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Londres : une plongée dans l’“inimaginable”

Publie le vendredi 11 août 2006 par Open-Publishing
12 commentaires

Le complot déjoué à Londres : une plongée dans l’“inimaginable”
© www.dedefensa.org
10 août 2006 - Pendant une bonne partie, le Londres officiel (gouvernement, élus, presse SMS), avec les effets sur la vie courante, a vécu à l’heure de l’hystérie du plus terrible attentat (une vague d’attentats coordonnés), si terrible qu’on ne peut l’imaginer. Mais la chose a pu être évitée. Cela aurait pu être la plus terrible des choses... au-delà de toute description, d’ailleurs : « Put simply this was intended to be mass murder on an unimaginable scale. » On a l’air, aujourd’hui où l’on nous assure que l’attentat a été déjoué, d’en savoir plus sur cet attentat qui n’a pas eu lieu que s’il avait eu lieu.

Le communiqué du Deputy Commissioner Paul Stephenson de Scotland Yard, dont les mots ci-dessus sont extraits, est écrit en des termes haletants et hyperboliques. Il relève d’une déclaration solennelle, d’une sorte de serment d’allégeance à une soi-disant réalité, plus que du travail normal de police, avec des expressions d’affirmation de franchise déroutantes : « We are confident that we have disrupted a plan by terrorists to cause untold death and destruction and to commit, quite frankly, mass murder. »

Ce texte, ainsi que toutes les déclarations et commentaires officiels dénotent une atmosphère d’hystérie dans les sphères officielles qui est un phénomène notable. Nous faisons ces remarques hors de toute considération sur la véracité de la menace, sur les attentats évités ou pas, etc. Cette question-là est un problème de police, pas d’émotion ni d’hystérie comme elle semble être devenue. Nous observons simplement la façon dont des autorités officielles ont dévoilé l’affaire, causant un désordre considérable et installant, ou risquant d’installer cela dépend, une psychose également considérable. Le commentaire de John Williams, ancien adjoint de Jack Straw, dans le Guardian d’aujourd’hui,- d’ailleurs rédigé plus vite qu’en un éclair, - résonne étrangement, comme une appréciation involontairement ironique du spectacle offert par Londres aujourd’hui :

« It is vital that ministers and their media advisors know in these circumstances precisely what is happening, or thought to be happening, because at times like this the media becomes the major instrument of public reassurance.

 » This first struck me forcefully on September 11, 2001. I was Jack Straw’s press secretary at the Foreign Office. We watched the twin towers burning on television in his office, then went to the television studios. As he prepared, the foreign secretary said something which became the basis of much of his work in the coming years, and now for John Reid as the lead minister for domestic crises. Jack Straw said : “At a moment like this, the job of ministers is to reassure the public that the state remains in control.” »

Bref, - qui veut rassurer qui, exactement ? Et à propos de quoi ? Qui veut se convaincre que l’Etat contrôle les choses ? Et quelles choses ? Quite frankly, si les enquêtes et recherches se font dans cette atmosphère, il faut que le citoyen trouve un moyen de rassurer ses dirigeants sur le fait qu’il garde lui-même son propre contrôle de lui-même.

Dans la journée, l’hystérie s’est étendue aux USA, avec le temps du décalage horaire nécessaire bien sûr, tandis que s’installait le chaos aérien. Les détails sur le complot sont devenus de plus en plus précis, venus des services occidentaux de renseignement dont on connaît la redoutable efficacité (ADM de Saddam, accueil des populations en Irak, capacité des talibans, évolution de la situation en Somalie, niveau de capacités du Hezbollah, etc., tout cela largement connu pour notre plus grande sérénité). Hier en fin d’après-midi, Paris s’était aperçu de quelque chose et Chirac-Sarkozy assuraient Bush-Blair de leur solidarité. L’atmosphère d’hystérie s’était donc habillée du conformisme habituel.

Mais le grand axe de la journée reste bien l’hystérie londonienne du matin, qui recréa le temps de l’alerte les fameuses special relationships.

Par ailleurs, comment tout cela pourrait-il se passer dans une autre atmosphère qu’hystérique, alors que les dirigeants anglo-saxons, - c’est un phénomène directement enfanté par l’axe Bush-Blair, - vivent effectivement dans cette atmosphère ? Peu importe qu’elle soit fabriquée ou pas, que les menaces soient réelles ou fictives, appréciées objectivement ou artificiellement gonflées. Les dirigeants anglo-saxons ont créé une situation, un monde même, qui les conduisent nécessairement à cette sorte de réactions, qui interdisent autre chose que la mobilisation qu’on a vue aujourd’hui à Londres, et le chaos qui s’en est suivi. Ils sont dans ce monde fermé et disposent épisodiquement de l’usage de moyens de communication considérables pour en rappeler l’existence.

Quel en est l’effet ?

Le scepticisme du public

... Quel en est l’effet sur le public ? Le plus intéressant dans le texte de John Williams cité plus haut, c’est certainement la partie des commentaires des lecteurs qui suit désormais les textes mis en ligne. Nous n’avons pas parcouru toute la litanie de ces réactions. Nous nous en sommes tenus aux premières, arrivées en fin de matinée, celles qui donnent une idée de la réaction spontanée. Sur la petite douzaine des premiers, on en trouve un seul qui prenne au sérieux la version officielle de cette affaire et voue les autres aux gémonies ; les autres sont sarcastiques, ironiques, moqueurs, furieux, revendicatifs.

Cela ne nous dit pas si l’alerte était totalement fondée, - et il y a de fortes chances qu’elle l’ait été, dans tous les cas dans le chef des autorités. Cela nous dit le degré “inimaginable” de défiance et de mépris où les citoyens tiennent aujourd’hui leurs dirigeants.

Comme illustration, les premiers commentaires après le texte de John Williams :

Boldscot : If he knew yesterday, why not tell us yesterday ?

WoollyMindedLiberal : On the plus side rather fewer flights to and from the UK today will probably be good for the environment and meeting our carbon emission targets.

Rather strangely there were 2 WPCs on the platform at my station this morning and 2 PCs on the other platform. It was hard to guess what useful purpose they were supposed to be serving standing around there.

Lacanian : Bomb threat ? your joking aren’t you ?

Eivissa : Fantastic timing from Mr Blair there, safely slipping away on his holiday just in the nick of time...

Look at the bright side though, by not letting anyone in, home office is finally stemming the flow of illegal immigrants into this country, hooray for John Reid !

Lacanian : By the way, has anyone noticed the full ground invasion of Lebanon ?

I thought not. It’s funny how these terrorist ’threats’ seem to knock other more important stories off the news agenda.

ProfessorKSIA : Sir.....there is and was no plot. If they knew who and where all the terrosits were then why the hysterics today when they are supposedly all behind bars. I would have though that the threat has gone to zero if it ever existed in the first place. If this was such a murderous plot what has prompted them to take action now, why was Blair allowed to go on holiday if it was known for some time, why is it such a coincidence that this happens just when Zionists, UK and US are aiding and abetting mass murder in Lebanon, where are the explosives etc etc. This stinks of the chemical bomb plot fiasco but this is worse cos its a stunt by blair. I just cannot believe all this hysterical language by the police, it has only been a few hours since so called suspects were arrested yet the police are making concrete statements about the guilt of the suspects. It smells very fishy and looks as if they had this whole episode pre-planned for some time......chuckle.

HeiGou : SimonRalli : “I for one do not believe this threat. It is far more likely we are being primed for a bigger dirty bomb attack, and we have to be primed ready to immediately think Al Qaeda and not our own intelligence services.”

I for one would like to see you stripped of your citizenship and deported to some far off hellhole. No one in their right mind believes ‘our’ own intelligences services would do such a thing and I think you ought to be jailed for saying so.

SimonRalli : “Sorry to offend anyone, but many of the original 911 hijackers have turned up alive and well, as reported by the Guardian among others.”

You’re not smart enough to offend anyone - we can recognise mental illness when we see it. None of the 9-11 hijackers have turned up alive and well. The FBI, not having a lot of Arabic speakers in 2001, got some of the names mixed up. We know who the 9-11 hijackers were. They are dead. They died on 9-11. Now go away.

Nairobiny : “Fantastic timing from Mr Blair there, safely slipping away on his holiday just in the nick of time....”

And best of all, he won’t be allowed back in as all the airports are closed. Prescott’s in charge !

Bennywhale : What he must not do however, in winning our hearts and minds is simply do the Dalex impression of his predecessors and “LEGISLATE, LEGISLATE, LEGISLATE”

What we want is competence, integrity and professional honesty. Something that has been seriously lacking in Iraq war, 7/7, Stockwell and Forest Gate.

If John Reid lurches towards more powers and less freedoms as he has indicated he will, THIS exposes our weakness to the terrorists. THIS shows we are scared and THIS proves to them that democracy is a piss poor little system that they can coerce us into dismantling.

We are protecting democracy, freedom and liberty. BOMBS cannot detroy those things as Reid seems to suggest BOMBS can destroy buildings, planes and people. We are the only ones who can destroy our own freedom and liberty in the face of this type of threat and fear that we will accept a unrealisable promise of security for the gradual death of a real liberal democracy.

Mazoldboy : We are on critical terror alert now, but having pressed the panic button, Tony Blair and John Reid will have to produce concrete proof that the terrorists were - or are - about to attack.

This seems like over reaction - at least at this stage. Reid and Blair must explain their actions.

This article echoes some of my feelings : http://www.thefirstpost.co.uk/index.php?menuID=2&subID=811

I’m not fearful just annoyed but the government seems to be almost manufacturing a situation here.

Isn’t critical the highest possible level of alert ? Im reminded of Spinal Tap - what comes above 10 ? In this case can anything come above Critical ? Will we get Critical + 1 alert level next ?

MKD : I am a confirmed sceptic. The timing is too good for this to be realistic. Are we to seriously beleive that airport security is so lapse that 21 passengers on 10 different flights can smuggle explosive devises onto these planes and then detonate them ? This is fantasy stuff.

What the security forces have probably uncovered is the rambling fantasy of a group of disaffected muslims. This is as usual a colosal over-reaction which plays into the hands of the ’terrorists’. Massive disruption of air traffic, a frightened community - GREAT WORK BOYS.

This is a precurser to another, even more sweeping, legal attack on our liberties. Be prepared for compulsary ID cards, a national register, tagging of anyone suspected of anything. this is the ’big lie’. as usual the media obsession with fantasy over fact will ensure that the terror temperature is ratcheted up to unbearable levels, and NO ONE will have the guts to call this charade what it is.

The overture was obvious : Reid, “They just don’t get it,” talking about anyone who disagrees with the manner in which this authoritarian government ’polices’ us.

Notre “inimaginable” drôle de guerre

La situation ne peut être illustrée, voire expliquée que par des hypothèses de la même sorte, - “inimaginable”. Sans plus chercher à détailler l’article mais en citant sa conclusion, on observera que la phrase de John Williams en titre de son article (« The battle for hearts and minds ») est “inimaginable” dans sa signification profonde.

John Williams conclut : « Sadly, we now live in a world in which going out every day involves an unconscious calculation of risk, if you are going to pass through the kind of public place that terrorists might target. That calculation remains unconscious only if the state appears competent. This is the battle for the public mind which John Reid must now win. »

Ce qu’il nous dit in fine, si l’on a l’oreille fine, c’est bien qu’il faut “gagner les cœurs et les esprits” du public pour lui faire accepter l’idée qu’il y a une guerre totale en cours, la plus terrible depuis la Deuxième Guerre mondiale (étrange comme ils expédient la Guerre froide et sa possibilité d’annihilation de l’espèce par l’arme nucléaire), et que cette guerre est caractérisée par un danger constant d’on ne sait quoi. Il faut convaincre le public que la vie courante est un risque permanent, ce qui implique assez curieusement par rapport à une appréciation de la réalité qu’avant (avant 9/11) elle n’était pas un risque permanent. On sent bien combien cette démarche menace constamment de verser dans l’absence de sens : la vie est par elle-même risque permanent puisque nous sommes menacés constamment par la mort. Cette bataille pour imposer une perception qui est d’abord une conviction de ces dirigeants forgée par le virtualisme impose une grande tension psychologique alors que le but affirmé est de former des psychologies à un certain apaisement vigilant malgré l’état de danger.

Il s’agit de convaincre la population que la réalité est autre que ce qu’elle perçoit, puisqu’il semble que, pour les dirigeants, la population ne se perçoit pas en guerre malgré 9/11 et le reste. Jamais on n’a exposé si crûment une entreprise visant à forger une autre réalité à la place de la réalité. Il s’agit d’un temps singuliers où l’on n’hésite plus à exposer en pleine lumière une telle entreprise, et où, sans aucun doute à notre sens, ceux qui exposent cette entreprise croient effectivement que nous sommes plongés dans une guerre totale. Leur insistance redondante finit immanquablement par provoquer des effets pervers, voire inverses, en suscitant souvent le soupçon, - même si c’est souvent à tort. (Nous n’avons pas affaire, chez nos dirigeants, principalement à des comploteurs mais d’abord à des psychologies rendues hystériques.)

Jamais le virtualisme où baignent nos dirigeants n’a été si crûment détaillé ; jamais il ne s’est révélé être autant une bataille pour “gagner les cœurs et les esprits”, - les nôtres ou les leurs, c’est selon. Plutôt que “cœurs et esprits”, il nous semble qu’il faut dire plus précisément : une bataille pour “changer la psychologie”, - la leur ou la nôtre, c’est selon. Il s’agit d’une bataille entre deux perceptions du monde. L’enjeu est bien la psychologie de l’homme postmoderne, ou dit autrement : comment modifier la psychologie pour faire du citoyen l’homme postmoderne.

L’expression employée par John Williams est édifiante. C’est celle qui fut employée pour la conquête des “cœurs et des esprits” iraniens, en même temps que celle de leur pays. On a vu avec quel succès. Il s’agit du même projet. L’enjeu irakien était, pour les Américains, de changer la psychologie des Irakiens pour qu’ils acceptent le monde que leur proposaient Cheney, Wolfowitz & compagnie. Nous sommes donc tous des Irakiens.

Quant à eux, il suffit d’observer l’absurdité “accessoire” d’une situation en apparence géopolitique, en forme de cercle vicieux psychologique. Tous les actes de l’axe Bush-Blair sont posées pour soi-disant combattre le terrorisme et ont pour effet direct de renforcer l’idée même du terrorisme. L’effet indirect de ces actes est par conséquent d’alimenter l’hystérie des dirigeants. C’est une étrange sarabande où le patient entretient sa propre pathologie en affirmant que c’est là le seul moyen de s’en débarrasser.

La profonde difficulté pour comprendre les réalités de cette étrange bataille, c’est sans doute qu’il n’y a pas de réelle culpabilité consciemment réalisée. La règle est bien de vivre en état d’inculpabilité. Plus que jamais auparavant, la crise se trouve au cœur des psychologies, bien plus que dans les consciences et dans les jugements. Le virtualisme, qui n’était au départ qu’un outil venu de la propagande, est devenu une perception du monde, puis la psychologie tout court pour alimenter cette perception du monde.
http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=3019

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Messages

  • Excellente et édifiante analyse de l’état des troupes de l’axe Bush/Blair ! Ce texte en dit LONG.
    Tz.

  • La maintenant longue litanie de mensonges du gouvernement Blair fait douter extremement de la réalité de cette affaire.

    La plongée dans la paranoia est recherchée apparemment. Au fur et à mesure que les désordres meurtriers provoqués par les gouvernements US et GB s’étendent dans le monde il s’agit d’essayer d’embrigader les populations européennes et américaines dans des scenarios echevelés.

    Une des caractéristiques du Blairisme est sa capacité à construire des scénarios qu’il essaye de faire avaler à sa population (et quelques ecervelés ailleurs comme Mme Royal en France qui marchent eux aussi au virtualisme) comme si c’étaient des réalités. De sa politique économique à sa politique exterieure, tout est trafiqué, frelaté, ré-écrit comme au cinoche, pendant que les consequences des actes réels deviennent de plus en plus dangereuses , violentes.

    Les constructeurs de cette histoire arrivent à point nommé, alors que l’ultra-liberalisme tourne vinaigre et montre son chemin obligé : la guerre.

    L’ivresse meurtriere de l’ultra-liberalisme des gouvernements US et GB creuse un gouffre entre les populations dans le monde entier et celles de Grande Bretagne et des USA. Le désir de pousser les feux plus loin, par des provocations, par des campagnes de propagande, ne fait illusion que dans une petite partie de la population européenne et mondiale.

    Les consequences sont en passe de provoquer des soubresauts de plus en plus graves partout. Les blindés des brutes israeliennes, les bombardeurs de colonnes de réfugiés, répendent guerre et désolation sur deux pays en en visant deux autres en même temps. Et comme dans les histoires irakienne, iranienne, afgane, etc, des haines terribles se levent contre les deux empires violents en déclin (USA et GB). On tue et massacre les possibilités de reconciliations futures des populations au nom d’un post-colonialisme, d’une volonté de s’accaparer des richesses naturelles, pour simplement affaiblir en cassant et tuant de possibles concurents futurs....

    La réalité est dans les faubourgs de Bassorah, dans Gaza, à Kaboul, à Bagdad, Tyr, Beyrouth, etc , et pas dans les films du menteur Blair. La réalité est dans le chômage réel anglais, l’économie pillée, les services publics agonisants, les predations diverses et variées.

    La réalité est dans l’horreur qui saisit les popualtions du monde quand elle voit en action les politiques blairistes et bushiennes.

    L’incroyable bêtise de Chirac et les irresponsables de son gouvernement est de ne pas prendre champ et distance vis à vis des gouvernements US et GB. Bêtise à l’ONU de ne pas prendre clairement défense du Liban et de la Palestine, bêtise encore en ne coupant pas les ponts avec le gouvernement israelien en engageant des poursuites economiques contre lui. Bêtise enfin de ne pas mener en avant une coalition mondiale qui freine les meurtriers. Bêtise toujours de relayer les moindres montages angalis ou americains.

    Les histoires que se montent les virtualistes de la flicaille anglaise s’inscrivent dans ce contexte. Ce genre de propagande n’empechera pas de vrais risques sur les populations.

    Copas

    • Je suis entièrement d’accord avec vous. Cependant, quand vous parler de l’incroyable bêtise de Chirac et des irresponsables de son gouvernement de ne pas prendre champ et distance vis à vis des gouvernements et de ne pas prendre clairement défense du Liban et de la Palestine, c’est oublier l’IMMENSE puissance des lobies sionistes en France et des ses milices qui y oeuvrent pour créer des conflits multiculturels.

    • Excellente analyse tout est dit est bien dit, nous sommes de plus en plus nombreux a y voir clair ce qui va poussr les gouvernants et les conseils d’administration des multinationales et des trans a revoir et affiner leur copie la question est en seront ils capables ?
      Loin d’être sur, le mépris est mauvais conseiller.

      Cetiwayo

  • Chirac n’est pas "bête". Il est calculateur.

    Ne nous a-t-il pas habitués de tous temps à dire une chose et à faire son contraire ?

    • C’est vrai, Chirac n’est pas bête. J’ai apprécié le message de Copas et le lisant j’ai remplacé "Bétises" par "Traitrises". Vite vite il faut le dégager avant qu’il n’aille plus loin.
      Georges du 64

    • POUR CEUX QUI NE LISENT PAS L’ANGLAIS TRADUCTION DES CITATIONS ANGLAISES

      COMME CA C’EST PUS FACILE NON ?

      vendredi 11 août 2006 (08h05) :
      LONDRES : UNE PLONGEE DANS L’“INIMAGINABLE”

      Le complot déjoué à Londres : une plongée dans l’“inimaginable”© www.dedefensa.org 10 août 2006 - Pendant une bonne partie, le Londres officiel (gouvernement, élus, presse SMS), avec les effets sur la vie courante, a vécu à l’heure de l’hystérie du plus terrible attentat (une vague d’attentats coordonnés), si terrible qu’on ne peut l’imaginer. Mais la chose a pu être évitée. Cela aurait pu être la plus terrible des choses... au-delà de toute description, d’ailleurs : « Put simply this was intended to be mass murder on an unimaginable scale. » On a l’air, aujourd’hui où l’on nous assure que l’attentat a été déjoué, d’en savoir plus sur cet attentat qui n’a pas eu lieu que s’il avait eu lieu.

      Le communiqué du Deputy Commissioner Paul Stephenson de Scotland Yard, dont les mots ci-dessus sont extraits, est écrit en des termes haletants et hyperboliques. Il relève d’une déclaration solennelle, d’une sorte de serment d’allégeance à une soi-disant réalité, plus que du travail normal de police, avec des expressions d’affirmation de franchise déroutantes : « We are confident that we have disrupted a plan by terrorists to cause untold death and destruction and to commit, quite frankly, mass murder. »

      Ce texte, ainsi que toutes les déclarations et commentaires officiels dénotent une atmosphère d’hystérie dans les sphères officielles qui est un phénomène notable. Nous faisons ces remarques hors de toute considération sur la véracité de la menace, sur les attentats évités ou pas, etc. Cette question-là est un problème de police, pas d’émotion ni d’hystérie comme elle semble être devenue. Nous observons simplement la façon dont des autorités officielles ont dévoilé l’affaire, causant un désordre considérable et installant, ou risquant d’installer cela dépend, une psychose également considérable. Le commentaire de John Williams, ancien adjoint de Jack Straw, dans le Guardian d’aujourd’hui,- d’ailleurs rédigé plus vite qu’en un éclair, - résonne étrangement, comme une appréciation involontairement ironique du spectacle offert par Londres aujourd’hui :

      . « Il est capital que les ministres et leurs conseillers en communication sache précisement en ces circonstances ce qui arrive ou ce qu’ils pensent qui va arriver, du fait qu’en des temps pareils les medias deviennent le principal instrument public de réassurance.

      Le premier m’avait frappé avec force le 11 Septembre 2001. C’est J’étais le Secrétaire de Presse de Jack Straw au Foreign Office. Nous regardions dans son bureau bruler les Twins Towers puis nous allames dans les studios de la televion .Alors que nous nous préparions, le Secretaire d’Etat au Foreign Office dit quelque chose qui devint la principale base de son travail dans les années suivantes. et maintenant le reste pour John Read, le Ministre des crises intérieures. Jack Straw tint ces propos . « Dans des moment comme celui-ci le travail des ministres est de rassurer le public que l’état reste sous contrôle »)

      Bref, - qui veut rassurer qui, exactement ? Et à propos de quoi ? Qui veut se convaincre que l’Etat contrôle les choses ? Et quelles choses ? Quite frankly, franchement !, si les enquêtes et recherches se font dans cette atmosphère, il faut que le citoyen trouve un moyen de rassurer ses dirigeants sur le fait qu’il garde lui-même son propre contrôle de lui-même.

      Dans la journée, l’hystérie s’est étendue aux USA, avec le temps du décalage horaire nécessaire bien sûr, tandis que s’installait le chaos aérien. Les détails sur le complot sont devenus de plus en plus précis, venus des services occidentaux de renseignement dont on connaît la redoutable efficacité (ADM de Saddam, accueil des populations en Irak, capacité des talibans, évolution de la situation en Somalie, niveau de capacités du Hezbollah, etc., tout cela largement connu pour notre plus grande sérénité). Hier en fin d’après-midi, Paris s’était aperçu de quelque chose et Chirac-Sarkozy assuraient Bush-Blair de leur solidarité. L’atmosphère d’hystérie s’était donc habillée du conformisme habituel.

      Mais le grand axe de la journée reste bien l’hystérie londonienne du matin, qui recréa le temps de l’alerte les fameuses special relationships. (((relations spéciales)))

      Par ailleurs, comment tout cela pourrait-il se passer dans une autre atmosphère qu’hystérique, alors que les dirigeants anglo-saxons, - c’est un phénomène directement enfanté par l’axe Bush-Blair, - vivent effectivement dans cette atmosphère ? Peu importe qu’elle soit fabriquée ou pas, que les menaces soient réelles ou fictives, appréciées objectivement ou artificiellement gonflées. Les dirigeants anglo-saxons ont créé une situation, un monde même, qui les conduisent nécessairement à cette sorte de réactions, qui interdisent autre chose que la mobilisation qu’on a vue aujourd’hui à Londres, et le chaos qui s’en est suivi. Ils sont dans ce monde fermé et disposent épisodiquement de l’usage de moyens de communication considérables pour en rappeler l’existence.

      QUEL EN EST L’EFFET ?

      Le scepticisme du public

      ... Quel en est l’effet sur le public ? Le plus intéressant dans le texte de John Williams cité plus haut, c’est certainement la partie des commentaires des lecteurs qui suit désormais les textes mis en ligne. Nous n’avons pas parcouru toute la litanie de ces réactions. Nous nous en sommes tenus aux premières, arrivées en fin de matinée, celles qui donnent une idée de la réaction spontanée. Sur la petite douzaine des premiers, on en trouve un seul qui prenne au sérieux la version officielle de cette affaire et voue les autres aux gémonies ; les autres sont sarcastiques, ironiques, moqueurs, furieux, revendicatifs.

      Cela ne nous dit pas si l’alerte était totalement fondée, - et il y a de fortes chances qu’elle l’ait été, dans tous les cas dans le chef des autorités. Cela nous dit le degré “inimaginable” de défiance et de mépris où les citoyens tiennent aujourd’hui leurs dirigeants.

      Comme illustration, les premiers commentaires après le texte de John Williams :

       Boldscot : S’il le savaient hier , pourquoi ne nous l’ont-ils pas dit hier.

       WoollyMindedLiberal : Et en plus la diminution des vols vers le Royaume Uni et hors de celui-ci ne peut qu’être bonne pour l’environnement et satisfaire nos objectifs de diminution d’émission d’oxyde de carbone.

      Plus étranges, les deux messages sur mon site ce matin et les 2 autres sur un autre site. Il était difficile de devinerla visée de leur circulation

       Lacanian : La bombe menace ? Et vos canulars, ne vous menacent-ils pas ?

       Eivissa : Fantastique timing pour monsieur Blair à coup sur nous faussant compagnie pour ses vacances juste à temps.
      Regardez le coté brillant des choses bien que , en ne laissant entrer personne le ministère de l’intérieur arrive enfin à arrêter le flot des immigrants illegaux vers le pays , vive John Read .)

       Lacanian : En passant, quelqu’ un aurait-il remarqué l’invasion terrestre totale du Liban. J’ai pensé que non. C’est drole de voir comment ces « menaces terroristes » semblent renverser les priorités concernant les autres nouvelles majeures de l’agenda .

       ProfessorKSIA : :Monsieur…il y a et il n’y a pas complot. S’ils savaient qui et où sont tous les terroristes pourquoi l’hystérie d’aujourd’hui alors qu’il semble que tous sont derrière les barreaux. J’aurais eu tendance à penser que les menaces, si elles jamais elles n’existèrent en première place, se réduisaient des lors à zéro. Si c’était un complot à ce point mortel qu’est-ce qui explique que l’on agisse maintenant et pourquoi Blair fut-il autorisé à partir en vacances si l’on savait depuis un certain temps, pourquoi ces coincidences qui font que cela arrive juste au moment où les Sioniste ,le GB,et les U.S.A sont complices du meurtre de masse au Liban, où sont les explosifs etc, etc… Ca pue le fiasco du complot de la bombe chimique, mais pire parce que c’est un coup de Blair. Je n’arrive pas à croire tout ce langage hystérique de la police, alors qu’il ne s’est passé que quelques heures depuis que les supposés suspects étaient arrêtés on les entendait déjà faire des dépositions concrètes sur les culpabilités des suspects . Ca pue très fort et cela se passe comme s’ils avaient planifié cet épisode depuis un certain temps …rigolade

      -HeiGou : *SimonRalli : Moi ,je n’y crois pas à cette menace. On dirait que nous sommes programmé pour une attaque pire avec une bombe sale et que nous sommes programmés pour être prêts à penser immédiatement Al Qaeda et non nos propres services secrets
      *Pour moi j’aimerai vous voir dépouillé de votre citoyenneté et déporté pour quelque enfer . Personne de sensé ne peut penser que « nos » » propres services secrets pourraient faire pareilles chose et je pense que vous mériteriez la prison pour oser dire ceci.

      *SimonRalli : Désolé d’offenser quelqu’un mais la plupart des supposés pirates du 9/11 se sont révêlés vivants et bien vivants comme nous le rapporte le Guardian entre autres.

      * Vous n’êtes pas assez intelligent pour offenser qui que ce soit – nous savons reconnaître la maladie mentale quandnous la voyons. Aucun des pirates du 9/11 ne s’est rêvélé vivant et bien vivant . Le FBI qui n’avait pas d’Arabophone en 2001 s’est emmêlé dans certains noms.

       Nairobiny : Fantastique timing pour Mr Blair parti en vacances juste au bon moment … Et même qu’il ne sera pas autorisé à revenir puisque tous les aéroports sont fermés. C’est Prescott qui est en charge des affaires !

       Bennywhale : Ce qu’il ne doit pas faire en tous cas pour gagner nos cœurs et nos esprits c’est nous donner l’impression Da Lex de ces prédecesseurs et LEGIFERER,LEGIFERER,LEGIFERER
      Ce que nous voulons c’est la compétence, l’intégrité et l’honneteté professionnelle.Quelque chose qui a sérieusement manqué pour la guerre en Irak, le 7/7, le scandale Stockwell et Forest .
      Si John Reid fait une embardée vers plus de pouvoir et moins de liberté comme il semble le vouloir CELA sera une indication de notre faiblesse pour les terroristes. CELA montrera que nous sommes paniqués,
      Et CELA leur prouvera que la démocratie est un petit système merdeux que l’on peut nous contraindre à démanteler.
      Nous protégeons la démocratie,la liberté et les libertés. Comme semble le suggèrer Reid les bombes peuvent détruire les immeubles, les aviosnet les peuples . Nous sommes les seuls capables de détruire notre et nos propres libertés face à ce type de menace et craignons d’accepter une irréalisable promesse de sécurité troqué contre la mort progrssive d’une vrai démocratie libérale.

       Mazoldboy : Nous sommes dans un moment critique d’’ alerte de terrorisme , mais ayant pressé le bouton de la panique Tony Blair et John Reid devront produire les preuve concrètes que les terroristes étaient ou sont sur le point d’attaquer.
      Ceci semble être comme les autres réactions – à cette étape du moins. Reid et Blair doivent expliquer leurs actions..
      Cet article reflète certains de mes sentiments :
      http://www.thefirstpost.co.uk/index.php?menuID=2&subID=81a

      Je n’ai pas peur, je suis juste ennuyé : le gouvernement semble ici ne faire que fabriquer une situation .
      N’est –ce point les plus haut niveau critique d’alerte ? Je me rappelle – qu’est ce qui vient au dessus de 10 ? dans ce cas n ‘importe quoi devient plus que critique ? Atteindrons nous le niveau suivant –alerte 10+1.

       MKD « Je suis un sceptique patenté. Le timing est trop bon pour être réaliste. Devons-nous sérieusement croire que la sécurité des aéroports est si laxiste que 21 passagers dans 10 vols différents pourraient faire passer clandestinement du matérien explosif et le faire exploser ? La drole de farce.
      Ce que les forces de sécurité ont probablement découvert ce sont les fantasmes foireux d’un groupe de musulmans mécontents . C’est comme d’habitude une super-réaction colossale dont jouent les « terroristes » . Enorme perturbation du trafic , société effrayé. BON JOB LES GARS .

      Ceci n’est que le prélude à une autre attaque bien plus radicale et legale sur nos libertés. Soyons prêts pour la carte d’identité obligatoire, au registre national, le marquage de tout un chacun suspecté de quoi que ce soit. . Ceci est un grand mensonge et comme d’habitude les media obsédés par le fantasme que ceci nous assurerait que la temperature a atteint des niveaux insupportables, et PERSONNE qui n’ait le cran d’appeler cette farce par son nom.

      L’ouverture était évidente :Reid : « Ils ne nous aurons pas » dit-il en parlant de tout un chacun qui désapprouve la façon dont ce gouvernement autoritaire nous flique » . )))

      Notre “inimaginable” drôle de guerre

      La situation ne peut être illustrée, voire expliquée que par des hypothèses de la même sorte, - “inimaginable”. Sans plus chercher à détailler l’article mais en citant sa conclusion, on observera que la phrase de John Williams en titre de son article (« The battle for hearts and minds ») est “inimaginable” dans sa signification profonde.

      « Par tristesse nous vivons maintenant dans un monde dans lequel sortir chaque jour implique un calcul inconscient du risque, et si vous voulez passer à travers ces sortes de lieux publics que les terroristes pourraient cibler.Ce calcul reste inconscient pour autant que l’Etat apparaît competent.. C’est une bataille pour l’ame du public que John Reid doit maintenant gagner »

      Ce qu’il nous dit in fine, si l’on a l’oreille fine, c’est bien qu’il faut “gagner les cœurs et les esprits” du public pour lui faire accepter l’idée qu’il y a une guerre totale en cours, la plus terrible depuis la Deuxième Guerre mondiale (étrange comme ils expédient la Guerre froide et sa possibilité d’annihilation de l’espèce par l’arme nucléaire), et que cette guerre est caractérisée par un danger constant d’on ne sait quoi. Il faut convaincre le public que la vie courante est un risque permanent, ce qui implique assez curieusement par rapport à une appréciation de la réalité qu’avant (avant 9/11) elle n’était pas un risque permanent. On sent bien combien cette démarche menace constamment de verser dans l’absence de sens : la vie est par elle-même risque permanent puisque nous sommes menacés constamment par la mort. Cette bataille pour imposer une perception qui est d’abord une conviction de ces dirigeants forgée par le virtualisme impose une grande tension psychologique alors que le but affirmé est de former des psychologies à un certain apaisement vigilant malgré l’état de danger.

      Il s’agit de convaincre la population que la réalité est autre que ce qu’elle perçoit, puisqu’il semble que, pour les dirigeants, la population ne se perçoit pas en guerre malgré 9/11 et le reste. Jamais on n’a exposé si crûment une entreprise visant à forger une autre réalité à la place de la réalité. Il s’agit d’un temps singuliers où l’on n’hésite plus à exposer en pleine lumière une telle entreprise, et où, sans aucun doute à notre sens, ceux qui exposent cette entreprise croient effectivement que nous sommes plongés dans une guerre totale. Leur insistance redondante finit immanquablement par provoquer des effets pervers, voire inverses, en suscitant souvent le soupçon, - même si c’est souvent à tort. (Nous n’avons pas affaire, chez nos dirigeants, principalement à des comploteurs mais d’abord à des psychologies rendues hystériques.)

      Jamais le virtualisme où baignent nos dirigeants n’a été si crûment détaillé ; jamais il ne s’est révélé être autant une bataille pour “gagner les cœurs et les esprits”, - les nôtres ou les leurs, c’est selon. Plutôt que “cœurs et esprits”, il nous semble qu’il faut dire plus précisément : une bataille pour “changer la psychologie”, - la leur ou la nôtre, c’est selon. Il s’agit d’une bataille entre deux perceptions du monde. L’enjeu est bien la psychologie de l’homme postmoderne, ou dit autrement : comment modifier la psychologie pour faire du citoyen l’homme postmoderne.

      L’expression employée par John Williams est édifiante. C’est celle qui fut employée pour la conquête des “cœurs et des esprits” iraniens, en même temps que celle de leur pays. On a vu avec quel succès. Il s’agit du même projet. L’enjeu irakien était, pour les Américains, de changer la psychologie des Irakiens pour qu’ils acceptent le monde que leur proposaient Cheney, Wolfowitz & compagnie. Nous sommes donc tous des Irakiens.

      Quant à eux, il suffit d’observer l’absurdité “accessoire” d’une situation en apparence géopolitique, en forme de cercle vicieux psychologique. Tous les actes de l’axe Bush-Blair sont posées pour soi-disant combattre le terrorisme et ont pour effet direct de renforcer l’idée même du terrorisme. L’effet indirect de ces actes est par conséquent d’alimenter l’hystérie des dirigeants. C’est une étrange sarabande où le patient entretient sa propre pathologie en affirmant que c’est là le seul moyen de s’en débarrasser.

      La profonde difficulté pour comprendre les réalités de cette étrange bataille, c’est sans doute qu’il n’y a pas de réelle culpabilité consciemment réalisée. La règle est bien de vivre en état d’inculpabilité. Plus que jamais auparavant, la crise se trouve au cœur des psychologies, bien plus que dans les consciences et dans les jugements. Le virtualisme, qui n’était au départ qu’un outil venu de la propagande, est devenu une perception du monde, puis la psychologie tout court pour alimenter cette perception du monde. http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=3019

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      De : anti guerre
      vendredi 11 août 2006

  • J’aurai bien aimé avoir la traduction des passages en anglais...

  • les services de sécurité de pakistan a déclaré que c’est lui qui a découvert cette affaire il y a une semaine déja, il y a 7 personnes interpelé parmis eux deux anglais,source alaarabia aujourd’huit.
    ca c’est passé en pakistan alors que les anglais nous disent que c’est eux qui ont découvert ce projet d’atentats.

    • Bah, il fallait sans douter !!! NOUS SOMMES DONC TOUS EN GUERRE mais contrairement à ce que Bush et consorts essaient de nous le faire croire, ce n’est pas contre le soi-disant Islamisme que nous en
      guerre, mais bien contre leur plan de réorganisation du Moyen Orient !!!! Il faudrait peut etre lui
      dire, qu’en Europe, on prend la peine de temps en temps de se servir de ses neurones avant de
      prendre un fusil et partir massacrer des familles entières à l’autre bout du monde.

      NOUS SOMMES EN GUERRE contre votre idéologie, Mr Bush, mais nos armes sont nos claviers et pas
      des F16 que nous envoyons tuer femmes et enfants.

      NOUS SOMMES EN GUERRE contre tous les larbins qui vous cirent les pompes pour avoir un morceau
      du gateau.

      NOUS SOMMES EN GUERRE contre vos spéculations stupides et meurtrières qui n’aménent que désordre
      et désolation.

      Dob

  • El queida vient toujours au secours de bush et blair

    essayer de commettre un attentat quand vous avez une population et des ministres contre la la guerre en Palestine et au Liban je trouve cela un peu louche.

    Le député britannique travailliste Jim Sheridan a annoncé mercredi qu’il
    démissionnait de son poste de chargé des relations parlementaires avec le
    Ministère de la Défense, en signe de protestation contre la politique du
    gouvernement de Tony Blair dans le conflit du Proche-Orient.

    Côté Tony Blair, l’affaire tombe à pic. Le poodle britannique était dans les cordes depuis quelques jours, menacé par la fronde de 130 parlementaires

    Côté Doobleyou, c’est que du bonheur. Au plus bas dans les sondages, menacé de perdre la double majorité républicaine lors des élections de novembre qui s’annoncent comme un référendum contre la guerre en Irak

    Côté israélo-étasunien, c’est la détente aussi. L’annonce du complot a permis d’éjecter les massacres israéliens au Liban des grands titres de la presse et de la télévision

    Côté libanais, l’enfer continue Les Israéliens ont multiplié hier les bombardements sur le Pays du Cèdre, ou 1100 personnes ont été tuées depuis le 12 juillet, dont plus de 1000 civils parmi lesquels 30% d’enfants de moins de 12 ans.

  • Cette hystérie provoquée pourrait bien être du même tonneau que celle qui avait succédé au 11/9 avec des attentats bactériologiques (anthrax de souche Irakienne selon Bush) sur toute la planète dont on a oublié aujourd’hui jusqu’à l’existence. Et au sujet desquels nous n’avons jamais eu aucune précision.
    Blair est un type au moins aussi dangereux que Bush (lire à ce sujet "Le royaume enchanté de Tony Blair" de Philippe Auclair).

    Valère