Accueil > Les journalistes des médias corporatifs dominants se considèrent comme (...)

Les journalistes des médias corporatifs dominants se considèrent comme faisant partie de l’establishment

Publie le jeudi 1er avril 2010 par Open-Publishing

Le journaliste américain Evan Thomas de la revue Newsweek l’avoue :

"Par définition, l’establishment croit à la promotion de l’ordre existant. Les membres de la classe dirigeante ont un intérêt certain à garder les choses telles quelles. Protéger le statu quo et les institutions traditionnelles, peut s’avérer sain et utile, stabilisant et rassurant...."

"En particulier si vous faites partie de l’establishment (et j’en fais partie). . . ."

À partir de cet aveu d’un journaliste très en vue des médias corporatifs dominants états-uniens, on peut comprendre pourquoi les journalistes cherchent à protéger les décideurs politiques et économiques... c’est parce qu’ils considèrent appartenir à la même caste socio-économique qu’eux.

Il doit en être de même au Canada et en Europe. Je suppose que les membres connus des médias canadiens dominants pensent également comme Evan Thomas.

Ainsi, on peut comprendre pourquoi les causes suspectes de certaines guerres et de certains attentats terroristes ne sont pas investiguées plus qu’il ne le faut par les journalistes des médias dominants. C’est parce que ces guerres et ces attentats contribuent à quelque part à préserver ce statu quo si précieux pour les membres de l’establishment dont ces journalistes considèrent faire partie.

Alors que le fameux "statu quo" agrandit continuellement l’écart entre riches et pauvres, il devient impérieux d’aller chercher son information ailleurs que dans les médias corporatifs dominants.