MAYOTTE : MON CHERI EST EXPULSE MALGRE SON INEXPULSABILITE (partie 4)

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Partie2 : http://wongo.skyrock.com/2690786414...
Partie3 : http://wongo.skyrock.com/2693583296...

Baco Mdzouani le taximan dépose Ginette chez elle :

–  Merci, Bacoco, c’est vraiment sympa. Lança Ginette
–  De rien
–  Baco, je t’invite à dîner chez moi samedi prochain à 20 heures. Repris Ginette
–  Ok ! No problème, répondit le taximan.

Cette invitation va bouleverser l’existence de Baco. Pour lui, il n’y aucun doute, c’est une déclaration d’amour. Dans la tradition comorienne, une telle invitation (dont le mâle est absent) vaut un acte d’adultère.
Baco, le taximan est troublé, il n’a jamais pensé qu’un jour il couchera avec une française, une vraie, une française de France. Il n’a jamais pensé qu’un jour, il aura la chance de se trouver, lui le nègre au-dessus d’une blanche. L’ougandais Idi Amin Dada était qualifié de diable car il se faisait porter par des blancs britanniques.
C’est l’occasion pour Baco de prendre une double revanche :
Une revanche contre Madi, qui ne cessait de le mépriser en lui accusant de tout à cause de ses origines anjouanaises, et une revanche contre la colonisation, il n’avait jamais imaginé qu’un jour il sera porté par une blanche. Sera-t-il à la hauteur de ce double défi ? Sera-t-il capable de coloniser Ginette à sa manière ? Faire le travail d’un vrai homme ? Baco n’a pas l’intention de prendre des risques insensés.
Il décide alors d’aller voir son féticheur. Après avoir fait un exposé très complet au sorcier, celui-ci, lui exigea de ne pas coucher avec sa femme, de lui apporter quelques cheveux de Ginette et cinq cents euros.
–  Tu vas voir, elle ne va jamais t’oublier. Promis le sorcier
Baco est reparti démoralisé comment peut-il obtenir les cheveux de Ginette ?
Le féticheur sent que Baco Mdzouani est prêt à lâcher le morceau pour parvenir à ses fins.
Lorsque Baco est rentré chez lui énervé, Zeina, sa femme a remarqué qu’il y a quelque chose qui ne va pas bien chez son mari.
–  Hé, Baco qu’est ce qui se passe ? Tu m’as l’air bizarre. Tu ne m’as pas donnée mon « bisou » habituel Es-tu malade ?
Baco ne répond pas.
–  Hé, Baco, la voisine m’a racontée que tu étais avec Ginette, la maîtresse de ses enfants, toute la journée.
–  Oui, et alors ? réagit enfin Baco
–  En tout cas j’espère qu’elle n’est pas aussi ta maîtresse.
–  Elle doit être la maîtresse de beaucoup du monde. Se moqua Baco
–  Tu sais Baco, c’est grâce à moi que tu as le papier français. Tu n’as pas à me répondre de cette manière, sinon je te le prends, et tu vas être « expulsable » et quand Madi sera là, je lui dirai tout, tu vas voir, avertit Zeina.
–  Réponds-moi, Baco, est-ce que tu lui as « grimpée » ?
Baco est resté muet, se demandant comment il va faire pour obtenir les cheveux de cette créature. Il est prêt à mettre la main à la poche pour obtenir ces quelques cheveux.
Le cœur de Baco Mdzouani est colonisé par le charme de Ginette

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Le bateau fonce vers Anjouan. On arrive à bien distinguer l’île. Djaou, l’imam avec un ton persuasif continue son discours.
–  Mes chers amis, savez-vous pourquoi on ne doit pas dire grippe porcine, mais grippe AH1N1 ? Pour ne pas effrayer ceux qui consomment la viande du porc.
Mconi, le spécialiste des produits cosmétiques enchaîna :
–  Et vous savez pourquoi ne doit-on pas manger du poisson à Mayotte ? Parce qu’il se nourrit des cadavres anjouanais.

Prochainement : La famille « anjouanaise » de Madi est informée de l’arrivée imminente de celui-ci en tant que comorien (c’est-à-dire en tant que « Hadj »). L’accueil se prépare à Anjouan : colliers des fleurs – Sono avec la chanson « Aja ala Moré »

Mhogo Majarou de Mtsanga mbwa

Source : Chissiwa mbouzi avec http://wongo.skyrock.com/