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Le statu quo néo-libéral semble bien perçu par les reporters des grands médias québecois

Publie le mercredi 3 décembre 2008 par Open-Publishing
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À entendre ou à lire les reporters des grands réseaux de télévision du Québec, on pourrait croire que rien ne changera dans les vingt prochaines années et que le capitalisme triomphant va continuer son petit bonhomme de chemin brisant de plus en plus de vies, faisant augmenter banques alimentaires et soupes populaires. Les citoyens vont tout simplement continuer à élire joyeusement des politiciens néo-libéraux qui vont continuer à nous dire que la solution à ces problèmes est de créer de la richesse, c’est à dire rendre les riches encore plus riches.

Si telle est la vérité, c’est que la population est d’une insurmontable niaiserie.

Mais ce qui frappe dans tout cela, c’est la totale absence d’esprit critique des grands reporters québecois. Comment se fait-il que des reporters qui ont fréquenté les plus grandes écoles, qui sont des hommes supérieurement intelligents, qui s’expriment de façon impeccable et qui sont grassement payés pour faire leur travail, semblent incapables d’esprit critique et semblent endosser sans sourciller toutes les injustices qu’ils rapportent jour après jour dans les nouvelles télévisées (mises à pied, fermetures d’usines, coupes aux programmes sociaux, augmentation de l’itinérance etc...).

Et en passant, ces mêmes reporters n’ont pas trop couvert la campagne électorale de Québec solidaire cette année. Ils auraient peut-être découvert là une autre façon de voir la vie en société.

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