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Les truquages d’Ardisson

Publie le mardi 17 novembre 2009 par Open-Publishing
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Thierry Ardisson est connu pour ses talents de plagiaire. Également pour la manière dont il monte ses émissions. Son utilisation tendancieuse des ciseaux lui permet de rabaisser des invités en évacuant leurs répliques à ses propos et, pire, de déformer leurs pensées.

Un des épisodes des “ Vingt ans du zapping ” (Canal+) en a récemment fourni une preuve manifeste.

Dans une interview de Jean-Hughes Anglade, Ardisson, qui va toujours finement à l’essentiel, demande à l’acteur s’il a déjà été tenté par l’homosexualité. Réponse d’Anglade : « Non, car j’ai été violé par un pédophile à l’âge de treize ans. »
Avant montage et truquage, l’interview était d’une tout autre nature, comme l’a expliqué Anglade dans une émission de Marc-Olivier Fogiel qui, lui aussi, aimait bien, sur les antennes du service public, fouiller les poubelles et racler les bidets.
Ardisson demanda effectivement à Anglade (père de deux jeunes enfants, rappelons-le) s’il avait goûté à l’homosexualité. Réponse négative de l’acteur. Laurent Baffi, comparse subtil d’Ardisson, renchérit finement en lui disant : « Tu n’es pas du genre à te faire mettre un tournevis dans le cul. » Anglade répondit par la négative, d’autant qu’il avait été violé par un pédophile à l’âge de treize ans.
C’était la première fois que l’acteur évoquait en public ce souvenir douloureux. Il n’aurait évidemment pas dû se mettre ainsi à nu devant de telles crapules, mais on peut imaginer que, face à une telle agressivité, dans un moment d’égarement, il n’a pas pu faire autrement que de réagir de la sorte.

Par-delà la biographie d’Anglade, ce truquage nous en dit long sur les obsessions anales d’Ardisson et, accessoirement, de son acolyte Baffi (ils se sont bien trouvés, ces deux-là). Il prouve en outre qu’Ardisson veut installer dans l’esprit de son public qu’homosexualité = pédophilie, et vice-versa.

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