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Le cœur du massacre social.

Publie le lundi 10 juillet 2006 par Open-Publishing
6 commentaires

Chirac nous promulguait sur ses affiches électorales de 2002 « la France du cœur » et nous constatons un état de massacre social avancé dans le marasme réformiste que nous prédisent chaque fois les mêmes partis conservateurs. Certes on ne ramasse pas encore en masse des corps éventrés identiques à ceux qu’on découvre dans les zones terroristes ou desséchées comme en plein désert sauf en cas de fortes perturbations climatiques ou encore dans des cas de brûlures qui seraient plus intérieures. Toutefois administrativement les radiations / exclusions / expulsions constituent quasiment l’unique force de frappe politique d’une droite prise à parti dans son travail de sape à l’égard des équilibres que s’efforçait de maintenir le Parti Socialiste sur des terrains aussi différents que l’étaient la liberté d’expression, le droit au travail, les impôts allégés, les aides aux défavorisés qui prirent malheureusement bien vite l’appellation d’ « assistés », le logement pour tous avec la formule « SDF zéro » d’un objectif humain sali trop rapidement par des fractions internes du PS joueuses d’incohérence plutôt que d’union sous la bannière de leur parti poussiéreux maintenant déjà depuis 1983...

Aujourd’hui nous en sommes complètement écoeurés de cette droite vindicative, devenue grossièrement financière, en train de promouvoir des techniques de triage et de sélections humaines hors de toutes conceptions égalitaires et des principes fondamentaux du droit humain. Comme quoi maintenant l’étranger s’il a la chance de provenir d’un pays accepté par la France sera privilégié si son niveau de compétitivité sur le marché du travail sera estimée suffisamment élevé par des commissions d’évaluation ; si son origine religieuse correspond au plus près des confessions religieuses françaises, il sera également privilégié en face d’une marée de boat people que nous réserve des mesures politiques plus proches de fermetures des frontières redoutées que de « terres d’accueil » qui n’ont de valeur que le feuillet publicitaire qui le prétend.

Des sentiments actifs lient encore une partie de l’extrême gauche au socialisme poussé en raison d’Etat au lieu de rester une dynamique révolutionnaire politique. Mais de ces sentiments actifs ne restent historiquement en retour que la transformation d’un sentiment passif, découlant d’une vulgarisation intellectuelle d’un socialisme de souche communiste organisé par les extrêmes de la gauche à son éclosion qui maintenant progressivement se transforme sous l’impulsion de simplifications nécessités par la propension qu’à prise le PS à devenir un référence populaire, en un appauvrissement idéologique du politique dont il risque de ne rester qu’une division en deux (fois à peine 10%) synonyme d’incapacité à franchir le premier tour de présidentielles à l’avenir.
Une forte proportion de l’électorat attribué à la gauche extérieure au PS, d’une autre origine historique, aux conséquences politiques - économiques et donc forcément socialement différentes pourrait se situer à hauteur proportionnelle de la sociale démocratie si ces bases militantes « extrêmement » délaissées additionnaient le cumul de leurs quotas électoraux ; cette clé d’union, ce trait manquant faisant toujours défaut, il est compréhensible de laisser risquer chacune des petites formations défendre leur propre candidat pour des plafonnements vers six ou sept (%) des espérances de vote. Cette constance dans la volonté de défendre encore plus solidement ces « petites » origines politiques en presque complète coalition lors du « non » au référendum sur la TCE aurait pour conséquence de faire ruisseler à plus gros flots les craintes d’un PS qui resterait la première force représentative de la gauche, certes comme il s’en revendiquait par la voix de son secrétaire général d’une part - parlant d’une gauche en générale qu’il nous refusera toujours d’atteindre parce que SA politique serait meilleur que LES nôtres - et d’autre part ne parviendrait pas à dépasser les espoirs d’une autre gauche ailleurs que dans la présence militante disséminée là où elle le peut encore sans avoir l’étrange sentiment de se faire récupérer idéologiquement par l’ogre socialiste imposant alors pour toujours sa suprématie dans une victoire démocratique qu’il recherche mais qui en contre partie assassine directement (ou indirectement) les petites formations politiques qui lui sont extérieures tout en éprouvant de plus en plus de mal à survivre dans des représentativités électorales minorées d’une désunion. Le PS risquant également d’imploser entre un extrême centre et un ralliement avec ces autres formations de la gauche, voilà qui accentuent encore plus ses faiblesses.

Le PS cherche son union, trouvons la nôtre de ce côté du « non » victorieux au TCE qui ne doit pas rester l’aspirateur du PS mais s’en distinguer encore plus, dans une rivalité de présidentiables où nous aurions plus à gagner par un premier tour qui consoliderait l’existence de notre force politique dont nous avons pris conscience au lendemain de la victoire au référendum pour une autre Europe qui pourrait alors devenir représentative d’une gauche européenne réelle capable de dépasser la sociale démocratie. Ce chemin politique a été tracé par les débats communs pour le « non » au traité européen (traité néofasciste utilisant spécialement l’économie et la soupape du chômage pour parvenir à ses fins par une dilution droitière effective ?), il est poursuivit dans chaque pays et sera poussé aux limites des identités politiques d’origine et de transmission ! Vigilance et résistance resteront les derniers mots d’ordre dans un suicide politique imposé par un PS tout en effervescence de ses nouvelles recrues, à l’oubli du scrutin proportionnel, oubliant presque déjà un premier tour qui ne lui est pas acquis.

Ils pourront toujours nous accuser de nous mettre en marge de la société élitiste qu’ils pré dimensionnent, de vouloir construire un autre monde qu’ils ne partageront jamais avec nous, nous considérer comme auto discriminés ou n’étant pas dans la société capable du seul acte d’autisme républicain congratulant après coup le « rapport INSERM », ce n’est pas que nous la refusons leur société capitaliste financière mais nous avons du mal à nous y retrouver et le désir de contribuer à son expansion ne nous satisfaisant pas, il ne s’agit pas de résumer cela à du « tant pis pour vous si vous n’acceptez pas ce modèle social et ne nous emmerdez pas à contredire et critiquer le nôtre. »

Les droites réunies en une seule par leur même extrême ont les fils qui se touchent et je ne peux me refuser à l’épouvante que suscite l’éventualité d’une reconduction de leur présence au pouvoir songeant que de 1978 - apogée du règne élyséen de Giscard d’Estaing replacé sur un projet européen qui nous laisse sur notre fin - à 2002, la paix mondiale n’a guère existé sur l’ensemble de la planète et les résurgences terroristes reprennent de l’ampleur sous l’étrange coïncidence d’une suprématie ultra droitière coordonnée par la toute puissance financière d’un capitalisme planétaire doublé d’une incontournable utilisation de la force militaire quand le colonialisme économique le quémande motivé alors par l’obtention d’un bon résultat du rapport qualité / prix relatif à l’intervention armée. Les droites au pouvoir laissent derrière elles l’usurpation diplomatique devenant plus heurtée par les exigences des bénéfices qu’ils tirent du pouvoir, envisagent l’application de méthodes administratives destinées à organiser des formes de triage humain qui forcément déteignent sur l’accentuation des phénomènes d’exclusions ainsi que sur les cas d’expulsions, parachèvent du même coup l’œuvre entamée déjà en 1937-38 sur le marchandage humain organisé dans la prise en charge des enfants orphelins de la guerre d’Espagne pour en faire de la main d’œuvre agricole rattachée aux pupilles de la nation et quand même parfois suppliciée au rang d’esclaves sexuels, tantôt rayée administrativement de toute possibilité d’identification à une quelconque origine civile / patriotique et culturelle selon les opportunités régionales des prédispositions politiques locales propices à l’effacement des origines ; en appellent au devoir civique de délation ; en trois mots comme en cent, massacrent la gauche en profitant de ses désunions... Désunion culminant dans l’histoire par l’assassinat proprement exécuté par les parents de ces « enfants de la guerre d’Espagne » aujourd’hui un peu trop rapidement considérés comme la représentation archétypale et démocratique de l’Espagnol révolutionnaire devenu républicain... à l’appauvrissement et au déni d’origine d’une gauche active peu prédisposée à entrer dans une guerre mondiale appliquée à défendre le Parti Ouvrier d’Unification Marxiste où en Espagne sa survie était menacée depuis 1930-31.

Cette souche là de la gauche Internationale, la sociale démocratie avait décidée depuis lustres de s’en écarter dans un premier temps puis pourquoi pas de s’en débarrasser certainement pour mieux s’insérer dans le partage des pouvoirs avec les droitiers et l’extrême centre ou les super puissances naissantes à l’époque - stalinisme et nazisme pour les principales dont le capitalisme actuel est une sorte de « synthèse », loin d’être décryptée elle serait plutôt muée dans l’utilisation de « techniques » empruntées à l’une et à l’autre de pratiques de diplomaties militaires que déchiffrent les concurrences déloyales établies selon des critères de victoire des services de « l’espionnage » - ; pas pour la défense du genre humain mais pour la multiplication des inégalités, l’accroissement des profits et le développement d’une précarité ultérieure qui allait remplacer l’ancien prolétariat classique et pousser les Renseignements Généraux à « pencher à droite » et ceci avec une certitude extrême après l’Indochine...

L’extrême centre socialiste aussi les aura bientôt lui, les fils qui se touchent, à force de brader ses représentants dans des rivalités de candidatures présidentielles faisant inversement comprendre à de nombreux électeurs qu’une réelle fiabilité des idées dites de « gauche » passent par des structures extérieures au Parti Socialiste qui de ses « mots roses » à connu les « maux roses » pour ne pas dire qu’aujourd’hui il rend morose toute une partie de la base de gauche qualifiée de son extrême après avoir indignement radié des débats et des actions la victoire française au référendum sur la Constitution européenne comme pour en écarter l’un de ses dinosaures les plus dangereux vis-à-vis de son conservatisme de direction (L. Fabius) puisque, en ce sens avec Mélenchon, ce PS n’est pas sûr qu’il n’y aurait pas là des possibilités d’infiltrations communistes ou pour être moins abrupte « gauchisantes » !

Plus usurpée encore serait le regroupement des formations de gauche « séparées » du Parti Socialiste en une seule qui voudrait lui rivaliser le passage du premier tour puisque les conditions historiques d’existence des formations que sont, aussi bien la LCR que le PCF ou LO, même si ils étaient accompagnés de la Confédération paysanne, ne prédisposent pas à une telle union. La première approche historicisante relèverait tout au plus d’un vœux pieux, serait l’utopique souhait que seule une maturité par rapport à l’histoire individuelle de chacune de ces formations pourrait alors unir. Cette époque est certainement propice à un tel pas malgré les ancrages idéologiques forts différents qui au-delà des rivalités qu’ils suscitent dans les approches des analyses, en assurent non sans pareille une certaine spécificité en matière de partis politiques. Il y aurait presque un monde entre les partis ouvriers internationalistes et le Parti Communiste souvent compromis dans du socialisme qui ne faisait qu’aggraver les situations de toute puissance de l’impérialisme bourgeois et capitaliste. Certains espèrent la résurgence d’une IV ème Internationale remodelée par la formule alter mondialiste que Daniel Bensaïd décrypte non sans ironie par le terme plus scientifique de « génération arc-en-ciel » avec toute l’éviction d’une trace quelconque d’un enracinement politique sous-jacent, celui-ci ayant déjà connu le « nomadisme » des partis prolétariens à travers l’Europe par le passé suite aux multiples remous révolutionnaires qui poussaient fugitifs ou propagandistes à échapper au sort que leur réservait le nationalisme bourgeois qui touchait jusqu’aux socialismes les plus « éclairés », tout comme il conservait une part d’incohérence dans des « communismes d’Etat » avec pour tous l’attention particulière à préserver les intérêts des classes dominantes, incapables qu’ils étaient à modifier le rapport de classe définissant les moyens de production et les termes de l’exploitation capitaliste. Accentuée au maximum de ses capacités la société capitaliste d’aujourd’hui devrait désenrayer les réticences qui retiennent les électeurs pour aller plus à gauche que le Parti Socialiste en est capable... En Allemagne cela ne marche pas trop mal et l’ampleur de cette logique politique prend de l’ampleur...

D’autant plus que par delà le vent de déstabilisation qu’a fait souffler les réticences au projet de Constitution européenne, il révèle les rééquilibrages qui font défaut et met au jour les changements profonds nécessaires aux modifications souhaitables qu’un éminent professeur québécois estime inévitable dans son Inventaire du XXI ème siècle où Robert Fossaert nous éclaire sur les paradoxes du libéralisme. « Le temps approche où le libre-échange cessera d’être la panacée des échanges internationaux et où, par tâtonnements, le développement économique mondial devra se frayer d’autres voies pour se dégager des inégalités structurelles que les asymétries économiques des États, aggravées par ce libre-échange, viennent conforter [.] » (p. 28 de l’édition en ligne - note 1) met notre position politique au centre des débats qui attisent la reconduction ad aeternam du modèle économique dominant. Et qu’alors peut-être la phrase de Marc Bloch « l’Histoire est chance du changement » prendra tout son sens, lorsque le désir de dépasser le libéralisme et de tous ses égoïsmes se fera sentir...

D’autre part, ce combat contre le capitalisme n’est pas une vaine opposition qui se perdrait dans la nuit des temps derrières des idéologies inadaptées car il ne cesse de se contemporanéiser au regard des scandales financiers que les situations permettent. Robert Fossaert écrit de ces dangers et en appel à ce « courage politique [qui] ne suffira pas pour rectifier de tels errements, pour maîtriser les périls que les hedge funds font courir au système financier, au point qu’ils inquiètent la Banque Mondiale, pour mettre un terme aux activités des paradis fiscaux-bancaires (qui continuent de financer les trafics de drogue et d’armes, les mouvements terroristes, les basses œuvres politiques et les blanchisseries d’argent sale), pour prohiber les détours de profits par ces havres discrets afin de leur épargner l’ordinaire des prélèvements fiscaux, etc. » Faudrait-il en conclure que là où les moyens de s’enrichir sont les plus féconds, le danger du maintient de la sécurité internationale et le péril planétaire augmentent ? Trop d’analyses sur l’effacement des traces qui permettraient de prouver cela officialisent le discours dominant cadenassé par toute une kyrielle de moyens logistiques qui brident l’information.

Néanmoins, il faut bien le reconnaître, la non réalisation que les projections économiques libérales ambitionnaient par la constitutionnalisation européenne rejetée par le peu de pays qui pouvaient le faire par scrutins électoraux et non par le simple vote parlementaire permit de renvoyer les spéculations politiques et économiques à un cours terme auquel elles furent toujours vouées. Et ce court terme condamne le capitalisme dans ce qu’il a d’outrancier, d’inégalitaire et de mensonger ne pourra être dépassé que par l’avènement d’un alter mondialisme marqué du modèle communiste de la société. Le résultat des référendums européens ayant désapprouvés l’orientation ultra libérale marque ce changement qui bouleverse les prévisions et les desiderata des plus éminents spécialistes défenseurs absolus de la nécessité d’une Constitution pour ce vieux continent pas très rapide à résoudre les conflits, quémandant de surcroît toujours encore l’aide étasunienne.

Dans ce contexte de nécessité des imperium économiques, la gauche de 2007 ferait bien de choisir ce que Robert Fossaert intitule Les bons critères dans Les frontières du socialisme à savoir que, " [S]i chaque P.C. est, par essence, « le parti de la classe ouvrière », la substance « réelle » de chaque P.S. est forcément petite-bourgeoise, même chez ceux qui réussissent à « tromper » marginalement ou massivement la classe ouvrière. [...] leurs orientations réformistes condamnent les P.S. à la versatilité. « Objectivement », ils sont l’enjeu d’une lutte incessante entre « la classe ouvrière guidée par son parti », qui s’efforce de les « rallier » à l’unité des forces populaires, et « la bourgeoisie », qui a appris à se servir d’eux et sait les faire « virer à droite ».(2)" Cqfd.

notes :
1 Téléchargeable sur le site :
http://classiques.uqac.ca/contempor...

2 Page 5, l’article est de 1979 mais il conserve toute sa limpidité politique. Téléchargeable sur :
http://classiques.uqac.ca/contempor...

Messages

  • Ichlo,
    ça n’a pas l’air inintéressant ce que vous dites, mais à vrai dire j’ai rien compris, votre texte étant truffé de phrases comme celle-ci :
    "Certains espèrent la résurgence d’une IV ème Internationale
    remodelée par la formule alter mondialiste que Daniel Bensaïd décrypte non sans ironie par le terme plus scientifique de « génération arc-en-ciel » avec toute l’éviction d’une trace quelconque d’un enracinement politique sous-jacent, celui-ci ayant déjà connu le « nomadisme » des partis prolétariens à travers l’Europe par le passé suite aux multiples remous révolutionnaires qui poussaient fugitifs ou propagandistes à échapper au sort que leur réservait le nationalisme bourgeois qui touchait jusqu’aux socialismes les plus « éclairés », tout comme il conservait une part d’incohérence dans des « communismes d’Etat » avec pour tous l’attention particulière à préserver les intérêts des classes dominantes, incapables qu’ils étaient à modifier le rapport de classe définissant les moyens de production et les termes de l’exploitation capitaliste."
    Désolé de faire le prof, mais il me semble que vous auriez intérêt à faire des phrases courtes....
    foma

    • T’es certainement devenu "prof" parce que tu reprochais certainement déjà aux Marx, Nietchszzze, shopenh de faire des phrases trops longues. C’était le leitmotiv permanent dès lors qu’on essayait d’en discuter avec les autres élèves quand ce n’était pas de pensée arriérée ou déjà ruinée dont il était question - par des profs justement la plupart du temps - dont j’ose espérer que tu ne fais pas encore partie, ni un peu, ni pas du tout mais surtout jamais

    • Désolé mais moi non plus j’arrive pas à le suivre ce texte. Et ca sert à rien de lancer des attaques persos parce qu’on te le dit !
      Il faut s’exprimer plus simplement.

      Jips

    • Je ne suis pas prof mais je trouve que c’est une superbe profession.... Pas la peine de chercher midi à quatorze heures en invoquant Nietzche, Schopenhauer et autres, ma critique était amicale, j’étais juste un peu frustré parce que le propos avait l’air intéressant
      mais terriblement hermétique. Mais peut-être fais-tu tienne cette phrase de Jean-Luc Godard :
      "Si vous m’avez compris c’est que je me suis mal exprimé."
      cordialement
      foma

  • Le PS choisira son candidat en novembre. Un seul prétendant a voté "non" au référendum sur la Constitution européenne : Laurent Fabius. Il continue de défendre inlassablement une refonte de l’Europe à chaque interview que l’on veut bien lui accorder. Si le PS déconne a nouveau sur sa ligne en choisissant un candidat blairiste contre un réel ancrage à gauche, même insatisfaisant (et je suis sûr que cela ne peut être qu’insatisfaisant), je pars à la pêche au 2e tour... Alors camarades du PS, faites enfin confiance à celui qui a compris que seule la gauche unie peut gagner en investissant Lolo !

    • Chantage, appel d’offre, je ne suis pas candidat et ne désire aucunement faire aboutir un projet socialiste car aux yeux de l’Histoire j’aurai l’impression de faire débile par rapport à l’enseignement révolutionnaire qui situe les pouvoirs à leur juste place. Par conséquent ils peuvent casser leur tirelire, ça ne m’interressera jamais car le PS est ruiné et cherche certainement des investisseurs qui accepteront une fois de plus de servir des intérêts économiques impérieux capables uniquement de servir à nouveau les mêmes intérêts de la même classe bourgeoise monopolitiste et élitiste....

      ALors ça y est vous continuez à voir cela par le haut - le haut représentatif étant incarné par le PS - alors qu’il faudrait se rappeler qu’une multitude de minorités disséminées peuvent espérer s’entendre, peut-être pas encore pour des présidentielles car il faudrait accepter de se séparer du PS et de l’Etat caduque qu’il nous repropose, sans les 20% du PCF de Marchais cette fois-ci, pour avancer à gauche autour d’un autre pôle idéologique que le modèle "sauce dém" préconise jusqu’ici... redevenir le moteur de la gauche historique ne peut passer que par une rivalité ouverte avec le masque capitaliste de la sociale démocratie également sujet à tous les dangers... Revenir à l’histoire et non la rejeter comme l’a fait Mitterrand en 1981 en refusant d’aller au bout des programmes mis en commun, à la grande déception des communistes...

      Il faut s’en auto exclure du PS pour trouver un véritable enracinement à gauche tout comme s’en est exclu un militant déjà d’un certain âge qui rejoint le PCF, mais ça serait la LCR ce serait pareil, parce qu’il s’y ennuyait et pense qu’un déclic peut toujours envisager d’autres perspectives... alors allon-y tous, elles sont si nombreuses les formations de gauche retors du PS... Mouais enfin à certaines époques elles étaient encore plus nombreuses... et c’était pas plus mal, les idées foisonnaient !

      Ou alors si peut-être, sur une île en Angleterre ou dans un hameau de Suède, ou en Bavière alors oui allons-y, lolo suit et regardera la prochaine finale Québec - Jamaïque de la coupe du monde dans un hamac aux pieds de Solutrée...