient] à l’opposition du PS qui a été d’une immense lâcheté à la suite du referendum, en restant au PS... puis en cautionnant "la mascarade de la mayonnaise Royal-e"

    Ils avaient une occasion unique d’aider en France et en Europe a une recomposition politique vigoureuse qui donne un nouvel espoir aux travailleurs et à la population.

    Rien n’est [jamais] trop tard... même si c’est un peu plus difficile maintenant.

    Mais avec un petit peu de courage ce n’est pas le bout du monde...

    COPAS"


    À simplement relire ce commentaire, beaucoup de lecteurs vont percevoir que ce *morceau de Réel* que Copas montre bien, est tout, sauf de la propagande,

    Cette *Vérité* -donc !- ouvre des perspectives qui, s’emparant des consciences, peuvent devenir... *Forces matérielle* ! [pour reprendre la formule de Marx].

     Question : QUI, AUJOURD’HUI, parmi les plus progressistes, OSERAIENT EMPÊCHER* de *faire*, de CETTE *URGENTE NÉCESSITÉ* la *priorité essentielle de nos dires et de nos faires*  !??

    La construction d’un PARTI ANTICAPITALISTE INTERNATIONALISTE RÉVOLUTIONNAIRE [le *P.A.I.R*... oui... qui serait : *NOUS TOUS RASSEMBLÉS-CRITIQUES-INSTRUITS-INFORMÉS-ET-VIGILANTS*
    Ce PAIR AURAIT UN PROGRAMME ISSU DE SON PROPRE NOM.

     *OUI ! ...LA FORME C’EST -en effet- ...LE FOND QUI FAIT SURFACE !*

    Alors... *CAMARADES "des vieilles batailles"...DE TOUTES LES BATAILLES*... Quand est-ce qu’ON COMMENCE !?

    Mais... cette fois... avec, dans la conscience, de belles pensées... *LUCIDES* ! ;-)

    Humainement et fraternellement, TOUS ENSEMBLE CONTRE $$ LE GRAND-CAPITAL-PRIVÉ $$... À SOCIALISER !!

    RBBR - http://wwwlavie.over-blog.com (Site en repos... quelques jours seulement... ;-)

     >>> N’hésitez pas á commenter COLLECTIVEMENT... [ il en restera toujours quelquechose ] ;-) <<<