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Ma propre définition de antisémitisme personnelle.

par L’iena rabbioso

Publie le mardi 5 mars 2019 par L’iena rabbioso - Open-Publishing
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Il y a des débats comme qui dirait incontournables.
Quelques néonazis alsaciens ont réussi un coup médiatique.

Il faut d’abord voir le contexte : Ces svastikas ont été taguées sur des tombes de petits villages reculés.
J’ai une crainte majeure : Déjà qu’un cimetière, qu’il soit protestant, catholique, musulman ou juif, est très laid en soit, l’installation de caméras de surveillances (c’est je pense la prochaine idée géniale d’un prochain député en mal de reconnaissance) les rendront un peu plus sinistre encore.

Maintenant, je voudrais tenter ce qu’apparemment aucune plume célèbre ne se donne la peine de faire : donner une définition de l’antisémitisme.

La race sémite est une invention du 19eme siècle, et ce qui est drôle, c’est que cela désigne à la fois des populations Arabes et des populations « juives ».

Je met « juives » entre guillemets, car par définition, il n’y a pas de population juive, celle-ci étant désignée comme une diaspora mondiale.

Il semble interdit aux penseurs contemporains de faire appel à leurs vécu pour aborder certains termes, comme s’il existait une objectivité aux questions sérieuses.

Moi je le fais, car d’une part, je suis conscient d’être le penseur du café d’en face la gare, et d’autre part, j’en suis complètement découragé par ce relativisme du politiquement correct, qui rend « sale juif » plus immonde que « sale noir », ou « sale indien » à une époque où ils existaient encore.

Voilà : l’existence, voilà mon propos.
Mais où sont les juifs, bordel ?

Nous étions quatre blancs à jouer une partie de baby-foot.
Quand soudain, l’adversaire attaquant, marqua un but dans la limite du fair-play.
Mon co-équipié s’exclama : « enculé de ta race ».
Or, le récepteur de l’insulte rétorqua : « Mesure tes propos ».

Homosexuel, me dis-je, avant que je ne comprenne plusieurs jours plus tard que le nom finissant par « feld » trahissait la race sémite.

Je suis quelqu’un de modeste, n’empêche que je ne peux pas me retirer une qualité : J’aime les choses cohérentes.

La première chose cohérente, c’est la différence entre « sale noir » et « sale juif ».
Osons le jeu de mot, c’est visible.

Invisible, tel est selon moi l’origine de qui s’appelle l’antisémitisme.

Exemple : Le jour du marché, chez moi, il n’y a que des Arabes.
Aucun tailleur Juif.

Ensuite, la notion de race a été, d’une manière ironique si on sait que l’obsession initiale était de définir biologiquement la race, complètement floutée tellement les ressemblances étaient supérieures aux différences, et que même les différences s’appliquaient parfois aux membres d’une même population.

C’est à dire que je suis plus nègre que mon beau frère.

Pour vérifier que la phrase ci-dessus n’est pas une blague, il faut quand même se bouger le cul et lire quelques ouvrages traitants de l’origine de l’homo.

Conclusion finale : l’antisémitisme n’est pas un racisme.

C’est une construction politique, et qui, grâce à la dénonciation des « fake » à notre époque, ne résiste à aucun argument solide, sauf la haine du mur arabo-palestinien, qui lui est bien réel.

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Messages

  • Etant donné qu’il est impossible de définir une race juive (même dans l’Antiquité, c’était essentiellement la religion qui différenciait les Hébreux de leurs voisins), on peut dans ce sens dire que l’antisémitisme n’est pas un racisme.
    Il peut quand même être un racisme dans la mesure où à une époque encore récente (peut être même aujourd’hui encore) beaucoup de gens croyaient dur comme fer à l’existence d’une race juive.