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Le grand "ça va mal" hexagonal, sans compter la mal affaire des retraites (zaz)

Publie le mercredi 16 juin 2010 par Open-Publishing
10 commentaires

Avertissement

Le collectif Ocséna a choisi l’humour-zaz comme mode d’expression heuristique et démocratique. Certes, comme l’observent nos propres amis, c’est le plus souvent raté. Mais bon ! c’est le genre qui le veut.

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1. Le grand "ça va mal" hexagonal !

Non ! ne nous réfugions pas encore, une fois de plus, derrière la Belgique, prise en exemple, pour la trouver commodément plus déplorable que nous. Cela n’a pas de sens ! La France est absolument autonome dans le pire, elle-même crée beaucoup de doute sur sa propre existence et sur son avenir.

Trahie, même plus que trahie ! par une classe-caste-coterie politique dévoyée depuis longtemps, et qui ne se rend au fond compte de rien dans sa dépravation, la France est touchée aujourd"hui en son plein centre par une triple folie grave : l’UMP est une de ces folies, le MEDEF en est une autre (qu’il conviendrait peut-être finalement de dissoudre tout simplement), la troisième folie omniprésente, qui est connue de tous, nous dispense de dire son nom.

Dans ce pays fou, les enfants, non seulement symboliquement mais aussi réellement, deviennent chaque jour plus fous : ils se battent au couteau sous les préaux, vous y avez même à présent les filles.

Le Journal du Dimanche, qui n’est pourtant pas un cadeau de bougeante lucidité politique, s’arrache, face à l’incommensurable cafouilleux-médiatique-du type Hortefeux, commun à l’UMP entre eux, cette plainte de douleur sous la plume de Claude Askolovitch : "

"Lies Habbadj [symbole forcé de tout ça] est devenu uns distraction nationale,... "

"Ces jours-ci, on nous prépare une vaste leçon d’histoire à l’occasion des 70 ans du 18 juin, et on nous mettra de Gaulle à toutes les sauces, en prétendant en tirer de grandes leçons pour aujourd’hui."

"Oserait-on dire qu’on se moque des allocs de Lies Habbadj autant que de l’héritage sacré du gaullisme ?"

 Pitié, amis ! arrêtez arrêtons, stop à l’inutile, la France va trop mal. Les Français les plus cinglés doivent être dès à présent autorisés in extremis à fuir pour Bruxelle : il faut donner la permission en premier à Fillon, c’est une question d’humanité !

2. Donc aujourd’hui, comme vous savez, c’est le credo révélé officiel des retraites

"Retraites : N. Sarkozy promet une réforme juste"
"L’âge légal porté à 62 ans d’ici à 2018" (Le Point)

Nous ne nous prononcerons pas bien sûr ici avant l’heure sur le fond, ni sur ce qui est vraiment bon, ni sur ce qui est proprement juste dans l’absolu. Brusquement nous nous rappelons toutefois pour le plaisir toutes les délicieuses contines qui nous ont été servies depuis quelque 20 ans, et qui était le bon temps. Deux ou trois nous ont sans doute marquées charmentement :

 Il devait y avoir pour commencer le drame initial divertissant des deux inactifs pour un actif, Ach la vache ! mais comment allions-nous faire, misère ?!

 Il devait y avoir aussi la solidarité intergénérationnelle, c’était tout à fait gentil : les vieux devaient être compréhensifs parce que les jeunes en bavaient beaucoup trop ! ça revient d’ailleurs encore sous divers tempo : Enfin bref ! Pourquoi les vioques qui ont beaucoup, qui ont fini leur vie, sont-ils si chiches fiscalement avec les jeunes plus fauchés qui la commencent seulement. Si ça c’est pas du vice !

 Puis il y a eu pour finir, le festival "scientifique" des fabuleuses projections du COR que nous venons de connaître : Oh futain ! ça allait aller vachement mal en 2011, en 2020, 2030, ce serait en 2050 carrément la cata !

Nous nous réjouissons en tout cas pour le moment des progrès énormes de la prospective et de ce que le gouvernement sait désormais à 40 ans précisément ce qui va se passer dans le pays 40 ans plus tard (tu vois l’avantage si en 14 si on avait su pour 1940 ! et en 50 si on avait su pour 2010 !)

Le savoir est donc confirmé du côté des chefs, l’ignorance du côté des gueux. C’est le point précieux ! Seulement voilà comment les gueux ne reconnaissent-ils pas forcément cette évidence, de bonne foi ?

Ben c’est là l’insoluble problème français qu’on comprend pas : un chef n’est subitement plus du tout cru aussitôt précisément qu’il a été fait chef de mes deux fesses.

Bon dieu, alors comment est-ce qu’on s’en sort !?

3. "Sarkozy s’immisce dans le rachat du Monde" (Sud Ouest)

Le Sarko s’immisce improprement partout ! si nous avions encore des mines de charbon, nous y aurions tout le temps des coups de grisou !

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien.

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée
 http://ocsena.ouvaton.org

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