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Lycos France délocalise en Arménie

Publie le mardi 14 juin 2005 par Open-Publishing

Lycos France se restructure et bien sûr s’en va dans un pays LCC (Low Cost Country nommé ainsi par les grands patrons du capital triomphant).
Mais comme Lycos est gentil (vous n’en doutiez pas) rien n’empêche l’employé français d’aller en Allemagne ou en Arménie.

Comme le chantaient les charlots dans les années 60 : MERCI PATRON.

Morceaux choisis dans une entrevue avec ce patron sur 01NET :

01net. : A quoi est dû le plan de restructuration du 23 mai dernier ?

Matthieu Guinard : Ce plan de restructuration est indispensable en regard de la situation économique et financière de Lycos Europe. Nous avons réduit nos pertes en 2004, mais nous ne sommes toujours pas rentables. Un plan de réduction des coûts a été décidé fin 2004 et devait être effectif à la fin du premier trimestre 2005 en France. La France a été le dernier pays touché.

On centralise les produits entre l’Allemagne, au siège de Lycos Europe à Guterslow, et l’Arménie à Erevan, un site racheté en 2000. Le reclassement, en France, étant une jurisprudence obligatoire, il sera proposé aux salariés d’aller en Allemagne ou en Arménie. Ou dans d’autres pays, au cas par cas. Mais tout le monde ne va pas aller en Arménie...

Ils garderont le même salaire ?

Les gens qui partiront auront le salaire qu’ils ont actuellement, plus les primes de déplacement, plus l’accompagnement réglementé. Les salariés ne sont pas obligés d’accepter. Si une personne ne souhaite pas de reclassement, elle se verra proposer un licenciement dans les conditions négociées avec le comité d’entreprise. Avec outplacement, formation...

Qu’est-ce que tout cela va changer dans les activités de Lycos ?

Les produits seront toujours disponibles. Le mail, l’hébergement, les noms de domaine... ça ne changera rien. Nous espérons atteindre l’équilibre au premier trimestre 2006. Et devenir profitable sur l’ensemble de l’exercice 2006.