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Le Watergate français : les familles vont demander l’audition d’Edouard Balladur et de Jacques Chirac.

Publie le vendredi 26 juin 2009 par Open-Publishing
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En 1994, le clan Balladur-Sarkozy est au pouvoir. Le clan Balladur-Sarkozy vend 3 sous-marins au Pakistan. Des commissions (en clair : des pots de vin) sont données aux dirigeants pakistanais. En échange, les dirigeants pakistanais versent des rétro-commissions au clan Balladur-Sarkozy.

Ces rétro-commissions servent à financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995.

Le 7 mai 1995, Chirac est élu président de la République. Le clan Balladur-Sarkozy est écrasé. Chirac demande aussitôt à son ministre de la Défense Charles Millon de relire à la loupe tous les contrats de ventes d’armes signés par le clan Balladur-Sarkozy. En 1996, Chirac donne l’ordre à Charles Millon d’arrêter de verser des commissions aux dirigeants pakistanais.

Les Pakistanais commencent à négocier pour que les versements reprennent, puis ils décident finalement d’attendre 2002. Les Pakistanais décident d’attendre qu’un nouveau président de la République soit élu en France : ils pensent que le nouveau président reprendra le versement des commissions.

Malheureusement pour eux, le 5 mai 2002, c’est Chirac qui est ré-élu. Ils comprennent que les commissions ne seront plus jamais versées. Pour punir Chirac de sa trahison, ils font exploser le bus 3 jours après la ré-élection de Chirac : 11 morts français, 3 morts pakistanais.

Le Watergate français sera-t-il étouffé ?

Les deux juges d’instruction pourront-ils aller jusqu’au bout ?

En tout cas, les familles des victimes veulent que les deux juges d’instruction interrogent :

1- EDOUARD BALLADUR (qui a financé sa campagne présidentielle de 1995 grâce à des rétro-commissions)

2- JACQUES CHIRAC (qui a ordonné l’arrêt des commissions en 1996).

http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2329/articles/a404390-.html

Commissions occultes, soupçons de financement politique, l’enquête des juges sur la mort des 11 employés de l’arsenal de Cherbourg au Pakistan en 2002 pourrait devenir une affaire d’Etat.

Et si ce n’était pas Al-Qaida ? Et si la piste terroriste dans l’attentat du 8 mai 2002 à Karachi n’était qu’une impasse ? Cela faisait sept ans que les veuves et orphelins des onze employés de la Direction des Chantiers navals (DCN) de Cherbourg, morts déchiquetés dans l’explosion de leur bus percuté par un kamikaze, nourrissaient ces doutes. Sept années de questions se heurtant au silence.

Jusqu’à cet après-midi du 18 juin dernier. Ce jour-là, serrées les unes contre les autres dans une salle d’audience du tribunal de Cherbourg, les familles des victimes ont soudain repris espoir. « Nous allons mettre la piste Al-Qaida en sommeil, leur a annoncé en substance Marc Trévidic, un des juges d’instruction en charge de l’affaire. Le véritable mobile de cet attentat peut être lié à une vengeance, sur fond de commissions promises par la France au Pakistan. Cette piste s’avère cruellement logique. » Et le magistrat de 43 ans de disséquer pendant deux heures les ressorts d’un thriller terrifiant qui, s’il se confirmait, serait une affaire d’Etat.

En résumé, leur explique-t-il, les techniciens français dépêchés sur place dans le cadre de la vente de trois sous-marins français au Pakistan auraient pu être victimes de représailles pakistanaises après la décision de Jacques Chirac de ne pas verser les dessous-de-table liés à ce contrat négocié quand Balladur était Premier ministre de François Mitterrand. L’hypothèse fait froid dans le dos.

« Comme la loi nous y autorise, nous allons demander, dans les toutes prochaines semaines, les auditions d’Edouard Balladur et de Jacques Chirac », annonce d’ores et déjà Magali Drouet, fille d’une victime et porte-parole du collectif qui s’est constitué.

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